La demande potentielle de résidences principales à l horizon 2015 en Languedoc-Roussillon
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La demande potentielle de résidences principales à l'horizon 2015 en Languedoc-Roussillon

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Description

En 2000, la région Languedoc-Roussillon compte environ 980 000 résidences principales. Sous l'hypothèse que la désaffection pour la vie en couple se poursuivra, à un rythme s'affaiblissant progressivement, et selon que l'on prolonge des tendances démographiques observées au cours des dix ou des vingt dernières années (scénarios de projection U ou I), elle en compterait entre 1 191 000 et 1 209 000 à l'horizon 2015. Le nombre de résidences principales supplémentaires en 15 ans se situerait donc dans une fourchette allant de +211 000 à + 228 000 selon ces 2 scénarios. Ainsi, le taux moyen de croissance du nombre de résidences principales se situerait entre 1,3 % et 1,4 % par an entre 2000 et 2015. L'augmentation serait beaucoup plus marquée en début qu'en fin de période. Selon les deux scénarios, l'Hérault connaîtrait la plus forte croissance du nombre de résidences principales. Celle-ci serait légèrement moins forte dans le Gard et dans les Pyrénées-Orientales ; elle serait encore moins marquée dans l'Aude et en Lozère. Le nombre de résidences principales augmenterait plus rapidement dans les départements de la région qu'en moyenne nationale, sauf en Lozère.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Décembre 2004N° 6 -
LA DEMANDE POTENTIELLE DE RÉSIDENCES PRINCIPALES
À L’HORIZON 2015 EN LANGUEDOC-ROUSSILLON
Françoise AUZEBY-LE ROY - Trang LE GOUIHNEC : INSEE Languedoc-Roussillon
Marc DROSS - Jean-Frederic TRAN : Direction régionale de l’Equipement
SOMMAIRE
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Avant-propos . . . . . . . . . 2
Méthodologie 3
Languedoc-Roussillon . 4
Aude . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Gard . . . . . . . . . . . . . . . . .8
Lozère . . . . . . . . . . . . . 10
Hérault 11
Pyrénées-Orientales . . 14
Définitions . . . . . . . . . . .16
Pour en savoir plus . . .16
Photo village de Paulhan : Photothèque DDE 34 Guy.Malric@equipement.gouv.fr.frDirection Régionale de l’EquipementINSEE Languedoc-Roussillon
274, Allée Henri II de Montmorency Languedoc-Roussillon
34064 Montpellier Cedex 2 520, Allée Henri II de Montmorency
Tél : 08 25 88 94 52 (0,15 € la minute) 34064 Montpellier Cedex 2
www.insee.fr/lr Tél : 04 67 20 50 00
www.languedoc-roussillon.equipement.gouv.fr
AVANT-PROPOS
La loi sur les libertés et les responsabilités locales du 13 août 2004, en particulier ses articles 61 à 63,
incite à une réflexion sur les perspectives de développement à moyen terme des territoires en vue d'une
meilleure connaissance des besoins en logement des ménages.
Dans cette optique, l'INSEE et la Direction Régionale de l'Equipement ont travaillé sur deux scéna-
rios : un premier scénario central prolongeant la tendance migratoire moyenne 1982-1999 (scenario I) et un
second alternatif prolongeant la tendance migratoire 1990-1999 (scenario U). Les projections ont été réali-
sées selon le modèle Omphale, intégrant à la fois les paramètres liés à la croissance démographique et
ceux liés au phénomène de décohabitation.
Le découpage géographique utilisé est fonction des impératifs statistiques du modèle (périmètre
comportant au moins 50 000 habitants). Pour la région Languedoc-Roussillon, l'étude a retenu trois types de
zones:
les communautés d'agglomérations
les unités urbaines (hors communautés d'agglomération)
les communes rurales (hors communautés d'agglomération ou unités urbaines).
Les résultats de ces projections recouvrent une partie seulement des paramètres à prendre en comp-
te dans l'évaluation des besoins de logements sur le territoire régional. La prise en compte d'autres éléments,
comme la tension du marché et le rattrapage du déficit prescrit par la loi SRU, permettra dans un deuxième
temps de mesurer l'étendue réelle des besoins en matière de logement.
Leur analyse constituera alors le cadre global pour la mise en place des conventions de délégation
de compétence avec les collectivités locales intéressées, et des conventions d'objectifs avec les organismes
HLM dans le cadre de la loi de programmation pour la Cohésion Sociale.
Le Directeur Régional de l'INSEE Le Directeur Régional et Départemental
de l'Equipement
Henri Théron Jacky COTTET
La demande potentielle de résidences principales à l’horizon 2015 en Languedoc-Roussillon2
QQQMéthodologie
èmeLa direction régionale de l'INSEE a réalisé des pro- 2 étape : calcul de taux de chefs de ménage projetés et
jections à l'horizon 2015 du nombre de ménages, c'est-à-dire réalisation de projections de ménages en fonction du
du nombre de résidences principales. En effet, par défini- découpage retenu.
tion, le nombre de ménages et le nombre de résidences Les effectifs de ménages par sexe et âge sont obtenus par
principales sont égaux. Dans cette publication, les deux application à la population totale projetée au premier janvier
termes sont employés indifféremment. de chaque année d'un taux de chef de ménage.
Les logements utilisés comme résidences principales repré- Cette méthode implique de disposer des taux de chef de
sentent la composante majeure de la demande potentielle de ménage de référence par sexe et âge détaillé pour chaque
logements. En 1999, 7 logements sur 10 étaient des résiden- zone à projeter et d'un scénario d'évolution de ces taux.
ces principales, les autres logements étant des résidences
A partir des projections nationales de ménages et de popu-
secondaires ou des logements vacants.
lation établies par l'Insee pour chaque mode de cohabitation,
Les projections du nombre de résidences principales dépen-
le modèle OMPHALE calcule une série de taux SYNTHETI-
dent très largement des perspectives d'évolution de la popu-
QUES nationaux de personne de référence par âge, sexe et
lation, c'est-à-dire de l'évolution du nombre d'habitants. Mais
année de projection quel que soit le mode de cohabitation.cette évolution ne constitue pas le seul facteur: la composi-
On projette ensuite les taux de chef de ménage de chaque
tion et la taille des ménages sont également des éléments à
zone par sexe et âge selon un processus logistique pour les
prendre en compte.
faire évoluer comme la tendance France métropolitaine et
En dehors de toute augmentation de population, la région
pour les faire converger vers les taux métropolitains.
aura besoin de logements supplémentaires sous le seul effet
On obtient alors des taux annuels projetés de chef de ména-de la diminution de la taille moyenne des ménages. Celle-ci
ge par sexe et âge de la personne de référence pour chaque
diminue sous l'influence de deux facteurs: le vieillissement
zone.
de la population et une décohabitation plus fréquente consé-
On applique ensuite ces taux à chaque population projetée
cutive à des unions plus fragiles, des mises en couple plus
par âge et sexe pour obtenir des projections de nombre de
tardives des jeunes ou des remises en couple moins fré-
ménages.quentes après une rupture.
L'élaboration des projections de ménages a nécessité la
ème3 étape: Pour chaque zone, répartition des chefs deconstruction d'une démarche en plusieurs étapes.
ménages par tranche d'âge et projection de ménages
selon les modes de cohabitation des ménageser1 étape: définition d'une partition de la région
Un regroupement selon l'âge de la personne de référence a
Languedoc-Roussillon et réalisation de projections de
été ensuite effectué de façon à prendre en compte les prin-
population en fonction du découpage retenu.
cipales périodes de la vie des ménages. Pour chaque zone,Cette partition respecte les contours des départements et de
on applique la répartition du mode de cohabitation de 1999
la région. Elle distingue les communautés d'agglomération
par sexe et âge du chef de ménage à la projection du nom-
de la région lorsque celles-ci sont de taille suffisante (supé-
bre de ménages par âge, sexe et zone géographique (par
rieure à 50 000 habitants) et lorsqu'elles sont situées dans un
èmeconstruction, la projection obtenue à la 2 étape tenait déjà
seul département.
compte des modifications de modes de cohabitation). OnAinsi, 9 communautés d'agglomération de la région ont été
obtient ainsi pour chaque zone, des projections du nombre
étudiées de façon spécifique dans cette étude.
de ménages selon les différents modes de cohabitation qui
La partie de chaque département qui ne respectait pas cette
tiennent compte des spécificités locales.
contrainte a été séparée en 2 zones distinctes en fonction du
caractère urbain ou rural des communes.
Pour chaque département (hormis la Lozère), deux zones
spécifiques sont crées:
- l'ensemble des communes urbaines qui ne faisait pas par-
tie d'une communauté d'agglomération
- l'ensemble des communes rurales qui ne faisait pas partie
d'une communauté d'agglomération
Compte tenu de sa faible taille, le département de la Lozère
a été traité dans sa totalité.
A l'aide du modèle OMPHALE (outil méthodologique destiné
à réaliser des projections de population), des projections de
populations par sexe et âge ont été ensuite réalisées pour
chaque secteur géographique à l'horizon 2015, sous deux
principaux scénarios:
SCENARIO I: on prolonge les tendances migratoires de la
période 1982-1999.
Ce scénario a été privilégié dans la présentation des résul-
ta

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