La marque de la bête
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La marque de la bête par Bertrand L. Comparet Étant donné que ce sujet est tellement complexe, cela nous prendra assez long- temps pour en examiner toutes les ramifcations. C’est un sujet fascinant, et il y a eu beaucoup de faux enseignements le concernant dans les églises judéo- Chrétiennes, prêchés par des gens ignorants et malavisés. Dans la Révélation, nous trouvons une référence à une époque où tout le monde doit recevoir la marque de la bête sur sa main droite ou sur son front. Si une personne n’a pas cette marque, elle ne peut ni acheter ni vendre, etc. Comme pour la plupart des sujets importants dans la Bible, nous avons eu droit à énormément d’absurdités prêchées sur ce sujet-ci. Les prêcheurs insistent pour parler de ce sujet alors qu’ils n’ont pas la moindre idée de quoi ils parlent. Le Livre de la Révélation est entièrement symbolique et, dès lors, à moins d’être sûrs d’avoir la bonne clé pour comprendre ces symboles, nous ne pouvons pas comprendre correctement ce qui y est écrit. Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous devons d’abord comprendre ce que représentent ces symboles. La Bible ofre l’unique clé pour comprendre les symboles utilisés. Beaucoup de gens tentent de déchifrer le symbolisme de la Bible mais ils vont voir ailleurs, hors de la Bible, pour chercher des informations. De ce fait, ils se trompent à tous les coups.

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Publié le 20 février 2014
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Langue Français

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áBÈ áL. CÔáÈ
Étant donné que ce sujet est tellement complexe, cela nous prendra assez long-temps pour en examiner toutes les ramifications. C’est un sujet fascinant, et il y a eu beaucoup de faux enseignements le concernant dans les églises judéo-Chrétiennes, prêchés par des gens ignorants et malavisés.
Dans la Révélation, nous trouvons une référence à une époque où tout le monde doit recevoir la marque de la bête sur sa main droite ou sur son front. Si une personne n’a pas cette marque, elle ne peut ni acheter ni vendre, etc. Comme pour la plupart des sujets importants dans la Bible, nous avons eu droit à énormément d’absurdités prêchées sur ce sujet-ci. Les prêcheurs insistent pour parler de ce sujet alors qu’ils n’ont pas la moindre idée de quoi ils parlent.
Le Livre de la Révélation est entièrement symbolique et, dès lors, à moins d’être sûrs d’avoir la bonne clé pour comprendre ces symboles, nous ne pouvons pas comprendre correctement ce qui y est écrit. Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous devons d’abord comprendre ce que représentent ces symboles.
La Bible offre l’unique clé pour comprendre les symboles utilisés. Beaucoup de gens tentent de déchiffrer le symbolisme de la Bible mais ils vont voir ailleurs, hors de la Bible, pour chercher des informations. De ce fait, ils se trompent à tous les coups. Quelquefois, des personnes bien intentionnées essayent de résoudre ce puzzle par eux-mêmes, mais elles ne sont simplement pas capables de le faire. Parfois, ces personnes prennent la religion Hindoue, Égyptienne ou une autre re-ligion païenne comme point de départ, mais elles se trompent toujours. Il n’existe qu’un seul endroit où vous pourrez obtenir la bonne clé du symbolisme de la Bible, et c’est la Bible elle-même.
Nous allons étudier une bête, une bête très bizarre, évidemment symbolique. Du fait que le Livre de la Révélation est le dernier livre de la Bible, nous trouverons évidemment les réponses à nos questions dans les livres précédents. Le premier endroit où la Bible parle d’une bête très proche est le Livre de Daniel. Cela tombe bien, car le Livre de Daniel est également très profondément symbolique.
Nabuchodonosor fit un rêve, et ce rêve l’impressionna tellement qu’il se réveilla. Quand Nabuchodonosor se réveilla, il se rendit compte qu’il avait oublié son rêve.
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Il se rappelait seulement que le rêve était d’une grande importance, et c’est pour-quoi il était tracassé. L’histoire est racontée en Daniel chapitre 2.
Ensuite le Roi Nabuchodonosor fit appeler les sages de son royaume afin qu’ils interprètent son rêve pour lui. Ils lui dirent : «Raconte-nous le rêve et nous te révèlerons sa signification ». Nabuchodonosor répliqua qu’il avait oublié le rêve. Ces hommes prétendaient être des sages, des magiciens, et qu’ils possédaient des pouvoirs divins, mais ils ne pouvaient même pas répondre aux questions du roi. Nabuchodonosor les fit tuer instantanément. Puis Daniel parla et déclara que Yahweh lui donnerait la compréhension du rêve; il faudrait juste que le roi lui donne un peu de temps pour y penser. Yahweh donna effectivement à Daniel la compréhension du rêve, et celui-ci put donc en donner l’interprétation suivante.
Daniel commença par dire au roi en quoi consistait ce rêve : il y avait une grande statue ou image qui avait une tête en or, la poitrine et les bras en argent, le ventre et les cuisses en airain, les jambes en fer et les pieds d’un mélange de fer et d’argile.
Daniel donna l’interprétation du rêve, disant : « Ce rêve montre quatre royaumes successifs, chacun d’entre eux allant, l’un après l’autre, régner sur le monde ci-vilisé de son époque». La tête en or représentait Babylone sous le règne de Na-buchodonosor. La poitrine et les bras d’argent représentaient un autre royaume qui arriverait ensuite et qui serait inférieur à Babylone dans son degré de civili-sation. Nous savons que cet empire était l’empire Médo-Perse. Puis, Daniel révéla que le ventre et les cuisses en airain seraient encore un autre royaume. Celui-ci représentait l’empire d’Alexandre le Grand, qui fut de courte durée. Le quatrième empire représenté par les jambes de fer était Rome. Il y a quelque chose de parti-culier qu’il faut savoir à propos de ce dernier empire, celui de Rome, car il revient encore et encore.
Daniel 2:40 nous dit :
« Et le quatrième royaume sera fort comme le fer. De même que le fer broie et écrase tout, et que le fer brise toutes ces choses, il broiera et brisera ».
Ce langage est significatif, et nous y devrons y revenir sans arrêt.
L’époque où Daniel interpréta cette vision était très proche de 580 av. JC, à quelques années près. Babylone était dirigé par son roi le plus fameux, Nabu-chodonosor, et était au sommet de sa puissance et de sa civilisation. Deux rois plus tard, vers 538 av. JC, Babylone connaissait la fin de sa grandeur. La tête en or représentait l’Empire Babylonien existant à l’époque de Daniel, cela ne fait aucun doute.
Daniel déclare que l’empire suivant, celui qui devait arriver après Babylone, était représenté par la poitrine et les bras, qui étaient faits d’argent. C’était l’Empire
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Médo-Perse : deux bras unis en une poitrine, deux royaumes unis en un empire. La Médie était la partie nord-ouest de l’Empire; elle parvint la première à un grand pouvoir. Elle fut plus tard conquise et absorbée par la Perse. L’empire unifié, sous un roi Perse, fut celui qui conquit Babylone.
La puissance Médo-Perse devint très grande; elle se faisait sentir de l’Inde du nord-ouest et de l’Afghanistan actuel jusqu’au Croissant Fertile. Ces nations s’éten-daient sur une zone en forme d’un grand arc, au nord du désert d’Arabie, de la tête du Golfe Persique jusqu’en Irak et en Iran, comme ces pays sont appelés au-jourd’hui. L’empire incluait également les Empires Babylonien et Assyrien, de la Syrie en descendant le long des côtes à travers la Palestine. Il comprenait aussi une bonne partie de l’Asie Mineure, que l’on appelle Turquie de nos jours. Les Médo-Perses conquirent même l’Égypte et régnèrent sur elle pendant une cer-taine période.
Commençant cette formidable montée en puissance avec la conquête de Babylone vers 538 av. JC, l’Empire régna sur les parties les plus importantes du monde civilisé connu à cette époque, jusqu’à ce que Alexandre le Grand, entre 334 et 331 av. JC, finisse par le conquérir.
À cette époque, les Grecs possédaient une civilisation et une culture très élevées. Cependant, ils avaient une faiblesse qui se révéla fatale : ils ne purent jamais s’entendre entre eux. Les diverses cités grecques étaient comme des nations indé-pendantes et elles se combattaient toujours l’une l’autre dans un but de domina-tion. Lors de leurs conflits acharnés, les perdants étaient toujours prêts à s’allier à quelqu’un d’autre afin d’échapper à la défaite. Quand ils demandaient de l’aide à une nation puissante, cela signifiait non seulement que cet allié devait vaincre leur opposant, mais aussi que cette nation finissait par les avaler eux-mêmes. C’est exactement ce qui se passa.
Au cours de leurs interminables luttes intestines, certains Grecs appelèrent les Ma-cédoniens à l’aide. Alexandre possédait une armée très bien entraînée et brillam-ment commandée. Il y a deux hommes dans l’Histoire qui se détachent parmi les autres comme des généraux de génie : l’un d’eux est Alexandre le Grand et l’autre Hannibal le Carthaginois. On peut peut-être les estimer comme étant aussi brillants l’un que l’autre d’un point de vue militaire.
Sous le commandement d’Alexandre, l’armée Macédonienne était invincible. Ale-xandre ne fit que conquérir les diverses cités grecques avant de les incorporer dans son empire naissant. Puis Alexandre chercha de nouveaux mondes à conquérir. Il conquit l’Asie Mineure, la Syrie et la Palestine en 332 av. JC. Il conquit les vallées de l’Euphrate et du Tigre en 331av. JC. Ces contrées était ce qui restait des an-ciens empires d’Assyrie et de Babylone. Alexandre entreprit de conquérir l’Empire Médo-Perse, qui était alors appelé la Bactriane et qui est connu aujourd’hui sous le nom d’Afghanistan. Cette contrée est située juste en dehors de l’Inde; au nord de la fameuse Passe de Khyber se trouve la porte vers l’Inde.
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Alexandre se dirigea aussi vers le nord de l’Inde, y conquérant une vaste zone. L’entièreté du monde civilisé connu à cette époque, de la Grèce à l’Inde, fut in-corporé dans ce grand empire. Avant sa mort, Alexandre passait son temps à rêvasser ;il se tracassait car il n’existait plus de terres à conquérir. Il était un brillant général, mais c’est tout ce qu’on peut dire de lui. Il était aussi un ivrogne et un libertin, et il finit par mourir de ses dissipations à Babylone, en 323 av. JC.
Alexandre ne bâtit rien. Il conquérait des nations et les dirigeait personnellement. Lorsqu’il mourut, il n’y avait rien pour faire tenir ensemble les diverses parties de cet empire; celui-ci se désintégra exactement comme Daniel l’avait prophétisé. La prophétie prédisait que le royaume d’Alexandre serait dispersé aux quatre vents et ne passerait pas à sa postérité. Les quatre principaux généraux de l’armée d’Alexandre prirent chacun approximativement un quart de l’empire, là où ils se trouvaient. En quelques années à peine, entre 334 et 323 av. JC, cet énorme empire fut bâti puis se désintégra.
Nous avons donc Babylone, l’empire Médo-Perse et celui d’Alexandre. Le dernier de cette série d’empires prophétisés par Daniel est Rome. La ville de Rome elle-même fut fondée en 753 av. JC, selon la tradition romaine. La république de Rome naquit vers 500 av. JC et avec l’organisation de cette république commença son expansion vers un formidable empire. La Macédoine, la Grèce et l’Égypte furent incorporées dans l’Empire Romain en 168 av. JC. De là, les Romains se dirigèrent vers l’Asie Mineure occidentale, l’Afrique du Nord, la Syrie, la Palestine puis une grande portion de l’Europe de l’Ouest.
Les frontières de l’Empire Romain étaient composées de l’Océan Atlantique, la Mer d’Irlande, la frontière sud de l’Écosse, la Mer du Nord, le Rhin, le Danube, la Mer Noire, les montagnes du Caucase, de l’Arménie à l’ancienne Babylone, le désert d’Arabie, la Mer Rouge, la Nubie, le désert du Sahara et les montagnes du Maroc. Ce sont là les contrées que Rome conquit et sur lesquelles elle régna.
L’image avait deux jambes, et l’Empire Romain fut divisé en deux parties. Vers 283 ap. JC, il fut scindé en un Empire Occidental et un Empire Oriental. La ca-pitale de la partie orientale de l’Empire fut établie en ce qui fut appelé Byzance. Puis elle fut rebâtie, modernisée, transformée en immense cité par Constantin et renommée Constantinople. Elle resta la capitale de la moitié orientale de l’Empire Romain.
Bien qu’affirmant toujours être la capitale de l’Empire Romain, on en parle gé-néralement comme de l’Empire Byzantin, du nom bien connu de Byzance, sa ca-pitale. La portion occidentale de l’Empire, qui perdit peu à peu son influence sur l’Europe, avait sa capitale une partie du temps à Rome et le reste du temps à Ravenne, en Italie. Les Visigoths changèrent cette donnée en 410 ap. JC. Les Visigoths étaient un peuple Israélite.
En 408 ap. JC, sous la pression des envahisseurs Visigoths, les Romains retirèrent leurs dernières légions de Grande-Bretagne et les ramenèrent à domicile pour
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défendre Rome. Les Visigoths étaient déjà parvenus au nord de l’Italie mais ils n’avaient pas encore pris la ville de Rome. Les Romains finirent par acheter les Visigoths grâce à un gros pot-de-vin. En 410 ap. JC, les Visigoths avaient dépensé l’argent et ils prirent donc la cité romaine, la sacquèrent et y détruisirent tout. Après cet épisode, parler encore de l’existence d’un Empire Romain Occidental n’aurait été que du cinéma.
Cependant, les Romains, qui étaient un peuple rusé, firent croire aux Visigoths à l’existence de pays merveilleux, ayant fait partie de l’ancien Empire Romain. Les Romains dirent en gros aux Visigoths : «Il existe des contrées fertiles mer-veilleuses en Espagne; pourquoi n’iriez-vous pas là-bas pour y vivre? Nous vous les donnons; ne restez pas ici». Cela sembla une bonne idée aux Visigoths. Des siècles de mauvaise gestion sous les empereurs Romains avaient réduit l’Italie à un tel degré de pauvreté et de déconfiture générale que ça ne valait de tout façon pas la peine d’y rester.
Les Visigoths allèrent donc en Espagne, en passant par le sud de la France et les Pyrénées. Pendant l’époque qui va d’environ 420 ap. JC jusqu’à la conquête des Maures en 711 ap. JC, les Visigoths furent le peuple dominant en Espagne. Ils n’exterminèrent pas tous les précédents habitants en Espagne; en fait, certains de ces habitants étaient des peuples Israélites. Les Vandales, une tribu venue du sud de la Scandinavie, se trouvaient déjà en Espagne et ils ne furent pas chas-sés immédiatement. Les Vandales n’étaient pas très nombreux et, plus tard, ils s’établirent en Afrique du Nord. Ils furent absorbés dans l’Empire Maure Arabe et s’éteignirent.
En Espagne et au Portugal, les Visigoths régnaient maintenant, et ils étaient réel-lement un peuple Israélite. Puis les Juifs qui se trouvaient parmi eux ouvrirent les portes et aidèrent les Maures à conquérir l’Espagne. Contrairement à ce qui est en-seigné par beaucoup de gens, les Maures étaient un peuple Arabe et pas des Noirs. Il y eut par après beaucoup de pollution du sang Israélite en Espagne, ce qui est inéluctable lorsqu’un peuple Israélite est envahi par des non-Israélites. De telles invasions n’eurent jamais lieu en Europe du Nord et c’est la raison pour laquelle les peuples Scandinaves sont aujourd’hui d’une souche Israélite pure. On ne peut pas dire de l’Espagne, du Portugal ou de l’Italie qu’en tant que nations elles sont Israël, parce qu’elles ne le sont pas. Il y a bien trop de races non-Blanches là-bas. Mais on peut affirmer que, parmi eux, il y en a beaucoup qui sont de descendance israélite pure.
L’Empire Romain Occidental s’effondra; en 476 ap. JC, toute prétention à se voir comme un empire fut abandonnée. La moitié orientale de l’Empire Romain, c’est-à-dire l’Empire Byzantin, fut réduit à l’Asie Mineure et aux États des Balkans par le pouvoir musulman vers 650 ap. JC. Les Turcs avaient capturé la plus grande partie de l’Asie Mineure en 1074 ap. JC.
Entre 1204 et 1260, le prétendu Empire Latin de Constantinople, composé des
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troupes de la quatrième croisade et de la République de Venise, régna brièvement sur le restant du territoire. Cependant, l’ancien Empire Byzantin fut restauré, du moins en théorie, ne gouvernant en réalité que Constantinople et ses environs, vers le milieu des années 1260. Les dernières traces de cet empire disparurent avec la capture de Constantinople par les Turcs en 1453. La première de ces visions de Daniel, cette série de quatre grands empires mon-diaux, Babylone, l’Empire Médo-Perse, Alexandre de Macédoine et Rome, fut don-née dans la vision de la grande statue, l’image des quatre métaux différents. Cela est extrêmement important car l’essentiel de l’Histoire enregistrée est couverte par cette série d’empires. Cette information fut délivrée à Daniel dans une vision différente. Pour cette vision, nous devons aller en Daniel chapitre 7, car c’est là que nous commençons à apprendre quelque chose sur ces bêtes remarquables. Daniel eut lui-même cette vision; ce n’était pas un rêve de Nabuchodonosor. Da-niel vit quatre bêtes terribles sortant de la mer, différentes les unes des autres. La mer, dans la Bible, est le symbole de peuples non-Israélites. Il y a quatre bêtes terribles et différentes qui sortent de cette masse de peuples non-Israélites. La première bête était comme un lion et possédait des ailes d’aigle. Daniel 7:4 nous dit : « Je vis jusqu’à ce que ses ailes furent arrachées, et qu’elle fut soulevée de terre, et mise debout sur ses pieds, comme un homme; et un cœur d’homme lui fut donné ». Le mot «homme »dans cette phrase est le mot chaldéenenash, qui dérive de la même racine que le mot hébreuenosh.Enoshdistingue l’homme non-Adamique de l’homme Adamique. Chaque fois que le peuple Adamique est mentionné, le mot hébreuAdamest utilisé. Il y a aussi le motish, qui signifie simplement une personne mâle de race quelconque. Ce mot est parfois utilisé pour se référer au peuple Adamique. Partout où le motenoshest utilisé, on nous parle de peuples non-Israélites, et le contexte est plutôt dérogatoire. Puisque nous mentionnons ce mot chaldéenenash, il faut se souvenir que le Livre de Daniel est écrit en partie en hébreu et en partie en araméen. Les parties du livre qui concernent des non-Israélites sont écrites dans le langage araméen, large-ment plus répandu à l’époque. L’araméen était parlé partout, du sud de Babylone jusqu’au Croissant Fertile, à l’Assyrie et à la Syrie. L’araméen était parlé partout en Asie occidentale sauf dans les premiers temps en Palestine lorsque le langage hébreu, qui lui est lié mais n’est pas identique, était utilisé. La vision de Daniel de la première de ces bêtes qui sortaient de la mer était comme un lion. Le lion fut forcé de se tenir debout sur ses pattes arrières comme unenosh, et il lui fut donné un cœur d’enosh. Daniel 7:5 nous dit :
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« Et voici une autre, une seconde bête, semblable à un ours, et elle se dressait sur un côté. Et elle avait trois côtes dans sa gueule, entre ses dents ;et on lui dit ainsi : Lève-toi, mange beaucoup de chair. Après cela, je vis, et en voici une autre, – comme un léopard; et elle avait quatre ailes d’oiseau sur son dos ; et la bête avait quatre têtes ; et la do-mination lui fut donnée. Après cela, je vis dans les visions de la nuit, et voici une quatrième bête, effrayante et terrible et extraordinaire-ment puissante, et elle avait de grandes dents de fer : elle dévorait et écrasait ;et ce qui restait, elle le foulait avec ses pieds. Et elle était différente de toutes les bêtes qui étaient avant elle; et elle avait dix cornes ».
Rappelez-vous ce qui avait été dit sur le quatrième royaume, l’Empire Romain, le royaume de fer en Daniel 2:40 :
« Et le quatrième royaume sera fort comme le fer. De même que le fer broie et écrase tout, et que le fer brise toutes ces choses, il broiera et brisera ».
Ici aussi, cette bête avait des dents de fer, était terriblement forte, dévorait, écra-sait et foulait le restant avec ses pieds. Elle était différente de toutes les autres bêtes qui étaient avant elle. Nous avons ici encore une vision de la même suc-cession d’empires. Une fois encore, il est clair qu’il s’agissait de Rome, du fait d’une similarité de caractéristiques et de symbolisme. Ensuite, l’ange explique à Daniel la signification de cette vision. L’ange dit à Daniel que ces quatre bêtes sont quatre rois qui prendront le pouvoir sur la Terre.
Daniel 7:19 nous raconte que Daniel dit alors :
« Alorsje désirai de savoir la vérité touchant la quatrième bête, qui était différente d’elles toutes, extraordinairement terrible : ses dents étaient de fer, et ses ongles, d’airain; elle dévorait, écrasait et foulait avec ses pieds ce qui restait ».
Le premier royaume était comme un lion dans la vision de la grande statue. Il était la tête, qui était en or, supérieur aux autres royaumes dans son degré de culture. Le lion, étant le plus puissant de toutes les grandes bêtes, représentait Rome et était une grande puissance militaire en même temps qu’une haute civilisation, mais il avait seulement les caractéristiques de l’enosh. Il manquait à Rome la capacité spirituelle que possède le peuple d’Israël, en dépit de toutes ses fautes.
Le second royaume était comme un ours ; il se dressait sur un côté. C’était l’Empire Médo-Perse, originellement la Médie, au nord de la Perse. Ce royaume était le plus puissant durant la première étape de cet empire. Comme il s’étendait vers l’ouest, il brisa d’abord avec une épée l’Empire Assyrien. L’Assyrie était au nord de Babylone, et ce fut réalisé sous la domination de la Médie.
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Puis la Perse obtint la position dominante, et elle se dressa donc sur un côté. La Médie et la Perse n’étaient pas des égaux; elles étaient les pouvoirs inégaux de deux royaumes en un. La Bible nous dit aussi qu’il y avait des côtes dans sa gueule. L’Empire Médo-Perse conquit et absorba trois grands empires : l’Assyrie, Babylone et l’Égypte; l’identification est ici immanquable.
Le troisième empire, la troisième bête qui se leva de la mer de cesenosh, était comme un léopard. On ne pourrait certainement pas utiliser un meilleur symbole qu’un léopard, avec sa capacité de frappe rapide et sa terrible puissance. Daniel nous déclare que cette troisième bête avait quatre ailes et quatre têtes, alors même qu’elle représentait un empire unique sous Alexandre. L’empire d’Alexandre pos-sédait la semence de cette brisure en quatre parties, et la domination lui fut don-née.
Alexandre conquit tous les territoires sur lesquels les précédents empires avaient régné. Il conquit et occupa l’Égypte, puis il s’en alla conquérir les terres que les empires d’Assyrie, de Babylone et de Médo-Perse avaient occupées, y comprises des portions d’Inde du nord.
Finalement, il y avait la quatrième bête, une bête terrifiante, terrible et extrê-mement forte, qui allait dévorer la terre entière. Il s’agissait de Rome; l’empire couvrait tout le monde connu d’alors, tous ce qui était suffisamment civilisé pour être reconnu à cette époque, tout sauf la partie la plus orientale des empires pré-cédents. Rome ne pénétra pas en Afghanistan, ou dans la Bactriane, comme cette contrée était nommée à cette époque, mais tout ce qui se trouvait à l’ouest de cette zone était possédé par Rome.
Rome possédait également ce que les autres empires n’avaient jamais conquis, toute l’Europe exceptées les terres Germaniques. Rome possédait aussi l’Afrique du Nord mais était exclue de toutes les principales terres occupées alors par le peuple d’Israël. Elle envahit l’Angleterre parce que le peuple d’Israël y était en-core très peu nombreux; le plus gros d’Israël n’était pas encore en Angleterre. Il n’y avait qu’une petite poignée d’Israélites là-bas, avant le retrait des légions romaines.
Daniel 2:40 raconte que cette bête briserait et dévorerait toutes choses :
« Et le quatrième royaume sera fort comme le fer. De même que le fer broie et écrase tout, et que le fer brise toutes ces choses, il broiera et brisera ».
Ensuite, Daniel nous dit que cette quatrième bête était différente de toutes les autres bêtes avant elle, et elle l’était réellement. Rome était originellement une ré-publique. Bien que des républiques aient été connues en Grèce avant cette époque, elle n’étaient que de petites cités et pas de grands empires. C’était la première fois dans l’Histoire qu’une république se transformait en un empire conquérant.
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En tant que royaume, Rome garda son identité même après la mort de ses plus grands dirigeants. Les autres républiques tendaient à s’affaiblir et quelquefois même à s’effondrer lorsqu’un dirigeant puissant mourait. À Rome, il y eut une continuité de l’empire en tant que tel pendant de nombreux siècles.
La vision suivante concerne évidemment les mêmes quatre empires. Maintenant, nous avons un lien avec la Révélation, car il y a ces quatre bêtes se levant hors de la mer. Comme nous le verrons lorsque nous parlerons du Livre de la Révélation, où Jean reçut une vision, il y avait une bête qui se levait hors de la mer. Mais cette bête unique combinait en elle les caractéristiques des quatre premières. Il est évident qu’il y a ici une connexion et qu’elle ne peut être minimisée.
Pour confirmer encore cet ordre de bêtes-empires, Daniel 8:3–8 nous dit qu’il reçut une autre vision, celle d’un bélier et d’un bouc :
« Etje levai les yeux, et je vis; et voici, un bélier se tenait devant le fleuve, et il avait deux cornes; et les deux cornes étaient hautes, et l’une était plus haute que l’autre, et la plus haute s’éleva la dernière. Je vis le bélier heurtant vers l’occident, et vers le nord, et vers le midi ; et aucune bête ne pouvait tenir devant lui, et il n’y avait personne qui pût délivrer de sa main; et il fit selon son gré, et devint grand. Et je considérais, et voici, un bouc venant du couchant sur la face de toute la terre, et qui ne touchait pas la terre; et le bouc avait une corne de grande apparence entre ses yeux. Et il vint jusqu’au bélier qui avait les deux cornes, que j’avais vu se tenir devant le fleuve, et courut sur lui dans la fureur de sa force. Et je le vis arriver tout près du bélier, et il s’exaspéra contre lui et frappa le bélier, et brisa ses deux cornes, et le bélier fut sans force pour tenir devant lui : il le jeta par terre et le foula aux pieds, et il n’y eut personne qui pût délivrer le bélier de sa main. Et le bouc devint très-grand; et lorsqu’il fut devenu fort, la grande corne fut brisée, et quatre cornes de grande apparence s’élevèrent à sa place, vers les quatre vents des cieux ».
L’ange donne ensuite à Daniel l’explication de cette vision.
Rappelez-vous, ces choses n’étaient pas encore arrivées alors, car il s’agissait d’une prophétie pour le futur. À cette époque, Babylone était encore au sommet de sa puissance. Ensuite, en Daniel 8:20–22, l’ange déclare :
« Lebélier que tu as vu, qui avait deux cornes, ce sont les rois de Médie et de Perse. Et le bouc velu, c’est le roi de Javan [Grèce]; et la grande corne qui était entre ses yeux, c’est le premier roi; et qu’elle ait été brisée et que quatre autres cornes se soient élevées à sa place, c’est que quatre royaumes s’élèveront de la nation, mais non avec sa puissance ».
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Ceci fut écrit entre 550 et 545 av. JC, et la chute de Babylone n’eut lieu qu’en 538 av. JC. C’était donc deux siècles avant l’arrivée d’Alexandre le Grand. Notez une fois encore la précision de la prophétie. Le bélier avait deux cornes, la Médie et la Perse; les deux étaient hautes, mais l’une était plus haute, et la plus haute vint en dernier. La Perse était ce royaume qui vint au pouvoir plus tard, absor-bant la Médie. En ce qui concerne le bouc hirsute, les Grecs cultivés méprisaient les Macédoniens, qu’ils voyaient comme des barbares. Les Grecs méprisaient de toute façon tous les autres peuples au monde comme étant des barbares. Ils ne reconnaissaient que deux classes de gens : les Grecs et les barbares.
Les Grecs regardaient les Macédoniens de haut, peut-être encore plus que les autres, parce que les Macédoniens étaient d’un genre plutôt rugueux et coriace. « Et lorsqu’il fut devenu fort, la grande corne fut brisée » : Alexandre mourut au sommet même de son pouvoir, en 323 av. JC.
Dans la vision antérieure des quatre bêtes qui montaient de la mer, Alexandre avait été comparé à un léopard. La citation suivante est extraite du livreThe history of the Nations, publié par P. F. Collier and Sons :
« Alexandre était l’un de ces généraux qui gagnait par des attaques ra-pides et par un opportunisme audacieux. Ses longues marches étaient sans doute la partie la plus caractéristique de sa carrière. Son ar-mée, encouragée par son chef, semblait capable d’annihiler le temps et l’espace. La rapidité de ses mouvements était presque incroyable. Il se trouvait déjà sur place alors que ses ennemis le croyaient toujours à des centaines de kilomètres de là et, une fois arrivé, Alexandre, qui possédait les yeux d’un aigle, savait saisir le bon moment pour frapper. Il commettait rarement une erreur. Ses attaques, quoique imprudentes, succédaient comme par miracle ».
Alexandre est comparé à un léopard, qui n’est pas un très grand animal. Cepen-dant, le léopard est extrêmement rapide et attaque de la même manière. « Quatre royaumes s’élèveront de la nation, mais non avec sa puissance » : tous les membres de la famille d’Alexandre furent assassinés dans la lutte pour le pouvoir.
er L’Égypte fut prise par un général d’Alexandre, Ptolémée I. L’ancienne Macédoine et la Grèce furent prises par Lysimaque. La Syrie et l’Asie Mineure allèrent à Antigone. La Cappadoce et la Paphlagonie, qui étaient la Turquie orientale et les contrées intérieures au sud de cette région, revinrent à Eumène. La prophétie dit : « .. .non avec sa puissance ». Ce ne fut pas une division ordonnée de l’empire d’Alexandre. Chaque quart fut simplement saisi par le commandant local, par sa propre action indépendante. La précision de la vision de Daniel ne fait aucun doute. Nous commençons maintenant à comprendre ce que signifie le symbolisme de ces prophéties.
Tournons-nous à présent vers la Révélation 12:1–5 :
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Lá áÛÈÈ áÈ
« Et un grand signe apparut dans le ciel ; une femme revêtue du soleil, et la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. Et étant enceinte, elle crie étant en mal d’enfant et en grand tourment pour enfanter. Et il apparut un autre signe dans le ciel : et voici, un grand dragon roux, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes ;et sa queue entraîne le tiers des étoiles du ciel, et elle les jeta sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui allait en-fanter, afin que, lorsqu’elle aurait enfanté, il dévorât son enfant. Et elle enfanta un fils mâle qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer; et son enfant fut enlevé vers Yahweh et vers son trône ».
La femme est sans aucun doute Israël, car c’est ici une répétition du rêve de Joseph. Genèse 37:9–11 nous raconte :
« Etil songea encore un autre songe, et le raconta à ses frères. Et il dit : Voici, j’ai encore songé un songe; et voici, le soleil, et la lune, et onze étoiles, se prosternaient devant moi. Et il le conta à son père et à ses frères. Et son père le reprit, et lui dit : Qu’est-ce que ce songe que tu as songé? Est-ce que moi, et ta mère, et tes frères, nous viendrons nous prosterner en terre devant toi? Et ses frères furent jaloux de lui; mais son père gardait cette parole ».
Le soleil et la lune représentaient évidemment le père de Joseph, Israël, et sa mère. Les onze étoiles étaient les frères de Joseph, Joseph lui-même étant le douzième. Maintenant, nous avons une femme vêtue du soleil, avec la lune sous ses pieds. Sur sa tête se trouve une couronne de douze étoiles, ce qui identifie sûrement Israël. Puis, nous lisons en Révélation 12:2 que la femme allait donner naissance à un enfant. Révélation 12:5 nous dit que cet enfant devait régner sur toutes les nations avec une baguette de fer. C’était l’enfant qui était enlevé vers le trône de Yahweh.
Bien entendu, cet enfant, qui devait régner sur toutes les nations, est Yahshua. Yahshua était né d’Israël, de la tribu de Juda, en ce qui concerne la chair. En ce qui concerne le règne sur toutes les nations, nous lisons ce qui suit en Révélation 19:11, 15–16 :
« Et je vis le ciel ouvert : et voici un cheval blanc, et celui qui est assis dessus appelé fidèle et véritable; et il juge et combat en justice. [.. .] Et une épée aigüe à deux tranchants sort de sa bouche, afin qu’il en frappe les nations; et lui les paîtra avec une verge de fer, et lui foule la cuve du vin de la fureur de la colère de Yahweh le Tout-puissant; et il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : “Roi des rois, et Maître des maîtres ».
Pour ce qui est d’être enlevé vers le trône de Yahweh, Hébreux 12:2 déclare :
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