La Luciole : scènes de musique actuelles structurante de productions et de diffusions
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Dossier de presse pour la saison janvier - juin 2013.

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Publié le 17 janvier 2013
Nombre de lectures 221
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

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DOSSIERde PRESSE Saison JANVIERJUIN 2013 Avec Olivia RUIZStephan EICHER Lou DOILLONSANSEVERINO ARNOTETEBB BRUNES Mathieu BOOGAERTS Alice RUSSELL -An PIERLE THEODORE, PAUL & GABRIELMarie-Pierre ARTHUR GRANVILLESUAREZ Thomas De POURQUERY60% d’artistes émergents régionaux et nationaux en Salle Clubet 40% de concerts en grande SalleLA LUCIOLE 171 route de Bretagne 61000 Alençon. Tél 02 33 32 83 33 / Fax 02 33 32 84 34 Marion Vannier : communication@laluciole.org
Janvier 2013 : le mois des résidencesJANVIER... TU ACCOMPAGNERAS DE NOMBREUX ARTISTES AU TRAVERS DE RESIDENCES « CREATION» POUR QU’ILS DONNENT VIE A LEUR NOUVEAU PROJET ARTISTIQUE ET QU’ILS TRAVAILLENT DANS DES CONDITIONS PROFESSIONNELLES APPROPRIEES. Thomas de Pourquery En partenariat avec Denis Le Bas de JAZZ SOUS LES POMMIERS et avec la complicité du CRD d’Alençon,le saxophoniste de jazz, chanteur et compositeurTHOMAS DE POURQUERYs’installe à La Luciole pour y créer son nouveau spectacle« V!K!NG »! Artistemusicien talentueux aux aux consonances résolument poprock er er multiples facettes de nombreuses fois récompensées (1prix d’orchestre et 1de soliste au Concours prix National de la Défense en 2002, disque de l’année 2009 par Jazzmagazine) que l’on a pu voir aux côtés de Sun Ra, DPZ ou encore Supersonic,THOMAS DE POURQUERYs’engouffre cette foisci, corps et âme, dans un projet tout personnel et décomplexé,où plane aussi sereinement l’ombre d’un David Bowie ou d’un Queen, que celle d’un jazz organique aux accents vintage et dont le résultat devrait être très largement à la hauteur de son incendiaire talent. Jazz, électro, rock, drum&bass,THOMASfait sauter tous les clivages avec jubilation. Lorsqu’on apprend qu’il est né à Alençon et qu’il a même fréquenté le lycée Marguerite de Navarre, que dire de plus... En parallèle, et autour de son propre répertoire musical,THOMAS DE POURQUERY interviendra régulièrement, sur les quatre mois à venir, auprès desélèves du CRD d’Alençonpar le biais d’ateliersrencontres, projet dont la finalité musicale sera entièrement restituée sur la grande scène de La Luciole, lors de son concert fixé auvendredi 31 mai 2013. In The Backyard IN THE BACKYARD, groupe alençonnais talentueux, vainqueur du Tremplin Music & Co et que l’on a pu voir ère en 1 partie de De Palmas ou encore de Trunks, formation de Laetitia Sheriff, sera aussi en Résidence « création » pour mettre scéniquement en oeuvre son dernier projet musical.Céline BONACINA C’est sans compter également, au travers d’une «autre » résidence « création», sur la venue de l’excellente saxophoniste barytonCELINE BONACINA, saluée par toute la critique professionnelle spécialisée (jazz magazine/jazzman, culture jazz, Citizen jazz) et auréolée de nombreux prix au travers de prestigieuses prestations sur les plus grandes scènes de Jazz de France et de Navarre, Jazz à Juan, Jazz à Vienne, Jazz à ème er Montreux, Jazz sous les Pommiers, Jazz de La Défense (3 prix du concours national de Jazz en 2007), 1 prix du tremplin Jazz de La Ciotat en 2007, Woma Jazz festival, etc... Accompagnée, cette fois, de cinq musiciens (dont quatre nouveaux membres) pour préparer cette nouvelle tournée qui s’annonce en lien avec la sortie officielle « Nationale » de son dernier album à venir,CELINE BONACINApose pour quelques jours  très studieux  ses bagages à La Luciole... Drone Project THE DRONE PROJECT, nouvelle formation musicale alençonnaise créée autour de Laurent Chabaut, sera er aussi accueillie en Résidence à l’occasion de la future sortie de leur 1album... mixé à Nashville ! The Nes NationEnfin,THE NES NATION, vainqueur du Tremplin Calvadose de Rock et finaliste du Tremplin rock interrégions du Gibus à Paris, sera aussi en Résidence à La luciole, avant d’être sur la scène des AfterWork, le 5 avril 2013 !
LA LUCIOLE - Dossier de presse Janvier-Juin 2013
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Samedi 2 février 2013Tarifs: entrée solidaire = venez et donnez ce que vous voulez ! Soirée « solidaire »17h et 21h 1 région  3 départements 4 SMACS labellisées 1 seul et même état d’esprit! SI VOUS AIMEZ :de notre scène régionale bas« phare » rencontres, les échanges et les artistes  les normande dont on parle tout particulièrement aujourd’hui...17h : DEBAT PUBLIC(salle Club) « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les Scènes de Musiques Actuelles (SMACS)... sans oser le demander » AvecChristophe Moulin, directeurprogrammateur duCargö/Caen  Paul Langeois, directeurprogrammateur duBBC/Hérouville Nicolas D’Aprigny,directeurprogrammateur duNormandy/Saint Lô Loïc Lecomte, directeurprogrammateur deLa Luciole/Alençon  Philippe Berthelot, directeur de la Fédération nationaleLa Fédélima21h : MON PARRAIN, LE MEILLEUR DE TOUS LES PARRAINS !  4 SMACS = 4 CONCERTS(Grande salle)Avec Guns Of Brixton(BBC / Hérouville)  Bow Low(La Luciole / Alençon)  The Lanskies(Le Normandy / Saint Lô)  Superpoze(Le Cargö / Caen).Chaque directeurprogrammateur présente, ce soir, son dernier«coup de cœur»issu de la scène musical basnormande, ceux dont on parle bien audelà de nos frontières régionales, qui sont accompagnés par chacune de ces salles en qualité de parrain, et qui ce soir, pour l’occasion, sontaussiintégralement rémunérés par leurs soins... ENTREE SOLIDAIRE = VENEZ & DONNEZ CE QUE VOUS VOULEZ !
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Mercredi 6 février 2013Découverte Concert Tarifs: 8€ ou gratuit si choix abonnéTarif Solidaire:1 Ticket Culturel Solidaire + 2€= concert à 4Dallas FRASCA21h
Du bluesrock puissant, authentique et féminin ! Dallas FRASCA est souvent comparée à Janis Joplin, partageant la même énergie sur scène, avec une voix alliant force et finesse sur un fond de blues puissant. Elle a déjà joué dans plusieurs festivals majeurs tels que Big Day Out, Falls Festival, Bluesfest, Pyramid Rock Festival, Festival of the Sun, Queenscliff Music Festival, Southbound, ou Festival Cognac Blues Passion pour la France en 2009 (elle y a vendu 375CDs au public venu découvrir sa voix rauque, blues entrelacée par des riffs de guitare démoniaques…).Après avoir remporté en 2010 le prix de «L’Artiste de l’Année» et de la « Meilleure Chanson Blues » aux Musicoz Awards ; cette année, le jury du grand concours ICS (comptant Tom Waits, Tori Amos, Jeff Beck ou encore Ozzie Osbourne) qui récompense la meilleure chanson de songwritting (16 000 participants originaires de 122 pays) a placé son titre « All My Love » en 3è position ! Mai 2012 Nouvel album : Sound Painter, produit par Andy Baldwin (Bjork, The Living End, Kram, The Cat Empire).
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Vendredi 8 février 2013 Tarifs: abonné 10, sur réservation12€, sur place15€Tarif Solidaire: 2 Tickets Culturels Solidaires = concert à 4DAKA TOUR Productions présente : Granville21h
«Amener la Californie en Normandie»: tel est, depuis ses premières respirations, l’objectif de Granville. Et qui les aime les suive! En toute discrétion, le jeune groupe s’annonce déjà comme la bouffée d’air frais de la pop made inFrance. Tout a commencé en janvier 2011, lorsque les deux amis (et colocataires) Sofian El Gharrafi, le guitariste, et Arthur Allizard, le batteur, ont une révélation dans leur appartement de Caen. «J’avais besoin d’une excitation particulière, commente Sofian.Il y avait, plus forte que tout, l’envie de créer un groupe d’influence pop française des années 60, qui rassemblait aussi nos influences américaines plus garage, plus surf. » Sofian est issu d’une «famille non mélomane», mais se passionne pour MC Hammer dès son plus jeune âge, avant de découvrir le rock au collège. À ce momentlà, il travaille dans un fastfood afin de subvenir à ses besoins et de pouvoir enfin se lancer corps et âme dans la musique. Arthur, lui, est passé par le piano, le solfège, la batterie et la guitare avant de faire une pause pour étudier la communication et s’improviser brillamment manager de groupes locaux. Tous deux ont eu le coup de foudre sonore pour une jeune chanteuse prénommée Mélissa Dubourg, qu’ils découvrent lors d’une soirée open mic dans un bar caennais. Elle a monté un duo de folk anglophone, mais ils sauront vite la convaincre de se convertir à leur religion pop française. Partie de l’école à 16 ans pour devenir exclusivement musicienne, la jeune fille a l’air timide mais son caractère est quant à lui bien trempé :«à l’âge de 6 ans, j’ai fait un an de solfège mais je faisais le bazar, alors je ne suis pas restée… La guitare, c’était vers 14 ans, mais j’ai très vite eu envie d’écrire mes propres compositions. » Enfin, Nathan Bellanger connaît depuis longtemps Sofian : ils ont partagé matchs de foot et studios de répétition pour leur groupe Chocolate Donuts. Quelques mois après sa naissance, la nécessité d’un bassiste devient urgente et, une fois encore, tout s’enchaîne avec une évidence désarmante: Nathan doit faire partie du groupe. Pourquoi Granville? Parce que c’est la Normandie, leur fief natal. Parce que c’est la plage, mais aussi la porte ouverte sur leurs amours outreAtlantique et que la première fois où Sofiana vu la mer, c’était là. Normands et fiers de l’être, les quatre musiciens ne cachent pas leurs affinités avec d’autres formations locales (ou pas): Juveniles, Bengale, Pendentif ou encore Superpoze…Au grand complet à la fin de l’été 2011, le groupe peut s’attaquer au cœur du public. Ce ne sera pas très difficile, car l’efficacité de ses mélodies et le charme intemporel de ses textes plaisent beaucoup. À tel point que le studio Pick Up leur propose d’enregistrer gratuitement leurs morceaux et que la scène du Cargo les invite
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régulièrement sur scène. Les quatre jeunes gens dans le vent s’essayent à un tremplin organisé par OuestFrance, puis rencontrent leur tourneur, et enfin Warner Chappell. Début 2012, leur avenir est entre leurs mains. Et le premier album commence, petit à petit, à s’esquisser – avec autant de détermination que de légèreté. Granville sait cultiver son ambivalence…«Il fallait créer un projet qu’on aimerait de tout notre cœur, et qui se démarquerait de la scène caennaise dont nous faisons partie, explique Sofian.Nous avons encore beaucoup à apprendre de nos instruments, et nous ne nous lassons pas d’écouter d’autres musiques que la nôtre.» Justement, ce qu’écoute Granville est à la fois éclectique et logique. Côté hexagonal, c’est Serge Gainsbourg période yéyé, moins intellectualisée»), Françoise Hardy et France Gall («que nous aimons beaucoup»). Mais pas d’ombres écrasantes à l’horizon. Selon Sofian, il faut «se détacher de toutes les figures titulaires. J’aime ne pas parlerd’influences, mais de références. Cela permet de se désinhiber.» S’ils sont nés dans les années 90 et que les eighties leur ont longtemps paru désuètes, les Taxi Girls et autres Jacno leur parlent de plus en plus. Côté anglophone, chaque membre de Granville affectionne la pop ensoleillée des sixties qui influe sur des groupes d’aujourd’hui comme Beach House, Best Coast, Tennis, Blood Orange ou encore Grizzly Bear. En témoigne Sofian : «Nous nous sentons proches d’eux, tout en piochant dans l’imagerie dela pop française.» On l’aura compris, Granville est déjà capable d’un exploit: celui d’un grand écart à travers la Manche et, mieux encore, l’Atlantique, permettant ainsi à deux univers parallèles de se rencontrer enfin.Et puis il y a le cinéma. Si le premier clip non officiel du « Slow » (proposé par un fan !) collait des images de e Pauline à la Plageart est incontournable dans la mythologie du groupe à la ballade de Granville, le 7  de Christophe Honoré à Sofia Coppola en passant par Michel Gondry, Wes Anderson, la sciencefiction et Michael Cera. Succession de visuels inspirés et inspirants, chaque chanson du groupe est pensée comme un film. Le groupe luimême obéit à une espèce de scénario : «en espérant que ce ne soit pas une tragédie», ironise Arthur. «Nous ne voulions pas nous perdre, ni nous ennuyer», affirme Sofian. Pas de risque, la pop acidulée et indélébile de Granville nous reste en tête. Pourtant, Mélissa et ses amis refusent toute prétention déplacée. Ils parlent volontiers de chansons jetables, qui sont en réalité des cadeaux pour des auditeurs qui s’identifieront, quel que soit leur âge, aux histoires et aux sentiments de chaque membre de Granville. Ce premier opus est, qu’on se le dise, un« jeune album dynamique» : frais, plaisant, ensoleilléà l’image du quatuor normand. En 2013, la nouvelle vague se décline en toute saison.
ALBUM A VENIR EN 2013 http://granvillegranville.bandcamp.com/
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Mercredi 13 février 2013 Concert Découverte Tarifs: 8€ ou gratuit si choix abonnéTarif Solidaire:1 Ticket Culturel Solidaire + 2€= concert à 4The King Porter Stomp21h
Ska Reggae AnglaisFormé en 2007 à Brighton (Royaume Uni), King Porter Stomp fusionne le ska, afrobeat, dub, funk et hiphop et défie sans relâche les différences sociales et culturelles en touchant au plus profond de ce qui fait vibrer; des rythmes pour danser, des mélodies à scander et des paroles à méditer. Reconnus par la presse nationale pour leurs représentations live éclectiques et explosives, ils se sont imposés en peu de temps comme l’un des groupes les plus demandés de la scène alternative anglaise.Depuis 4 ans, ce septet original et endiablé a répandu un son contagieux et universel à travers le royaume uni et à l’étranger. Après plusieurs tournées, de multiples représentations dans les plus gros festivals des Iles Britanniques et plus récemment une collaboration en été 2011 pour la composition et production de la musique pour une pièce moderne au Shakespeare globe à Londres (un amphithéâtre prestigieux à ciel ouvert), ils préparent la sortie anticipée de leur deuxième album «Shuffle» prévue en juin. DISCOGRAPHIE « Poison the Beat »premier album sorti en octobre 2008 « Antidote Dub »sorti en décembre 2010 « Let It All Out »single sorti le 29 novembre 2011 Sorties « Hot Coals »single en sortie le 29 février 2012 « Last Bat Train to Cuba »single en sortie en mai 2012 « Shuffle »le nouvel et deuxième album en sortie en Juin 2012 (incluant deux titres enregistrés par Liam Watson, un ingénieur du son ayant remporté un Grammy Award) King Porter Stomp a fait plus de 250 dates depuis 2008 dont plus de 50 concerts en festivals… :Glastonbury 2010 (UK) Big Chill Festival 2010 (UK) Boomtown Fair 2011 (UK) Electric Picnic 2009 (Irelande) Snowbombing Festival 2009 (Autriche) Shakespeare's Globe Theatre, London (UK) Ecoutez King Porter Stomp sur: http://www.myspace.com/kingporterstomp
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Samedi 16 février 2013Tarifs: Abonné 25, sur réservation28€, sur place30€Tarif Solidaire: 4 Tickets Culturels Solidaires + 4€ = concert à12Olivia RUIZ 21h
Ses talons, souvent hauts, martèlent le sol avec légèreté et franchise. Le bruit la précède. Olivia Ruiz ne s’avance jamais sur la pointe des pieds. Parfois la cadence de ses pas s’accélère. Elle court. Devant. De plus en plus vite. Toujours plus loin. Unquatrième album aujourd’hui. Son quatrième album. Rien d’anecdotique à utiliser une forme possessive tant ce disque lui appartient et lui ressemble. Ce disque est son disque. Celui qu’elle a pensé, celui qu’elle a rêvé, celui sur lequel elle a travaillé, seule dans l’écriture et la composition, tout au long de ces derniers mois alternant les hauts et les bas, le jour et la nuit, le noir, le blanc et les couleurs, l’alternatif comme le continu. Entre le calme et les tempêtes.« Le calme et la tempête », une évidence. Dichotomie des émotions. Météorologie interne rendue capricieuse par le cheminement de la vie. Cet album n’est pas l’album de la maturité. Cela n’existe pas. Pas à son âge. Olivia Ruiz n’est pas en âge de vieillir. Olivia Ruiz grandit. Chaque jour un peu plus. Chaque jour davantage. Album après album. « Le calme et la tempête » est plus grand que « Miss Météores » qui luimême était plus grand que « La femme chocolat » qui luimême était plus grand que « J’aime pas l’amour ». Oui, plus grand. Lagrandeur est avant tout une histoire de profondeur et à ce petit jeu là, Olivia Ruiz a du talent. Profondeur des mots, profondeur des sons, jamais elle n’avait donné cette impression de puiser si loin en elle pour trouver la source de ses chansons. Mais plonger en apnée à la recherche de ses vérités souvent ne suffit pas et il faut aller voir encore plus loin. Se mettre en danger. Chercher une nouvelle lumière à l’extérieur pour y voir plus clair à l’intérieur. Il faut alors se décider à partir. Partir àla recherche de nouveaux repères sur des territoires qui n’en ont pas. Partir et non fuir.En février, Olivia Ruiz décidait de voler plein ouest, là où le soleil se couche, y passer la nuit et attendre l’aube d’un autre jour pour s’élever à nouveau. Partir loin sans se retourner. Envie farouche de voyager. Besoin vital. S’échapper. Les épaules chargées. Le cœur lourd. Partir seule. Escapade insulaire. Cuba. Plus de nouvelles. Puis un message.J’ai quitté Cuba. Je viens d’arriver à Los Angeles. Tout va bien. J’avance. Je continue de chercher.Chercher quoi ? Chercher tout et son contraire à la fois. Besoin de vivre. Besoin de revivre. Panser ses douleurs à l’abri des regards. S’étendre et s’entendre. S’écouter. S’allonger, contempler, admirer. Saisir l’instant. Admettre le hasard. Apprécier les rencontres. Les vivre à fond. Les multiplier. Echanger. Sans arrière pensées. La sincérité avant tout. Regarder chez les autres ce que l’on ne sait plus trouver chez soi, savoir que le monde change et se dire qu’il vabien falloir y prendre place. Chanson thérapie. On n’écrit pas des chansons comme on va chez son psy. Olivia Ruiz parle d’elle et des autres, d’elle à travers les autres, des autres à travers elle. Elle parle de nous. Chaque mot y est choisi. Pesé. Déposé. Avec précision et délicatesse. Chanter plutôt que dire. Pudeur des émotions face à la grandeur des sentiments. Se battre encore et encore contre les nondits. Elle reviendra quelques jours plus tard à Paris. Pas longtemps. C’est décidé. Tout se passera ailleurs. Libre. Insaisissable. Elle a trouvé le chemin. Cuba encore. Bogota une fois. Los Angeles beaucoup. Les rencontres étaient trop belles. Elles nécessitaient plus de temps. Des images qui reviennent comme des flashs. Les nuits à danser sur les trottoirs de La Havane, les collines verdoyantes étendues autour de Trinidad, les heures passées dans les bus, les avions, les aéroports, la plage de Venice Beach, les chambres d’hôtels, les pensions familiales, les vies racontées, les histoires échangées, et ce homestudio de la cité des anges qui apparait comme par magie, des musiciens de passage, d’autres choisis, des discussions interminables, des négociations sonores, l’enregistrement. Les doutes se sont transformés en convictions. « Le calme et la tempête». Une ligne supplémentaire dans l’histoire d’Olivia Ruiz. Une ligne mais pas n’importe laquelle. Une ligne qui rattrape celles de sa main parcourues par l’œil aiguisé d’une Bruja de l’arrière pays cubain qui lui fit dire à la lumière de sa sagesse de vieille femme « Laisse faire la vie et tout ira bien ».LA LUCIOLE - Dossier de presse Janvier-Juin 2013 7
Mercredi 13 mars 2013 Concert Découverte Tarifs: 8€ ou gratuit si choix abonnéTarif Solidaire:1 Ticket Culturel Solidaire + 2€= concert à 4Théodore, Paul & Gabriel21h
Si Crosby Stills & Nash avaient eu trois filles avec la divine et tragique Karen Dalton, elles se seraient appelées Théodore, Paul & Gabriel. On objectera que ce ne sont pas là des noms de filles ! Certes, mais dans un monde qui n’en finit plus de considérer que lamusique, entre autres choses essentielles, est quelque chose de bien trop sérieux pour être confié au deuxième sexe, le trio a choisi de masculiniser ses prénoms respectifs.  Paul (ine) Thomson joue de la guitare électrique  Théodora de Lilez joue de la basse et écrit des scénarios en attendant de les réaliser  Clémence Gabriel, comédienne, guitariste et chanteuse lead, pèse quelque chose comme un demi bras de Big Mama Thornton, alors comment expliquer que cette silhouette gracile aux yeux clairs chante le blues avec autant de conviction hantée et de blessure de l’âme? C’est là tout le mystère et la grâce de Théodore, Paul & Gabriel, la conjonction inespérée de trois jeunes parisiennes qui revitalisent le folk rock avec la candeur des débutantes et le savoirfaire inné de celles qui sont prédestinées. L’acte de naissance de Théodore, Paul et Gabriel se passe dans un café qui jouxte Science Po. Pauline y suit assidument un cursus universitaire, Clémence, de son côté, hante plus souvent le dit débit de boisson que les amphis, et puis ce jour là, une chanson de BB King passe à la radio (ce qui est déjà de bonne augure). L’une s’écrie «J’adore BB King»! L’autre rétorque «moi, je sais la jouer à la guitare ! ». La première poursuit : « Moi aussi, alors rendezvous chez moi demain à huit heures ». Aucune des deux filles n’imagine un jour faire de ces moments privilégiés un projet à long terme, il s’agit juste de jouer de la guitare ensemble, et de chanter. Et puis, avec le temps, l’envie prend corps. Pour cela, il faut se renforcer: Théodora est la première à se couler dans le moule de ce qui s’appelle encore Monsieur S et qui va connaître la géométrie variable constitutive de tous les groupes en croissance. Une pianiste classique, une théorie de batteurs, d’auteurs et de guitaristes solistes vont se frotter au projet, qui finalement se conforte autour du noyau dur de ces prénoms génétiquement modifié à la testostérone. Cette période de gestation dure trois ans, le temps de digérer les influences à travers les reprises que l’on s’applique à rendre dignes de leurs modèles: Joplin, Beatles, Stones, Patti Smith, Clapton… Et puis se nourrir des fétiches, Buddy Holly, Neil Young, Fleetwood Mac… Ce qui n’empêche pas le trio d’être des filles de leurs temps, et de citer des goût actuels qui englobent les Fleet Foxes, Other Lives et les Villagers, Brigitte ou Sébastien Tellier pour leurs rares goûts en français dans le texte, avec une passion partagées des trois pour la troublante Anna Calvi.
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Des reprises, ellespassent à la composition, qu’elles pratiquent ensemble, brodant sur une idée de l’une des harmonies des autres, pour aboutir à ce premier jet mûri de chansons soyeuses et vaillantes. Sur la foi de ces pépites et de prestations scéniques convaincantes dansl’univers modeste des groupes débutants, Theodore, Paul & Gabriel décroche un contrat d’édition avec Morgane Music, et de disque avec son pendant Belleville Records, deux nouvelles entités de production dont elles sont les premières recrues. Pierre Guimard (réalisateur de Lily Wood & The Prick, musicien de Keren Ann ou JeanLouis Aubert…) a réalisé leur premier EP « The Silent Veil », sorti en France en novembre 2011. The Silent Veil EP est également sorti au printemps 2012 aux EtatsUnis. La marque américaine « Madewell» a déjà choisi l’une de leurs chansons («My Friend ») pour habiller une de leurs publicités. Depuis la sortie de l’EP, le trio s’est produit dans certaines des salles les plus prestigieuses de Paristel que l’Olympia pour le festival des Inrocks, l’Alhambra en première partie des Clap Your Hands Say Yeah, ou encore le Casino de Paris en première partie de Lilly Wood And the Prick. La presse s’est très rapidement intéressée au projet et de nombreux articles sont parus –Les dans Inrockuptibles, ELLE, Grazia, Glamour, l’Express Style, Guitarist Magazine, MarieClaire, Modzik…Le groupe a également été invité sur plusieurs radios et plateaux de télévision (dont celui de Taratata). Au printemps 2012, Théodore, Paul & Gabriel ont enregistré leur premier album avec toujours Pierre Guimard à la réalisation, la sortie étant prévue pour Septembre 2012.Par JeanEric Perrin
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Vendredi 15 mars 2013Tarifs: Abonné 20, sur réservation22€, sur place25€Tarif Solidaire: 3 Tickets Culturels Solidaires +4€ = concert à10BB Brunes21h
Rocks depuis leur premier concert, inventifs dans la forme, définitivement expérimentés, et ce coupci clairement surprenants avec ce nouvel albumLong Courrier, les BB Brunes tracent leur route et confirment l'essai album après album, en faisant évoluer une musique toujours personnelle et naturellement de plus en plus mature. Décembre 2007 : Une salle de lycée parisien, un cours de physiquechimie qui s'éternise dans l'aprèsmidi, toute la classe s'endort à petit feu... Seul mon voisin de table, Adrien Gallo, gratte une chanson, comme un fou, sur un intercalaire de classeur. Nous avons 17 ans et Adrien est inspiré. Très inspiré. C'est cette énergie qui anime clairement chaque membre des BB Brunes depuis leur premier album, leur premier concert au Gibus et leur premier bœuf ensemble à 13 ans... Ils ont encore cette énergie et de plus en plus de cordes à leur arcet guitares respectives. Composer, jouer, chanter et changer aussi, mais toujours ensemble...C'est ce qu'ils font. Depuis cette époque le groupe a connu les longues tournées, les festivals, le succès avec deux disques de platine, les exigences des enregistrements studio et s'est ainsi construit une expérience solide. Et c'est grâce à cette force commune qu'ils peuvent se permettre d'inventer à chaque composition et prendre de réels risques musicaux. On se souvient des violons venus envouter leur deuxième albumNico Teen Love, des accords indiens quasi psychédéliques du début deQuart D'heureou de l'humour noir de leurGare au Loup. C'est toujours avec cette envie de grandir et d'explorer de nouveaux horizons, de nouvelles possibilités musicales que les BB Brunes s'affirment comme un groupe réellement évolutif mais toujours sincère, un groupe qu'on a simplement envie de suivre, comme on suivrait des potes...C'est ce que j'ai fait. Long Courrier, c'est 12 titres rageurs, planants, nostalgiques, poétiques, électropop et puissants qui ont tous en commun la réelle surprise d'un nouveau style. Les textes sont les plus poétiques qu'Adrien ait écrits. Il va plus loin dans les images, joue plus que jamais avec les allitérations, les mots et les rythmes. La mélodie prenante et vive deCoups et Blessuresnous reste en tête comme ferait un bon tube dePrinceet ouvre à quelque chose de plus grand, de plus lointain et, à l'image de son titre (Long Courrier), de plus universel encore que les deux premiers albums du groupe. Grande Rioréussit ce pari difficile en conciliant sonorités bien aiguisées, rappelant presque l'univers des Strokesà certains instants, avec une ambiance définitivement aérienne et planante. De son côtéRue de Buci balance sur un tempo lent, assuré par Karim à la batterie, et pose avec fluidité un texte envoutant sur ce fond rock qu'on adore.Les peines de cœur adolescentes se sont muées en contes, parfois douloureux, mais toujours profondément poétiques. L'humour décalé deLala Queenflirte avec certains titres Gainsbourg, dans cette même rythmique libérée et ce flegme très «frenchie». Les instruments sont bien dosés et les inventions fusent de titre en titre. On sent que l'enregistrement de l'album a été dirigé avec lucidité et la précision des grands. Ce qui ne surprend qu'à moitié lorsqu'on apprend que le réalisateur n'est autre qu'Alan O' Connell, fraîche recrue deMark Ronsonet producteur musical deGossip,Singtankou encorePaul McCartney. Les nappes entraînantes et presque eighties d’Aficionadonous renvoient à un univers cinématographique proche d'unDrivequi aurait rencontré le bon scénario d'unEtienne Dahorevisité. Alors que l'acteur principal de Long Courrierest définitivement la voix d'Adrien, qui a pour seule réplique la basse psyché et classe de Bérald. La révélation masculine c'est la ballade de Félix surHémophilequi nous dévoile un timbre touchant et fêlé digne d'unLuke Pritchard. L'intrigue du script s'épaissit encore avecPolice Déprime, un film rétro de flics américains, ça c'est sûr, mais comme parfois chezDylanle propos semble aller plus loin, nous dépasser presque, et donne envie de poursuivre l'enquête jusqu'au bout. ème Le cinéma est une bonne métaphore pour parler de ce 3 album, il est en tout cas une vraie «nouvelle vague» dans le paysage musical du groupe, un nouveau souffle qu'on découvre avec étonnement et une réelle délectation, en se disant simplement que d'autres surprises sont surement à prévoir avec les BB Brunes dans un avenir proche...Tenter de percer le mystère en réécoutant en boucle ceLong Courrier… c’est ce que je fais.Pierre NineyLA LUCIOLE - Dossier de presse Janvier-Juin 2013 10
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