TOUT VA TRÈS BIEN...

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Extrait

Le directeur des systèmes d’armes, Laurent Giovachini, a reçu les organisations

syndicales ce 10 septembre 2008 pour la réglementaire commission

d’information et de concertation des personnels civils. Il était entre autres

accompagné des directeurs des Unités de Management (UM) NAV, HELI, AERO,

TER, COE, ESIO et des chefs de service du Service Central d’Achats (SCA), de

la Sous-Direction Gestion Programme (SDGP).

DSA

Après les déclarations liminaires des organisations

syndicales, le directeur des systèmes d’armes a pré-

cisé qu’il tentera de répondre le plus précisément

possible aux questions CFDT pour ce qui le concerne

(périmètre DSA) et nous fera part de son ressenti pour

ce qui concerne la DGA.

Même si l’essentiel des forces de la DSA est concen-

tré sur Bagneux, le DSA a précisé qu’il était attentif

à toutes les équipes de la DSA (parfois très petites)

réparties au travers de ce qu’il a nommé les « confettis

de l’empire ».

B

ILANS

Le directeur a rappelé que la DSA a collectivement

contribuer à l’équipement de nos forces armées, avec

des réussites dont elle peut être fière, notamment en

2008 : la notification d’un contrat de partenariat

public privé (une première à la DSA) pour la forma-

tion de pilotes (UMHELI); la sortie du 100ème AMX10RC

rénové et celle du premier nouveau véhicule VBCI

(UMTER) ; la mise en service du nouveau système

de numérisation du champ de bataille (UMESIO) ; la

notification d’un marché d’acquisition d’un « petit »

drone destiné à des opérations spéciales… mais aussi

le contrat passé par l’UM AERO pour le renouvelle-

ment de la flotte gouvernementale. Si le programme

du 2ème porte avion est arrêté, d’autres programmes

permettent d’assurer son plan de charge de l’UM NAV

comme le contrat « torpilles lourdes » ARTEMIS avec

l’industrie franco-italienne.

Malgré les difficultés budgétaires, le directeur cons-

tate que depuis son arrivée à la tête de la DSA, celle-

ci est beaucoup plus réactive dans la notification des

contrats et a su réduire les retards qui sont aujourd’hui

en moyenne inférieurs à 1 mois et demi. C’est là un

progrès très significatif. La DSA étaient déjà efficace

sur les coûts (prix forfaitaire), elle l’est désormais aussi

sur les délais. C’est le résultat d’une performance

collective a-t-il précisé.

L’

ÉVOLUTION DE LA

DSA

Le mode de fonctionnement obtenu avec à la mise

en place d’une organisation en unités de manage-

ment (UM) et le regroupement de la DSA sur un site

unique (Bagneux), donne entière satisfaction ; même

si, le directeur en convient, cela pose des contraintes

aux personnels (problème d’accès en transport et

temps de trajet).

Il n’est pas prévu que la DGA remette en question

cette organisation; ni envisagé de redécouper

géographiquement la DSA et ses proches services

balnéolais.

L

A

DGA

APPELÉE À DEVENIR UNE DIRECTION

Pour la DGA, il n’y a pas de changement de statut

à l’ordre du jour. En devenant direction, elle verra,

selon le DSA, sa place réaffirmée au sein du ministère.

Son rôle au COMEX reste entier. Il s’agira plus d’un

changement de vocabulaire.

La mise en place du comité ministériel d’investisse-

ment (CMI), début 2009, répond aux critiques d’opa-

cité des positions CEMA-DGA face au Ministre. Au sein

de ce nouveau comité, chaque membre jouera plus

clairement son rôle (un CEMA prescripteur du besoin,

un DGA proposant des solutions et responsable des

programmes, et un Ministre qui sera en mesure de

faire ses propres choix). Ce CMI traitera également

du MCO et des PEA (Plan d’Etudes Amont). Sa mise

en place devra permettre de simplifier, voire de sup-

primer, certains comités d’ordre inférieur.

P

LAN DE CHARGE DE LA

DSA

L’élaboration de la loi de programmation militaire

(LPM) est en cours avec le CEMA pour proposer la

meilleure mise en phase (calendrier) des programmes

d’armement à venir. Cette élaboration mise sur la

prise en compte des « bénéfices » dans les budgets

de l’état apporté par les exportations des industriels

de l’armement.

Le directeur admet que le « resserrement de la

Défense » n’évitera pas de revoir certains program-

mes.

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