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Baserrietako biziguneen antolaketa. Habitat rural et établissements humains. Pierre LABORDE. Geografoa – Unibertsitateko erakaslea. Géographe ...

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Baserrietako biziguneen antolaketaHabitat rural et établissements humains Pierre LABORDE Geografoa – Unibertsitateko erakaslea Géographe – Professeur d’Université
Ondarearen egunak Journées du patrimoine Irisarri 1994 Mintzaldien txostenak Actes des interventions
La variété des terroirs et la diversité du relief ainsi que l'évolution historique font que le Pays Basque offreplusieurs types d'établissements humains. Chacune des quelques cent cinquante communes rurales qu'il comprend possède un ou plusieurs groupes de maisons, de taille inégale, et un habitat dispersé.
Villages, quartiers, fermes isolées et bergeries
Le village est un groupement de maisons suffisamment compact, même si leurs murs ne se touchent pas, pour présenter un minimum d'organisationen rues et places et avoir ainsi une structure de type urbain. Les créations volontaires comme LabastideClairence, ouencore Ainhoa offrent une forme plus ordonnée. Le caractère"urbain"se trouve renforcé par l'association de "la place"e la mairie et de l'écoleet son fronton, de l'égliseet son cimetière, d ainsi que de quelques commerces ou services.Le noyau de peuplement y est aussi suffisamment important pour ne pas comporter moins d'unecentaine d'habitants.
Les villages se situent de préférence dans les fonds de vallée ou de bassins et au centre de leur terroiragraire. La plupart sont modestes. La vallée du Saison présente le meilleurexemple d'habitatgroupé au milieu de terroirs homogènes organisés parrapportàaancienne vie collective quilui et sur la base d'une marqué lespaysages ruraux actuels.Cize et Mixe constituent aussi des pays de villages qui occupent une position dominante au centre de leurs finages. Mais ces villages peuvent faire illusion car beaucoup sont très peu peuplés et ne réunissent guère que quelques maisons autour d'une petite église et de la mairie.
n'y aguère qu'enLabourd oùquelque assez gros villages se différencient nettement desécarts réfugiés dans les alentours.Atitre d'exemple,la cuvette de Sare comprend, au centre, le bourg principal avec la place, l'église,la mairie, plusieurs quartiers et de nombreuses fermes isolées.C'est le cas aussila population se répartit aujourd'hui entre quatre quartiersdont Horça, placé au centre et au milieu de la plaine, qui constitue le noyau principal avec tous les équipements collectifs nécessaires ainsi qu'àSaintEtiennedeBaigorryqui n'est que laprincipale agglomération d'unvaste territoire communal comprenant plusieurs quartiers.
Le quartier est un petit groupe de maisons voisines les unes des autres
comptent en général un peuplement purement agricole.ne s'agitpas d'un organisme autonome même s'illui arrive de posséder souvent un fronton et parfois une chapelle. Il se situe toujours en marge du terroir principal.
Entre la vallée de la Bidouze et celle de la Nive,àAyherre, la population vitdans des localités intermédiaires entre le quartier et le village.A Macaye,àMendionde commeàLantabat ouàneSuhescun aucun quartier l'emporte vraimentsur l'autre. On peut dire que cette bande de bonnes terres ignore en général l'habitatgroupé. Les villages ne se distinguent pas par une taille plus grande mais bien par des fonctions non agricoles manifestes. Une distribution analoguese retrouve dans la haute vallée de Baigorry et dans certaines parties de la Soule.
D'ailleurs, le phénomènede dispersion est grand puisque six communes ont leurpopulation totalement dispersée,21où elle est disperséeàplus de75 et16àplus de66%.Au total,43communes ont un"village"ou cheflieu qui réunit moins d'untiers de lapopulation communale. L'impressionde dispersion est accentuée par la faible densité de la population, qui est comprise entre10et20 km2.
Les zones de dispersionpure de l'habitat apparaissent reléguéesàl'écart des terroirs essentiels. C'estle cas des interfluves et des secteurs placés audessus des vallées où les maisons sont isolées au milieu després, des champs, des bois et des landes. L'impression dominante est celle demultiples clairières agricoles plus ou moins soudées les unes aux autres. Cettede terroirs et d'écartsn'a aucun rapport avec les terroirs d'un seul tenant des villages ou des quartiers. On trouve des semis d'ilôtsse juxtaposentzones exploitées et landes pâturées ou bois aux abords des boiset deaux limites des territoires communaux deMouguerre, deetc...ou sur des replats dans les basses montagnes de l'avantpays.
existe, enfin, un habitat temporaire destiné dans une large mesure abriter les troupeaux et plus rarementàservir de maison aux bergers. Le premier est souvent isolé (bordes)et se situe plutôt dans lamoyenne et labasse montagne alors que le second monte beaucoup plus haut et peut dans certains cas se regrouper ("cabanes"pied de Zerkupe, cayolars de Soule).Trèsde au ; variés dans le détail, leurs emplacements sont essentiellement des sites d'abride l'intérêt des cuvettes,des versants, des surplombs rocheux, des couverts forestiers.
Genèse des types d'habitat
La répartition de l'habitatrural semble caractérisée par le plus grand désordre. Groupementet dispersion s'entremêlent.En fait,l'habitat portela marque du milieu physique, de l'âgedu peuplement initial et celle des modes de mise en valeur.
Une première observation s'imposemontre l'importanced urôle joué par le milieu physique. Comme les cultures, le peuplementreste confiné dans des limites altitudinales modestes. Le fait est dans une largemesure d'origine biologique etclimatique:la limite des cultures qui commande directement celle d el'habitat estici partout peu élevée. La Haute Soule, grâceàson climat plus sec, est un peu plus favorisée que la montagne basnavarraise.
; Toutefois, le peuplement nejamais très hauton n'atteint900 m qu'à Larrauqui se situe, pour le Pays Basque Nordàune altitude record.en va différemment plusàle peuplement est défavorisé parl'ouest où d'humidité. Le quartier(Les etde nombreuses fermes comme Gamiase situentàjamais au500 m environ,dessus.
La valeur de la situation géographique se retrouve parfaitementàtravers le grand nombre de toponymesliésàun élément du paysage (Mendiburua, Celhaya, Ithurraldea, Larraldea...C'est souvent le mode d'occupationoriginelle qui a sélectionné les sites selon leurs qualités ou leurs difficultésrendre précoce o utardive l'installation.Certains emplacements offraient de meilleures possibilités que d'autres. Les terroirs favorablesàsont les bassinsl'agriculture que et les vallées sont devenus des pays de villages, et les zones difficiles dont la colonisation s'estlongtemps limitéeàquelques îlots correspondentàl'aire de dispersion. Labets,Hirigoyen, Berroeta, Oihanartea...sont autant de noms qui relatent cette conquête.
L'histoire ne fournit pas de renseignements sur la mise en place du peuplement. Nousen sommes réduitsàd eréponsenous satisfaire parfois simplistes (CfEtxezahar, Etxeberri...peut avoir deux originesLe quartier possibles. Lapremière est celle d'unpeuplement originel dispersé qui, par ; croissance, devient petit noyaula seconde résulte de la concentration,le début,de petits groupes familiaux. Postérieurement, le quartier n'apas grandià
cause du fractionnement et la petitesse des terroirs potentiellement agricoles ou bien parce que la coutume de l'héritierunique s'opposaitàul'augmentation d nombre d'exploitations,donc de ménages et d'habitants.A côté de laplupart des quartiers dont l'apparitionse perd dans la nuit des temps, certains sont plus récents. s'agitd eceux qui appartiennentaux zones de conquête agricole dela haute vallée de Baigorry où leset Urepel ont été peuplés seulement au siècle alors que Bidarray et Louhossoa sur la Nive sont antérieurs.
L'habitat totalement dispersé correspond aux lieuxl'absence de plaine, la dissection en croupes et le morcellement des versants rendent les surfaces cultivables exigües et dispersées et n'ont admis que desdéfrichements individuels. relèveaussi d'un stade plus tardif de peuplementàune époque où se sont relachées les structures communautaires. C'estpourquoi les zones de dispersion puredes bordes occupent une place proportionnellement plus grande en"montagne"ou aux limites des territoires communaux et au sein de leurs terrains indivis. Dans les deux cas, initialement, chaque paysanpratiquait l'élevage avaitune ou deux bordes pour abriter le bétail, puis certains se sont mis àcultiveràproximité et ont transforméleur bordeen maison d'habitation permanente. La toponymie traduit parfaitement l'évidentefiliation entre la maisonmère, située dans le village ou dans le quartier, etdépendance àAguerrekoborda).plus ou moins longue distance
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