Accélération de la croissance des aires urbaines de Provence-Alpes-Côte d Azur
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Accélération de la croissance des aires urbaines de Provence-Alpes-Côte d'Azur

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Après la moindre croissance démographique des années 90, la période 1999-2005 se caractérise par un dynamisme soutenu des principales aires urbaines de la région. Il est particulièrement fort dans les aires urbaines de Nice et d'Avignon, un peu moins pour celles de Marseille-Aix-en-Provence et de Toulon. Le nombre de logements croît encore plus vite que la population et le poids des résidences principales progresse.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 12
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

SUD INSEE
N° 110 - octobre 2007 l'essentiel
Accélération de la croissance
des aires urbaines de
Provence-Alpes-Côte d'Azur
les départements du Gard, des Bou-Après la moindre croissance démo-
(2)ches-du-Rhône et du Vaucluse) .
graphique des années 90, la pé-
riode 1999-2005 se caractérise par
Forte attractivité des aires
un dynamisme soutenu des princi-
urbaines de Nice et
pales aires urbaines de la région. Il d’Avignon
est particulièrement fort dans les
Globalement, depuis 1999, la popula-aires urbaines de Nice et d’Avi-
tion des ménages a crû d’environ 0,8 %
gnon, un peu moins pour celles de paran en Provence-Alpes-Côted’Azur,
à peu près au même rythme queMarseille-Aix-en-Provence et de
Rhône-Alpes, mais moins rapidement
Toulon. Le nombre de logements
queleLanguedoc-Roussillon(+ 1,4 %).
croît encore plus vite que la popu- La croissance démographique des aires
urbaines de Marseille-Aix-en-Provencelation et le poids des résidences
et de Toulon se situe en dessous de la
principales progresse. moyenne régionale, alors que celles de
Nice et d’Avignon sont plus rapides.
La population des ménages de l’aire ur-La région Provence-Alpes-Côte d’Azur
er bainedeMarseille-Aix-en-Provences’é-comptait, au 1 janvier 2005, 4751000
erlevait, au 1 janvier 2005, à 1529000habitants. Cette population comprend
habitants, soit 52000 de plus qu’au re-4628000 personnes occupant un loge-
censement de 1999 (+0,6% par an). Lament ordinaire, que l’on définit comme
moitié de cette population réside à Mar-population des ménages. C’est sur cette
(1) seille,quicontribuepourenviron40%à (97% de la population ré-
l’augmentation de population constatéegionale) que porte la présente analyse,
dans l’aire urbaine depuis six ans.centréesurlesprincipalesairesurbaines.
Aix-en-Provence y participe pour 10%.
La population marseillaise augmenteTrois habitants de la région sur quatre
un peu moinsvite(+ 0,5 %paran)querésident dans l’une des quatre princi-
l’ensemble de l’aire urbaine, cellepales aires urbaines, Marseille-Aix-en-
d’Aix-en-Provenceunpeuplusrapide-Provence (82 communes), Nice (117
ment (+ 0,7 %).communes), Toulon (39 communes) et
Avignon (44 communes, réparties dans
Le nombre d’habitants supplémentaires
estdumêmeordredans l’aireurbainede(1) Une autre composante de la population réside en com-
munautés (foyers de travailleurs, maisons de retraite, rési- Nice(+51000,soit+0,9%paran),qui
dences universitaires, casernes, maisons de détention...)
ou en habitations mobiles (gens du voyage, mariniers,
sans-abris). Elle est estimée à 123 000 habitants, mais ne (2) On désignera parfois l’aire urbaine par sa ville-centre,
peut encore être ventilée à un niveau infrarégional. par souci de commodité.
© Insee 2007SUD INSEE
N° 110 - octobre 2007l'essentiel
La croissance démographique se diffuse
dans les zones aisément accessibles
Entre 1999 et 2005, la population a augmenté
dans la quasi-totalité de la région Provence-
Alpes-Côte d’Azur. Marseille, la Camargue, le
nord Luberon et la plupart des zones enclavées
alpines, qui perdaient des habitants dans les an-
nées quatre-vingt-dix, en regagnent à nouveau.
L’étalement urbain se poursuit dans le couloir
rhodanien et le long du littoral, où se situent les
quatre aires urbaines étudiées : la densité de po-
pulation augmente, assez loin à l’intérieur des
terres, dans les arrière-pays varois (+ 2 à 4 habi-
2
tants supplémentaires au km chaque année
entre Brignoles et Draguignan) et niçois, et dans
le sillon durancien autour de Manosque (+ 1 à 2
2
habitants par an au km ). Cette croissance
gagne également de nouveaux territoires moins
urbanisés, s’accélérant notamment dans le nord
Vaucluse ou la haute vallée de la Durance.
er Avec 17 000 résidants supplémentai- rieur du Var, autour de Brignoles,atteint 963000 habitants au 1 janvier
res, l’aire urbaine d’Avignon dépasse connaît en effet une croissance périur-2005. La croissance urbaine globale
s’organiseautourdetroiscomposantes: dorénavant 300 000 habitants. Son baine particulièrement rapide en raison
une population en augmentation dans tauxdecroissanceannuelmoyenestde de l’influence des zones urbaines pro-
1,0 % par an, légèrement supérieur à ches de Marseille-Aix-en-Provence etlesvilles-centre(plusde4000habitants
celui de sa ville-centre (+ 0,9 %). deToulon.Acontrario,celled’Avignon,supplémentairesàNiceetGrasseensix
qui regroupe la moitié de la populationans, plus 3000 à Cannes), une expan-
départementale pour sa partie vauclu-sion des villes proches, qui connaissent
La population desdes taux de croissance particulièrement sienne, se développe plus rapidement
métropoles voisines croîtélevés, et un étalement urbain au profit que l’ensemble du Vaucluse (+1,0%
cependant plus rapidement contre +0,8%par an).des zones de la périphérie aisément
accessibles.
L’évolution démographique des aires Parcomparaison,lapopulationdesmé-
urbaines de Marseille-Aix-en-Provence nages de l’aire urbaine de Marseille-Deux fois moins peuplée que l’aire ur-
baine de Nice, ou trois fois moins que et Nice est similaire à celle de leur dé- Aix-en-Provence croît un peu moins
Marseille-Aix-en-Provence, l’aire tou- partement respectif, ce qui est somme vitequecelledeLyon,detaillesimilaire
toute logique car leur population repré- (+0,8% par an). Parmi les aggloméra-lonnaise croît néanmoins de 21000 ha-
sente respectivement 82% et 93% du tions d’environ 500000 habitants, l’é-bitantsensixans(+0,6%paran),dont
total départemental. En revanche, l’aire volution de l’aire toulonnaise se situelequartàToulon,pouratteindreunepo-
urbainetoulonnaise(54%delapopula- juste au-dessus de celle de Grenoble,pulation des ménages de 574000 habi-
tants.Lacroissancedelaville-centreest tion varoise) croît presque deux fois mais bien en dessous de Montpellier
légèrementinférieure(+0,5%paran)à moins vite que son département (+1,5%paran).Pourlesairesurbaines
(+0,6% contre +1,1% l’an): l’inté- de 200000 à 300000 habitants, cellecelle de l’aire urbaine qui l’englobe.
d’Avignon,endépitdesonforttauxan-
nuel d’évolution, est dépassée par sa
voisine nîmoise (+1,5%).
L’attractivitédesrégionsdusudestune
desraisonsmajeuresdeleurdéveloppe-
ment démographique. Elle se vérifie
également en milieu urbain: lapart des
"nouveauxarrivants"(lespersonnesqui
résidaient en dehors de la région cinq
ans auparavant) atteint 8% dans l’aire
urbaine de Marseille-Aix-en-Provence,
9% dans celle de Toulon, 10% dans
celledeNice(dontunsurquatreenpro-
venance de l’étranger) et 11% dans
celle d’Avignon. Pour cette dernière, à
chevalsurdeuxrégions,lesmouvements
© Insee 2007SUD INSEE
N° 110 - octobre 2007
l'essentiel
la région dans son ensemble (47 % de
moinsde40 ans) : lenombredemoins
de 20 ans y augmente deux fois plus
que l’ensemble de la population des
ménages et celui des 60 ans ou plus
deux fois moins.
La population vieillit également dans
les aires urbaines des régions voisines,
avec notamment le creux de la généra-
tion de 20 à 39 ans. Elles demeurent
néanmoins nettement plus jeunes que
cellesdeProvence-Alpes-Côted’Azur:
56% de la population des ménages est
âgée de moins de 40 ans dans les aires
urbainesdeLyon,GrenobleetMontpel-
erlier au 1 janvier 2005.interrégionauxsontlogiquementélevés. Parmilesairesurbaines,deuxprésentent
Ces taux sont comparables à ceux un profil plus jeune que celui de la ré-
d’autres agglomérations dynamiques gion: Marseille-Aix-en-Provence, avec Quatre bacheliers pour
(Lyon, Grenoble, Nîmes), mais infé- 51,4% de moins de 40 ans, et Avignon dix habitants dans les
rieurs à celui de Montpellier (15 %). (51,2%), contre 48,6% à l’échelle ré- aires urbaines de Marseille-
gionale.Surcesdeuxterritoires,lapopu- Aix-en-Provence et Nice
lation âgée de 40 ans ou plus augmente
Un vieillissement accéléré dans cependant un peu plus rapidement que Le niveau d’étude de la population des
dans l'aire toulonnaise celledesmoinsdevingtans. ménages a fortement progressé entre
1999 et 2005. En Provence-Alpes-Côte
Dans la région, comme un peu partout Lapopulationdel’airetoulonnaiseest, d’Azur, si la pro

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents