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De la camera obscura aux frères lumière
LE PETIT JOURNAL
« Silence on tourne ! » s’écrit le réalisateur dèsque la caméra est en route. Mais connaissez-vous l’origine de cette expression? Pour comprendre, il faut se plonger dans l’histoire des techniques cinématographiques. L’invention de l’appareil cinématogra-cette fois-ci, la source lumineuse est à e phique a mobilisé au long du XIXsiècle l’intérieurde l’appareil et l’image se forme de nombreuses disciplinestelles àl’extérieur. que l’optique, la chimie ou la mécanique. IlLa lanterne se compose d'une caisse emprunte des éléments techniques etcontenant une source lumineuse – à scientifiques à la chambre noire, à lal'époque une bougie – dont la lumière est surface sensible et au support de laconcentrée au moyen d'un miroir concave, photographie, à la lanterne magique et auxleréflecteur, vers un support transparent, jouets optiques.sur lequel sont peints ou tracés des dessins.  Unsystème de lentilles dévie les rayons 1. La camera obscuralumineux issus de ces dessins, qui peuvent ainsi être projetés, agrandis, sur un écran. Le père jésuite allemand Athanase Kircher divulgue le fonctionnement de la lanterne magique dans la deuxième édition de son Ars magna lucis et umbrae(1671). Mais sa description est inexacte, sans doute dans l'intention de conserver une part de secret. Le premier croquis vraisemblable de lanterne magique est de la main du savant hollandais Christiaan Huygens (1664). Pendant plusieurs siècles, elle est Dans la chambre noire, l'image inversée l'instrument des cabinets de curiosité et obtenue par le passage des faisceaux demeure réservée à une élite. Comment se lumineux à travers un simple trou, le passe une séance? Au milieu de la salle, sténopé, est peu lumineuse. Dès la une grande toile sépare les spectateurs de Renaissance, on a pu substituer au sténopé l’opérateur qui tient à la main la lanterne un système optique constitué de lentilles magique, dont les verres représentent une jouant un rôle équivalent au cristallin de scène. l'œil : l'objectif. Celui-ci organise lae Au XVIIsiècle, l'écran passe des trajectoire de la lumière en déviant les mains des savants à celles des hommes de rayons selon un certain angle, de façon à ce spectacle. En France, on note les ombres qu'ils convergent pour former l'image. La de Séraphin (entre 1772 et 1790) et, plus convergence des rayons lumineux est encore, les fantasmagories du Belge définie par ladistance focalede l'objectif. Étienne-Gaspard Robert, dit Robertson L'objectif régule en outre la quantité de vers 1795, dont la lanterne magique, très lumière qui parvient à l’écran au moyen perfectionnée, est appelée Fantascope. Il d'un «robinet à lumière», lediaphragme. associe à ses images de grandioses effets Il effectue enfin la mise au point de l'image sonores et la voix d’un ventriloque. Ses inversée du monde extérieur qui s'inscrit représentations au Palais Royal remportent sur cet écran. un vif succès. 1Camera obscura, vers 1805. Inv. 1806 2. Les lanternes magiques Le principe de la chambre noire est repris et perfectionné dans la lanterne magique:
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