OUAT Webzine N°2
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Description

La culture est une chose qui s'améliore de jour en jour. On explore des chemins inconnus, des vois confortables comme des voies qui nous paraissent sombres. Mais la culture se forge avec l'aide des autres. Les autres ici, c'est l'équipe d'OUAT. Plongez avec nous dans le monde de la mode vintage et du Burlesque. Vivez des retours sur scène comme celui de Black Sabbath. Partagez avec nous les joies (ou non) de la 3D et l'évolution de l'écurie Disney. mais surtout, venez découvrir encore et encore des artistes comme ET+ et les tout premiers pas de Soulweepers. One Upon a Time...

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Publié par
Publié le 18 juillet 2012
Nombre de lectures 77
Langue Français
Poids de l'ouvrage 11 Mo

Extrait

webzine
ET +
écurie disney
VIntage
BURLESQUE
Soulweepers
CIné 3D
black sabbath
N°2

2 | OUATwebzine

OUATwebzine | 3
EDITO // La culture est
une chose qui s’améliore de jour en jour.
On explore des chemins inconnus, des
voies confortables comme des voies qui
nous paraissent sombres. Mais la culture
se forge avec l’aide des autres. Les autres
ici, c’est l’équipe d’OUAT. Plongez avec
nous dans le monde de la mode vintage et
du Burlesque. Vivez des retours sur scène
comme celui de Black Sabbath. Partagez
avec nous les joies (ou non) de la 3D et
l’évolution de l’écurie Disney . Mais surtout,
venez découvrir encore et encore des ar-
tistes comme ET+ et les tout premiers pas
de Soulweepers. Once Upon A Time...
// Florian Bahuet

4 | OUATwebzine
Sommaire
//Cinéma 3D
Bienvenue dans la troisième dimension 6
//Burlesque
10
//Black Sabbath
Le retour de Black Sabbath 14
//Soulweepers
La nouvelle BD par Thomas Artis 18
//ET+
ET+ nous scotche au palais des congrès 20
//L’écurie Disney
Les stars de disney d’hier et d’aujourd’hui 26
//Le carnet mode de M
Retour vers le passé 30

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equipe
//Rédacteur en chef
Florian bahuet
//Chargé de communication
Pauline Mizon
//Illustrateurs
Morgane Alaimo
Thomas Artis
//Chroniqueurs
Aurore Monclin
Alice Leroy
Emmanuelle Jourdan
Mathilda Dupuis
Morgane Alaimo
Pauline Mizon
Sandy Denis
//Couv’ par ET+
//OBS’0, huile et aérosol, 130x130cm, 2011

6 | OUATwebzine Cinéma 3D
Bienvenue
dans
lA
3ème
dimension
Texte // Sandy Denis

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DÉFINITION
Il est nécessaire d’expliquer ce qu’est exactement la 3D, c’est-à-
dire 3 dimensions. On a tendance à confondre «image 3D» et «image en
relief» :
- l’image en relief est obtenue grâce à des procédés de fltres optiques
(par exemple, les lunettes en plastique dont un «verre» est vert et l’autre
rouge, qui donnent une impression de relief à des images spéciales,
mettant au premier plan le sujet de l’image et en arrière-plan le décor),
qui donnent ainsi une illusion de profondeur de champ, ainsi que de
relief.
- Une image en 3 dimensions est une image défnie sur trois axes que
l’on pourrait appeler longueur, hauteur et profondeur. Le monde que
nous percevons est aussi en 3 dimensions, puisqu’il est défni sur ces
trois axes, de même que toutes les représentations de ce monde (photos,
flms…), mais aussi toute image utilisant différents procédés tels que
la perspective sur les dessins, ou encore les images de synthèse. Celles-
ci sont toujours en 3D, même si les supports où elles fgurent (papier,
écran…) sont des plans défnis par seulement une longueur et une
largeur, c’est-à-dire deux axes.
La 3D utilisée pour les images de synthèse est néanmoins
différente. Contrairement aux dessins en perspective ou aux dessins en
relief, où le «monde» en 3 dimensions (en vérité, en quatre dimensions
en ajoutant le temps) représenté n’est qu’une amélioration de l’image
2D d’origine, le monde virtuel en trois dimensions n’est en aucun cas
une extension d’une image 2D. Le mécanisme est ici inversé, et l’image
en deux dimensions obtenue n’est que le sous-produit du ‘’monde
virtuel’’ en 3D. Et une maquette en trois dimensions permet de générer
autant d’images 2D que l’on souhaite, chaque image ainsi obtenue
correspondant à un emplacement de la caméra. On peut également
avoir affaire à une image 3D «volumique», qui, contrairement à une
image 3D classique, donne une valeur à tous les points de l’espace, et
pas uniquement à la surface des objets, afn de pouvoir visualiser non
seulement la surface des objets, mais aussi de l’intérieur de ces objets.
HISTORIQUE
Le cinéma 3D a déjà été tenté dans les années 50 et 60 mais le
premier homme à avoir essayé fut le britannique Charles Wheastone
qui a décrit de la stéréoscopie. Nous sommes en 1838 et il va également
mettre au point le tout premier stéréoscope. Celui-ci consiste en deux
grand miroirs formant un angle contre lequel s’appuie l’utilisateur, et à
travers desquels il fut alors possible de percevoir une image en relief.
Mais il faudra pourtant attendre encore de longues années pour que son
invention donne naissance au cinéma 3D.
En 1844, le physicien anglais David Brewster, inventeur du
kaléidoscope, améliora la stéréoscopie à réfexion de Wheatstone pour
la remplacer par un système de stéréoscopie à réfraction. Son système
portable se popularise une dizaine d’années plus tard en France et en

8 | OUATwebzine
Angleterre.C’est en 1858 qu’a lieu la première projection d’images fxes
en relief, celle de l’inventeur des anaglyphes, le physicien d’Almeida. Le
professeur rendit possible la perception d’images stéréoscopiques sur
un écran à l’aide de simples fltres verts et rouges.
Aussi en 1891, Louis Ducos du Hauron, un photographe français,
achève de mettre au point le principe de l’anaglyphe qui permet de
superposer deux images pour recréer une image en relief.
Mais c’est à William Friese-Greene, que l’on doit la création d’images 3D
en mouvement, en 1898.
Il faut attendre les années 50 pour que le cinéma stéréoscopique
devienne en vogue, avant de sombrer à nouveau dans l’oubli, certains
flms n’ayant jamais été diffusés. En 1954, sort Le Crime était presque
parfait d’Alfred Hitchkock. Il a été tourné pour la 3D, avec deux
caméras, une par œil, avec une paire de lunettes spéciales à mettre par
le spectateur pour la projection. Mais à sa sortie, le procédé étant passé
de mode, Warner décida de ne pas faire de projection 3D.
On assiste aujourd’hui à une transition de modèles de cinémas 3D
plus ou moins expérimentaux vers de véritables circuits commerciaux
de diffusion, où les versions 3D des flms sortent en même temps que
celles en 2D. L’accroissement du nombre de cinémas capables de
projeter des flms en relief a augmenté de manière signifcative ces
deux dernières années, l’industrie cinématographique y voyant une
opportunité majeure de développement. DreamWorks Animation a
même récemment annoncé son intention de produire tous ses flms en
vue stéréoscopique à partir de 2009.
ON DIT NON À LA 3D...
D’après une étude, à l’aube de 2013, la moitié des salles
dans le monde seront équipées numériquement. L’industrie
cinématographique américaine est depuis quelques années confrontée
à de sérieux problèmes d’investissement et de proft.D’abord
l’investissement dans un nouveau matériel ne leur serait pas
directement proftable car ils n’économiseraient ni à court ni à moyen
terme, puis le spectateur aussi consommateur ne gagnerait rien. En
effet, à l’inverse du passage du muet au parlant, du noir et blanc à la
couleur ou de l’amélioration du confort même des fauteuils, qui ont
tous été entrepris pour le simple plaisir du spectateur, le passage de
l’argentique au numérique ne comporte aucun avantage notable.
Tout comme l’a été l’invention du Cinemascope il y a 50 ans, la 3D
est plus considérée comme un moyen de sauver le navire que comme
un véritable atout artistique. Jusqu’à aujourd’hui, nous avons eu droit
à plusieurs flms d’animation 3D tels que, Monster House, Bienvenue
chez les Robinsson, et même une ressortie en 3D d’un classique,
L’Etrange Noël de Mr Jack, sans que ceux-ci n’utilisent la 3D comme un
élément évident de la mise en scène. Le succès public est cependant
au rendez-vous, et Hollywood a décidé de lancer plusieurs projets en
même temps de flms 3D.

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TOUT EN LUI DISANT OUI.
Une nouvelle lutte contre le piratage : l’industrie
cinématographique pense avoir trouvé le remède miracle. Pour les
studios, c’est une assurance contre le piratage. Pour les distributeurs,
c’est la garantie pendant encore quelques années d’une médiatisation
positive grâce à la 3D, avant que la curiosité des spectateurs ne s’arrête.
Pour les salles, c’est une marge supplémentaire non négligeable à
chaque ticket (3 euros en plus du prix initial).
Chez les constructeurs d’écrans (Samsung, Philips, LG...), ils
fabriquent leurs nouveaux matériels pour que la 3D soit accessible chez
les particuliers. Ainsi dans 10 ans elle sera devenue un accessoire de la
vie quotidienne.
Un autre bien fait de la projection numérique, celle-ci supprime
l’instabilité de la projection due à l’usure de la pellicule et à
l’imprécision mécanique des perforations, elle supprime les rayures et
les poussières.
La projection vidéo polarisée est aussi un plus. On polarise la
lumière de sorte que l’écran renvoie deux images, une projetée en e polarisée verticalement, et l’autre horizontalement. Les fltres
des lunettes se chargent alors de ne laisser passer que qu’une seule
des lumières pour chaque œil. La qualité du relief est excellente et les
lunettes sont peu onéreuses. Seul le coût d’investissement du système
se révèle assez conséquent. Aujourd’hui, il existe 280 salles de cinéma
à travers 38 pays. C’est aussi le seul dispositif actuellement présent en
France.

Burlesque10 | OUATwebzine
Texte // Mathilde Dupuis

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