L armature urbaine de Provence-Alpes-Côte-d Azur : une juxtaposition de profils
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L'armature urbaine de Provence-Alpes-Côte-d'Azur : une juxtaposition de profils

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Description

L'armature urbaine régionale apparaît structurée par deux logiques opposées : l'une résidentielle et touristique, l'autre productive et industrielle. Il n'existe pas de véritable continuum de l'espace : les communes ont une certaine autonomie. Plus qu'un simple découpage administratif, elles sont des organisations socio-économiques à part entière intégrant des éléments de dynamique ainsi que des blocages propres à leur territoire.

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Langue Français

Extrait

particulière. Sur les vingt principalesL?armature rbaine r?gional
aires urbaines nationales quatre se trou
vent dans la région : Aix Marseille,
Nice, Toulon et Grasse-Cannes Anti-
bes. En moyenne, les communes detielle et tour istique, l?autre
Provence Alpes Côte d’Azur sont deux
pr oduc industr ielle. fois plus vastes que celles de la France :
2 2
36,2 km contre 14,9 km. Les villesn? ex is te ?r ita ble con ti-
sont principalement concentrées sur la
nu um l?e sp ac le mmu-
façade littorale.
utono mie.
D’un point de vue démographique,
Pl us u?un imp le d? co upa ge quelques grandes villes qui ont un poids
très important (Marseille, Nice, Avi-dmini str tif, el les ont de
gnon, etc) se distinguent de celles qui
n’atteignent pas une taille suffisante
pa nti? re nt?g ant de ?l? pour structurer l’espace régional. Ce
pendant ces dernières (entre 2 000 et 10 000me nts de dy nami que si
habitants) font preuve d’un dynamisme
démographique plus marqué. Elles pro
fitent notamment d’un phénomène deitoi re
périurbanisation qui se dessine au fil
des ans au profit des communes situées
Le territoire régional apparaît, au pre-
dans les zones d’influence des grandes
mier regard, peu lisible. L’analyse des
agglomérations.
données communales (encadré métho-
Ainsi la population est l’un des princi
dologie employée) s’avère indispensa-
paux éléments structurant des espaces,
ble pour dégager les similarités comme
mais elle demeure un potentiel à double
les forts contrastes qui caractérisent la
tranchant. Il existe des effets de seuils
structure urbaine régionale. En particu-
démographiques. En deçà d’une cer-
lier, les résultats ont mis en lumière des
taine taille, les communes peuvent dif
phénomènes de segmentation spatiale.
ficilement offrir les infrastructures et
les services nécessaires pour attirer en-
treprises comme résidents. En revanche,
au delà d’un certain poids, diverses nui-
sances apparaissent (la pollution, les
encombrements, l’insécurité...) et de-
La région Provence-Alpes Côte- viennent de plus en plus difficiles et
d’Azur possède une armature urbaine coûteuses à gérer.
INSEE 1999C
?sqousautudesvecu-qaine.nnIidane-srorurb-:rr?sidetterpueeelt?ainepresaoorionspnomcagessblotdeppos?esquellquesunegreands-cenitreestUnelarmaatdurveeis?e:sronesonuuecertappara?tasstaructusrr?ganisatesparcio-?codeuxiqleo?-rgiqueespolaroiindustrielles des classes 4 et 8.
Un autre groupe de communes offrent
principalement des services marchands
à la population. On distingue d’abord
celles qui ont une vocation touristique
Les facteurs de l’attractivité spatiale
comme les Saintes Maries de la-Mer,
diffèrent selon que l’on se place du
Saint Tropez, ou Mandelieu (classe 3).
point de vue des entreprises ou du point
S’en rapprochent certaines possèdantde vue des ménages. En fonction de
sur leur territoire une zone commercialeleurs atouts ainsi que des diverses vo-
d’importance comme Cabriès. Et enfin,lontés politiques, les villes de la région
on trouve les petites communes deve
Provence Alpes Côte d’Azur affichent
nues le lieu de résidence des personnes
des profils particuliers pour affronter la
travaillant dans la commune “structu compétition interurbaine et assurer leur
rante” la plus proche comme Auriol oudéveloppement.
Fuveau (classe 6).L’analyse des données réalisée sur les
communes urbaines a permis de cons- Dans le dernier groupe, composé des
truire une typologie composée de dix villes proposant des services non mar
classes (tableau) qui s’articulent sché chands à la population, on trouve aussi
matiquement (à l’exception de la classebien de grandes agglomérations (classes 1
5 des communes spécialisées dans l’ac et 10) que les petites communes de l’ar-
tivité de construction) autour de trois rière pays (classe 7). Ces dernières, à che
groupes principaux en fonction du type val entre le rural et l’urbain, éloignées des
de services proposés. axes routiers principaux, tentent d’attirer la
Certaines communes appartenant à un population par une politique active d’offre
premier groupe (carte et tableau) se sontde services non marchands. Leur objectif
développées à partir de l’offre de servi- est double : il s’agit d’une part de capter
ces aux entreprise .s Il s’agit de Rousset,une partie des flux touristiques, comme en
Gemenos ou Carros (classe 2) ou en- témoigne, entre autres, la multiplication
core de Biot, La Gaude ou Valbonne des festivals en été, et d’autre part d’attirer
(classe 9). Dans cette dernière classe, lede nouveaux résidents en mettant l’accent Les grandes communes de la région (clas
taux de taxe professionnelle (10 ,1 %), sur la qualité de vie. La faiblesse relative ses 1 et 10), dont le tissu industriel est peu
inférieur à la moyenne régionale (18 %),de la valeur locative brute dans ces com- dense, n’apparaissent pas spécialisées.
apparaît comme l’un des principaux munes comparée à la moyenne régionale Leur bassin d’emploi, légèrement mieux
facteurs d’attirance des activités. A ce (10 % de moins) joue d’ailleurs en faveurrémunéré qu’en moyenne dans la région,
groupe ont été rattachées les communes de la réalisation de ces ambitions. est principalement constitué de profes-
sions intermédiaires.
En termes d’emplois, la structure du tissu
productif ne semble pas avoir d’effets entraî-
nants suffisants comme le révèle le taux de
chômage supérieur à la moyenne régionale.
Elles jouent en fait un rôle particulier pour leur
sous espace en offrant certaines fonctions
urbaines, en particulier des fonctions admi-
nistratives. Le secteur public semble surre-
présenté, ce qui peut avoir des effets pervers
(en particulier un effet d’éviction des entrepri-
ses) et freiner leur dynamisme économique.
Certaines petites communes très dynami-
H) CA ques des classes 2 et 9 (avec notamment
Valbonne et le technopôle de Sophia-An
C INSEE 1999
esuProchainaSUDoINSEEeEssentieluN?m16e-DAlpes-Maritimess:euohorsnchampnC2n:vcommunes?sp?cialis?esedansel'industrie9etmle1tertiaireesup?rieur,C4o:icommunes9industrielles?offrantSpeuddesservicesnauxnentreprisesoC8:ncommunes?industriellesccaract?ris?es)parhlastr?snfortelconcentrationedo'emploidC99:scommunes?sp?cialis?esodansileotertiaireusup?rieuraTypologieDdesdcommunesade?Des(Unldrynambismaevfsosnd?rsural?ofsfhroeodue)sernviceis1aou-xmentdrDepr-isescterritoiresipluscsegment?sldanseleestgroupe)1?LesScom,mounensvsse?difefn?repncienetsselon?lesntrypesudeDser1vices-prcopos?dsispaceaus-e?solleurAt9rennturruclstiseivesratsinistemcdaadvillesldeseranmghs?ooulovcaen(as:inaeinne1a9LCdFl?ndnmD?9m-obiei?noPn??ecter1d)rageo:oacd?odonnirCnIsAtAa.ueox9s-sceaoInEe4cCmpleeoelnInnnem4iclr:fildnlei:frrfaNtnosdpetDropnsne?oevs(tAeSe9tedouerle?pldtef1c9t9t0a.ePeoDuDr1c9a-roabcete?l,?ratleectodmnmlusnreiueernMe,daesmehsarnema-coasddleplpa,rl?ignnnocnaPlelnpcpe(coecmmrteNdpe.?ddeet2,0(0u0ahsaaboiqtoa(nAtSs9-4l,ensmvrartlbdliecsmsuuaixviaene?HaApSp9o4r,tV?ras?rlsa-mAotyaeenpnpecrm?ugaieoel()connutneddlepsp:l-iVna9r0e,?eceohnmogi(eNsE:1-9n)o-mdbArrefvsdieneeilm(rrsPpCatrae9r)d-sootardMf?ntihroedtomgtioese9m40EyI?peuCdeitptset?ot-urdfec1ufeoen?dienpCpontaulc,elCePsCd)oDnune?etdtdinr??seospisDnAoDtSulerealtuibonnes?Annonmu-liesi
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plus rove d?Azur-Alp s-C?te celle l??c tillon
rbai chaqu rise censement Social es)
(D?cla desuel esri cipalsur ementse
ploolomoyenne régionale pour la classe 4 et moyenne régionale.
de seulement 2 % pour la classe 8 carLe niveau des salaires apparaît égale
seul le nombre d’établissements a été ment comme une des composantes princi-
pris en compte). pales de la différenciation des espaces.
Les communes industrielles, en restruc Dans les communes spécialisées dans les
turation, connaissent actuellement des services aux entreprises, le travail est bien
difficultés que traduit un fort taux de rémunéré quelle que soit la catégorie so-
chômage. La concentration de leur tissu cioprofessionnelle. Le niveau de ces rému-
industriel sur un petit nombre de sec- nérations, en dégageant un pouvoir
teurs ne

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