Commissaire général pour le développement de la Vallée de la Seine - Rapport au Premier ministre

Premier Ministre, Rufenacht Antoine

Description

Dans le cadre de la mission que lui a confié le Premier ministre, Antoine Rufenacht fait le point sur les projets visant au développement et à l'aménagement de la Vallée de la Seine sur le territoire des régions Ile-de-France, Haute-Normandie et Basse-Normandie : premier bilan de ce qui a été entrepris sur ce territoire, considéré comme une composante du « Grand Paris » ; panorama des acteurs en présence ; proposition d'un dispositif et définition des moyens destinés à soutenir le projet ; définition des priorités stratégiques en faveur de ce projet.

Sujets

• Grand Paris
• Port (marine)
• Ligne de chemin de fer
• Fret
• Territoire
• Environnement
• Aménagement du territoire

Informations

• Publié par: rapports-territoire-environnement
• Publié le: 01 février 2012
• Nombre de lectures: 9
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• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

 

 

           

    PREMIER MINISTRE       LE COMMISSAIRE GENERAL POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA VALLEE DE LA SEINE             RAPPORT AU PREMIER MINISTRE        

               

Février 2012  

 

     

                                                             

             

 

                         

                                                           

  LETTRE DE MISSION DU PREMIER MINISTRE 24 MAI 2011

 

 

 

 

 

 

       

 

 

       

 

 

                                                                                                 

 

 

         

  PROLOGUE       Le dossier du développement de la vallée de la Seine, cette dernière étant considérée comme un élément structurant du Grand Paris, est, à bien des égards,un dossier emblématique.   Il l’ t d’abord par l’ambition nationale qu’il porte en lui derelancer notre économie es maritime et portuaire, et de faire de celle-ci un des atouts du Grand Paris de demain. A ce titre ce dossier nous invite à considérer un territoire nouveau, de Paris à la façade maritime normande, dont l’approche nécessite que soit desserré l’enfermement dans les frontières administratives traditionnelles.    Il l’est ensuite en ce qu’il constituele plus grand défi d’aménagement du territoireque notre pays se soit lancé à lui-même depuis des décennies, et, singulièrement, depuis que l’Etat a transféré nombre de ses compétences aux collectivités territoriales. Comment une France qui a choisi de multiplier ses centres de décision publique peut-elle mener à bien un tel chantier ?   Il l’est encore parce qu’il met clairement en lumière certaines contradictions lourdes auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés : comment, après avoir décidé ou subi, une forteialisatisindustrédno, notre pays peut-il inverser aujourd’hui cette tendance ? Comment concilier, face à une telle perspective, les aspirations désormais présentées comme prioritaires à une défense sans cesse plus accentuée de notre environnement et à une protection toujours plus exigeante contre le risque technologique d’une part, et les impératifs d’une activité économique, et notamment industrielle, condition d’un nouvel essor de notre pays, d’autre part ?   Il l’est enfin par la question qu’il pose brutalement, dans un contexte de crise économique profonde, de la disponibilité desimportants moyens que la conduite d’un tel projet requiert, et sans lesquels le stade de l’utopie ne serait pas dépassé.   Par cet ensemble de considérations le dossier du développement de la vallée de la Seine revêt une acuité qui exerce ses effets bien au-delà du seul territoire sur lequel sa mise en œuvre est envisagée. Traité à la bonne échelle et doté de moyens conséquents, il peut devenir une chance pour la France.