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Approches sectorielles CONSTRUCTION Un redémarrage conforté Les effets négatifs de la crise sur l’activité du secteur de la construction neuve s’estompent, essentiellement dans le logement collectif. La promotion immobilière connaît une année satisfaisante, particulièrement dans le département du Doubs. Seul le secteur collectif Une progression de la construction redynamise la construction portée principalement par le logement collectif Nombre de logements ordinaires autorisés par département en Franche-Comté en 2011 En 2011, en Franche-Comté, plus de 6 500 logements dits Logements Logements (1)« ordinaires » sont autorisés à la construction, soit 300 de Total individuels collectifs plus que l’année précédente. Évolution Évolution Évolution Cette hausse, propre au secteur collectif, concerne le dé- 2011 2011/2010 2011 2011/2010 2011 2011/2010 (en %) (en %) (en %)partement du Doubs et surtout celui de la Haute-Saône avec respectivement + 31 % et presque + 300 %. La forte Doubs 2 061 – 2,1 1 648 + 31,0 3 709 + 10,3 augmentation en Haute-Saône s’explique par un nombre très Jura 955 + 1,4 182 – 35,2 1 137 – 7,0 faible de logements collectifs autorisés dans ce département Haute-Saône 913 + 0,3 249 + 295,2 1 162 + 19,4 l’année précédente (moins de 70). En 2011, la seule ville Territoire de Belfort 402 – 8,0 161 – 39,7 563 – 20,0 d’Héricourt compte la moitié des 250 logements collectifs Franche-Comté 4 331 – 1,5 2 240 + 19,9 6 571 + 4,9 autorisés.

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Langue Français

Extrait

Approches sectorielles CONSTRUCTION
Un redémarrage conforté
Les effets négatifs de la crise sur l’activité du secteur de la construction neuve
s’estompent, essentiellement dans le logement collectif. La promotion immobilière
connaît une année satisfaisante, particulièrement dans le département du Doubs.
Seul le secteur collectif Une progression de la construction
redynamise la construction portée principalement par le logement collectif
Nombre de logements ordinaires autorisés par département
en Franche-Comté en 2011
En 2011, en Franche-Comté, plus de 6 500 logements dits
Logements Logements (1)« ordinaires » sont autorisés à la construction, soit 300 de Total individuels collectifs
plus que l’année précédente.
Évolution Évolution Évolution
Cette hausse, propre au secteur collectif, concerne le dé- 2011 2011/2010 2011 2011/2010 2011 2011/2010
(en %) (en %) (en %)partement du Doubs et surtout celui de la Haute-Saône
avec respectivement + 31 % et presque + 300 %. La forte Doubs 2 061 – 2,1 1 648 + 31,0 3 709 + 10,3
augmentation en Haute-Saône s’explique par un nombre très Jura 955 + 1,4 182 – 35,2 1 137 – 7,0
faible de logements collectifs autorisés dans ce département Haute-Saône 913 + 0,3 249 + 295,2 1 162 + 19,4
l’année précédente (moins de 70). En 2011, la seule ville Territoire de Belfort 402 – 8,0 161 – 39,7 563 – 20,0
d’Héricourt compte la moitié des 250 logements collectifs Franche-Comté 4 331 – 1,5 2 240 + 19,9 6 571 + 4,9
autorisés. En un an, le Doubs enregistre 400 autorisations France
217 445 + 2,6 206 327 + 22,3 423 772 + 11,3supplémentaires, dont 90 à Montbéliard et 150 à Besançon. métropolitaine
Source : Dreal de Franche-Comté (Sit@del2 [en date réelle])En 2011, la capitale comtoise concentre, à elle seule, plus
de 900 autorisations de logements collectifs, soit 60 % des
autorisations délivrées dans le département. Les années 2009 Le Jura et le Territoire de Belfort enregistrent au contraire une
et 2010 étaient déjà des années records pour Besançon, avec diminution de plus d’un tiers des autorisations de construction
750 logements autorisés alors qu’au cours de la période dans le logement collectif. Avec une centaine de logements en
2000-2008 la moyenne se situait entre 400 et 600. moins chacun, ces deux départements atteignent leur niveau
le plus bas de la décennie.
Dans le secteur individuel, le nombre d’autorisations de Reprise confirmée de la construction de logements
Évolution du nombre des logements autorisés à la construction construire varie peu en 2011 par rapport à 2010. Le nombre
ou commencés en Franche-Comté entre 2001 et 2011 de logements individuels autorisés se stabilise à un peu moins
Nombre de logements de 4 400 unités, niveau légèrement inférieur à celui du début 10 000
des années 2000.
Autorisés9 000 À ces logements ordinaires, individuels et collectifs, s’ajoutent
250 logements autorisés en résidence, soit trois fois plus
8 000
qu’en 2010.
7 000
La construction de locaux ne retrouve pas
6 000 Commencés encore son niveau d’avant la crise
5 000
Dans la région, les autorisations de construction de locaux
24 000 portent sur un total de superficies équivalent à 550 000 m .
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
Elles restent dynamiques, pour la deuxième année consécu-Année
tive, mais les conséquences de la crise se font encore sentir.Source : DREAL de Franche-Comté (Sit@del2 [en date réelle])
9Construction
La construction de locaux La promotion immobilière retrouve un bon niveau
Évolution du nombre de logements neufs mis en vente,encore sous les effets de la crise
réservés* et disponibles en Franche-Comté de 2001 à 2011Évolution des superficies de locaux autorisés à la construction
en Franche-Comté et en France métropolitaine entre 2001 et 2011 Nombre de logements neufs
1 800
Indice base 100 en 2001
120 Mis en vente Disponibles1 600
1 400110
1 200Franche-Comté100
1 00090
800 Réservés
80
600
70 France métropolitaine
400
60
200
50 0
1101 02 03 04 05 06 07 08 09 10
40
Année1101 02 03 04 05 06 07 08 09 10
* Logements réservés : logements vendus mais n’ayant pas encore faitAnnée
l’objet d’un acte de vente notarié.
Source : DREAL de Franche-Comté (Sit@del2 [en date réelle])
Source : DREAL de Franche-Comté (Enquête sur le coût des logements neufs)
Les surfaces autorisées ne retrouvent pas le niveau atteint
entre l’année 2000 et le début du second semestre 2008. En En Franche-Comté, fin septembre 2011, le nombre de
2effet, au cours de cette période, 600 000 m de locaux (hors logements neufs disponibles à la vente, c’est-à-dire non
agriculture) avaient été autorisés annuellement avant de chu- vendus, s’élève à 1 200. Ce stock est quasiment équivalent
2ter sous l’effet de la crise. En 2009, seulement 420 000 m aux ventes réalisées au cours des douze mois précédents. En
avaient obtenu une autorisation de construction, contre 2008, année de crise, le stock de logements disponibles à
2460 000 m en 2010. la vente était de près de 1 600 logements, soit le double de
Le secteur des locaux industriels et artisanaux est le plus ceux vendus l’année précédente.
touché. Pour celui-ci, les surfaces autorisées sont trois fois Toutefois, de fortes disparités existent entre les trois principales
moins importantes en 2011 qu’en moyenne au cours de la agglomérations franc-comtoises. À Besançon, le stock devrait
période 2000-2005. À l’inverse, les surfaces autorisées de s’écouler en six mois, à Belfort en un an et à Montbéliard en
2locaux concernant des services publics progressent. Elles deux ans. Dans la région, le prix moyen au m des appar-
2s’établissent à 188 000 m contre 110 000 l’année pré- tements s’établit à 2 700 euros et se stabilise par rapport à
cédente. L’explication réside en partie dans l’autorisation l’année précédente. Dix ans plus tôt, celui-ci avait une valeur
de construire obtenue par l’hôpital intercommunal de Bel- de 1 500 euros et n’a cessé de progresser depuis. À Besançon,
2fort-Montbéliard concernant une superficie de 75 000 m . ce prix dépasse les 3 000 euros. 
Dans ce secteur, les surfaces autorisées se rapprochent du
niveau élevé des années 2005 et 2006 (respectivement Romain MENIGOZ et René NOBLET
2230 000 et 240 000 m ). En 2011, chacun des quatre DREAL de Franche-Comté
départements francs-comtois se situe à un niveau bas de
la décennie.
Des précisions sur la disponibilité des données
dans Sit@del2* La promotion immobilière
se maintient à un bon niveau
La remontée d’information dans la base Sit@del2 est
plus rapide pour les autorisations que pour les mises
En 2011, avec plus de 1 200 ventes, la commercialisation en chantier. Ainsi, en début d’année 2012, seules
franc-comtoise de logements neufs se maintient à un niveau les autorisations de construire sont disponibles avec
suffisamment de fiabilité pour fournir des résultats sur jugé élevé pour la dernière décennie. Elle reste éloignée des
l’année 2011. Afin de disposer de données significatives mauvais résultats de 2005 et de 2008 (respectivement 550
et relativement stables dans le temps, les séries des et 700 logements réservés).
mises en chantier s’arrêtent un an plus tôt, soit à l’année
Ces ventes sont réalisées pour moitié dans l’agglomération 2010.
de Besançon et pour un quart dans le reste du Doubs. 85 %
* Système d’Information et de Traitement Automatisé des Données de ces logements sont des appartements dont plus des qua-
Élémentaires sur les Logements et les locaux.
tre cinquièmes disposent de moins de quatre pièces. Dans
la région, 40 % de l’ensemble des ventes représentent un
investissement locatif. À Besançon, la part correspondante
est de plus de 50 %. (1) Logement ordinaire : logement hors résidences pour personnes âgées, étudiants...
10

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