L aire urbaine d Evreux : Un territoire attractif pour les jeunes actifs
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L'aire urbaine d'Evreux est un territoire très fortement structuré autour de son centre économique et administratif. Les quatre communes du pôle urbain concentrent ainsi une grande part de la population, une part encore plus importante des emplois et la quasi-totalité du logement social. Cette situation crée évidemment des liens très forts entre le pôle urbain et les vingt autres communes de la communauté d'agglomération, mais aussi avec les 52 autres communes de l'aire urbaine qui appartiennent ou appartiendront à des pays ou à des communautés d'agglomération voisins.

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Nombre de lectures 81
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

SYNTHÈSES LOCALES
L’AIRE URBAINE D’ÉVREUX
Un territoire attractif
pour les jeunes actifsAVANT-PROPOS
Ce document a pour objectif de four L’aire urbaine d’Évreux est un territoire très fortement structuré autour de son-
centre économique et administratif.nir aux acteurs locaux une informa-
Les quatre communes du pôle urbain concentrent ainsi une grande part de lation sur leur territoire, notamment à
population, une part encore plus importante des emplois et la quasi-totalitépartir des données issues du recense-
du logement social. Cette situation crée évidemment des liens très forts entrement de la population de 1999. Il vise
le pôle urbain et les vingt autres communes de la communauté
à apporter un certain nombre d’éclai-
d’agglomération, mais aussi avec les 52 autres communes de l’aire urbaine
rages sur la structuration du terri-
qui appartiennent ou appartiendront à des pays ou à des communautés
toire, la population résidente, l’emploi
d’agglomération voisins.
ou encore l’activité économique. Le On peut parler d’une forte complémentarité entre l’agglomération urbaine et
périmètre d’étude choisi par l’INSEE les communes rurales. On pourrait aussi évoquer un important déséquilibre…
est l’AIRE URBAINE D’ÉVREUX (1). C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de travailler à une échelle plus
Ce zonage, à caractère technique, cor- large, celle de l’aire urbaine, car les questions relatives à l’activité
respond à un territoire au sein duquel économique, aux déplacements quotidiens, au logement ou à l’accès aux
équipements se posent plutôt à cette échelle.les liens entre les communes sont forts
Une population jeune ayant une bonne formation, une industrie assez récenteen termes d’emploi. C’est un espace
et plutôt dynamique, une croissance forte des services font de l’aire urbainede vie cohérent, composé d’une agglo-
d’Évreux un territoire au caractère attractif au sein de la Haute-Normandie,
mération et d’un ensemble de com-
malgré la proximité du bassin parisien.
munes sous son influence, dans lequel
Mais si l’aire urbaine d’Évreux attire un nombre important de jeunes actifs
une grande majorité d’actifs résident
ayant une bonne formation, en revanche, elle ne parvient pas à retenir ses
et travaillent.
étudiants qui trouvent à Rouen ou à Paris des conditions plus favorables.
Cette publication s’inscrit dans une Le chômage se maintient à un niveau relativement faible dans l’aire urbaine.
série d’études des territoires dans les- L’accès à l’emploi des femmes, déjà facilité par la présence d’une industrie
quels les communautés d’aggloméra- qui mobilise beaucoup de main-d’oeuvre féminine, est favorisé par le
tion se mettent en place. mouvement de tertiarisation progressive de l’économie locale.
(1) voir carte et définition page 12.
TERRITOIRE
Un seul pôle
S O MM A IRE d’emploi
qui structureTERRITOIRE
Un seul pôle d’emploi
qui structure fortement le territoire . . . . . . . . . . . . . . . . 1 fortement
POPULATION le territoire
Une population jeune et plutôt qualifiée . . . . . . . . . . . . 3
MIGRATIONS RÉSIDENTIELLES
L’aire urbaine d’Évreux re-
Un bilan migratoire très nuancé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
groupe près de 100 000 habi-
LOGEMENT
tants répartis sur 76 commuUn ménage sur quatre habite en HLM . . . . . . . . . . . . . . 6 -
nes. Les trois quarts de ces
EMPLOI
Une progression soutenue de l’emploi . . . . . . . . . . . . . 7 personnes habitent dans la
communauté d’agglomérationCHÔMAGE
Une zone relativement épargnée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 d’Évreux qui compte actuelle-
ment 24 communes. L’aire urFINANCES DES COLLECTIVITÉS -
LOCALES baine, comme la communauté
Une activité financière concentrée sur Évreux. . . . . . 10
d’agglomération, sont des terri-36 270. Parmi les 75 communes res-ÉVOLUTION DE LA POPULATION DE L’AIRE URBAINE (1)
tantes, seules deux rassemblent plusNombre de Population Population Évolution
communes 1990 1999 1990-1999 (%) de 1 000 emplois, il s’agit de Gravigny
Communauté d’agglomération d’Évreux 24 71 625 74 323 3,8
(1 390 emplois) et Saint-Sébas-
Pôle urbain 4 57 968 60 108 3,7
tien-de-Morsent (1 120 emplois). Une
Couronne périurbaine 72 35 032 37 069 5,8
seule autre commune compte plus de
Aire urbaine d’Évreux 76 93 000 97 177 4,5
500 emplois, Guichainville (850 em-Aires urbaines de référence (2) 1 071 1 983 749 2 014 319 1,5
plois). Ces trois communes font partieSource : INSEE - Recensements de la population 1990 et 1999 Unités : commune, habitant, %
(1) limites de 1999
de la communauté d’agglomération qui(2) aires urbaines de 90 000 à 110 000 habitants
rassemble près de 42 000 emplois.
toires organisés autour d’un pôle couronne périurbaine dont la popula- Quatre communes seulement comp-
unique : Évreux. Cette prépondérance tion a été multipliée par 2,4 (+21 000 tent plus d’emplois que d’actifs occu-
de la préfecture de l’Eure est très habitants). En fait, le fort mouvement pés résidents. Il s’agit bien sûr
marquée : le premier critère, la popula de périurbanisation de ces commu- - d’Évreux qui compte plus de 36 000
tion, en est un exemple explicite. Évreux nes, encore rurales il y a quelques dé- emplois pour 20 000 actifs occupés ré-
compte plus de 50 000 habitants. Vien cennies, s’est produit surtout jusque- sidents et les trois communes de Mise-
nent ensuite Gravigny et Saint-Sébas- dans les années quatre-vingt. Depuis rey, Fauville et Gauciel qui hébergent
tien-de-Morsent, qui sont les deux 1990, le solde migratoire de ces com- la base militaire aérienne. Toutes les
seules autres communes de plus de munes s’est nettement réduit, deve- autres communes s’inscrivent bien
3 500 habitants : elles rassemblent à nant même négatif pour la moitié dans une logique de communes rési-
elles deux à peine 8 000 habitants. La d’entre elles. C’est grâce à la compo- dentielles périurbaines où les emplois
quatrième et dernière commune du sante naturelle (naissances moins sont moins nombreux que le nombre
pôle urbain, Arnières-sur-Iton, regrou décès) que se poursuit maintenant le- d’actifs occupés.
pait 1 500 habitants au dernier recense développement du secteur périurbain.- Globalement, sur l’aire urbaine
ment (1999). Cette forte prédominance Celui-ci profite d’une structure par âge d’Évreux, on dénombrait en 1999 envi-
du pôle d’Évreux se vérifie dans tous favorable, avec des générations en ron 1% d’actifs résidents de plus que
les domaines : population, activité éco- âge de procréer nombreuses. neuf ans auparavant. Dans le même
nomique, ressources financières des Autre composante de l’aire urbaine, temps, l’emploi sur place a progressé
communes… le pôle urbain d’Évreux a, quant à lui, de 4,7%, ce qui correspond à une
De 1990 à 1999, le territoire de l’aire connu une croissance plus régulière hausse importante.
urbaine s’est un peu modifié. Comme la mais de moins grande ampleur
très grande majorité des aires urbaines (+22%), passant de 47 000 habitants
françaises, celle d’Évreux s’est en 1968 à 60 000 en 1999. Une zone attractive
étendue. De 65 communes en 1990, Au cours de la dernière décennie, pour le reste de la région
l’aire urbaine est passée à 76 commu malgré le ralentissement déjà évoqué,-
nes en 1999. L’extension du territoire la population de l’ensemble de l’aire ur- Le principal critère pour la délimita-
s’est faite essentiellement vers l’ouest. baine a continué de croître à un rythme tion des aires urbaines (2) est celui des
A l’est, les communes extérieures à relativement élevé (+4,5% contre déplacements effectués entre le domi-
l’aire urbaine subissent plus directe +1,5% pour l’ensemble des aires urbai- - cile et le lieu de travail. L’importance
ment l’influence de Vernon, nes de taille comparable) (1). des navettes entre différentes commu-
Mantes-la-Jolie ou même Paris. Évreux Du fort mouvement de périurbani- nes, ou différents territoires (pays,
ne semble pas étendre sensiblement sa sation enregistré jusqu’en 1990, ten- communautés d’agglomération, dépar-
zone d’influence dans cette direction. dance qui n’est pas spécifique à l’aire tements) permet d’apprécier d’une part
urbaine d’Évreux, résulte un important la cohérence interne d’un territoire, et
changement de structure du territoire : d’autre part, les relations avec les
en 1968, l’actuel pôle urbain

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