Le Brisant III le feu des dieux, extrait et bande annonce scripturale
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Le Brisant III le feu des dieux, extrait et bande annonce scripturale

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Description

Découvrez la bande annonce scripturale du Brisant III le feu des dieux, plus un extrait du dernier opus de cette trilogie. Loin des mers, Emile Détrône poursuit son épopée calamiteuse. D’une prison, aux confins des Gorges du Faucon, le nain tourmenté affrontera son destin en compagnie d’alliés capricieux. Mais qu’est-ce que le feu des dieux, par la barbe de Maltonne ?

Informations

Publié par
Publié le 22 octobre 2012
Nombre de lectures 73
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de modification
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Le Brisant III Le feu des dieux (extraits)
«
Pour l’âme du Rêve, le vent et les lames.
»
G.N.Paradis
L’histoire reprend à la fin du brisant un jour garde du
corps, pour ceux qui auraient lu les versions
précédentes. Voici la bande annonce du Brisant III le
feu des dieux et un extrait du chapitre 2.
Bonne lecture.
Bande Annonce Scripturale du Brisant :
Le grand père d’Émile fondit sur son adversaire fantomatique. Ce fut une belle épreuve,
toute tatillonne, sur les ponts du Brisant. Le sabre du capitaine tranchait tout en finesse.
Répandus en morceaux, son adversaire saignait mortellement.
— Un lapin, c’est un lapin ! concéda le grand père, en rengainant. Tu remarqueras, mon
petit fils, que la mort d’un animal ou d’un être humain ne diffèrent en rien.
— Penses-tu à cette fameuse scène, dans la forêt, avec Arkame ?
— Tout à fait, Émile ! D’ailleurs, maintenant que ce pirate est tronqué du cuir chevelu, je
vais devoir en trouver un autre pour l’illustration de la couverture.
— N’en parle pas à Félice, surtout ! Il risque de faire une crise d’angoisse et de manquer
l’avant première du mercredi.
— Pas de soucis, je lui en laisserai une belle tranche, bien sanguinolente. Où en étais-je ?
Son pied envoya valser un bout de hanche par-dessus bord. Un requin écarlate le happa au
vol, puis replongea sur une gerbe d’eau. Eau, qui nettoya le vieux pont des restes de son
colocataire indésirable.
— Ces maudits Casheurs n’ont pas encore compris qu’il fallait envoyer le ballon dans les
cages. Nous devons le leur enseigner… Quelle est cette barbe qui flotte dans le ciel ?
Un navire noir et lugubre se profilait au crépuscule. Au sommet de la vigie, un homme
barbu souriait de toutes ses dents jaunâtres.
— Voilà, Maltonne, le scélérat, il essaye de nous voler la vedette ! Prépare le canon !
— Nous n’en avons pas, grand père. Lui, par contre…
— Où est ce boulet de Félice quand nous en avons le plus besoin ?
— Il négocie son contrat avec le sponsor, en présence de la R.C.O. !
— Ces barbares de révolutionnaires sont toujours dans les petits papiers de la bureaucratie.
Nous devrions leur imposer quelques valeurs, comme le courage. Et que font les dieux ?
— Argentisme joue son rôle devant la roue argentée. Amor s’épile les écailles et Cruor,
ronchon, refuse de coopérer. Quant à Brutie, il donne des sueurs froides à tout le monde, mais
ne daigne même pas dévoiler toute l’étendue de sa bêtise.
Un sourire détendit les traits âpres du grand père d’Émile. Ses cheveux blancs virevoltèrent
dans la brise salée.
— Alors, mon garçon, tu sais ce qu’il te reste à faire ?
La mélancolie secoua les épaules du jeune nain, qui pourtant, souriait.
— Oui, grand père. Tu devrais partir, maintenant.
— Oui, le jour sombre. N’oublie pas ce que je t’ai légué ; il y a de l’amour en ce monde.
Alors, file le vent et la foudre, souffla le nain âgé, en s’estompant.
Il demeurait assez de vie et d’amitié en cette terre, pour scinder la stratosphère. Émile se
souvenait encore du poisson rouge, cet être, qui des mers pourfendues, tirait sa puissance.
— Par l’amour de celle qui gît au fond des océans… Que ton déshonneur sonne l’heure de
ta défaite !
Un éclair déchira la noirceur des cieux et des vagues tonitruantes. Au loin, le tonnerre
fracassa le sommet des monts.
Les mercredi, deux à trois fois par mois, partager des histoires avec G.N.paradis. Le brisant,
le feu des dieux, viendra défriser quelques barbes, le 24 Octobre.
2 un matin chagrin
La capitale du Royaume, Solcoir, était née à une époque reculée où les gibiers tendres et
gras des plaines, attiraient les gueux du monde entier. Ce ramassis d’hommes avait créé des
maisons de torchis, tout juste bonnes à protéger les porcs. Après multiples guerres avec des
géants, de nombreuses histoires de rois assassinés et une révolution impitoyable, Solcoir était
devenu ce qu’elle était aujourd’hui, une ville rayonnante de pollution magiques, où l’on
entassait les vivants, comme les morts dans un immense tombeau urbain.
Non loin du palais royal, qu’on nommait aussi l’Aile Irisée, se trouvait une station E.O.M.
toute biscornue, fondue dans un mélange de diamants et de myrrhes. Une antenne énorme
transperçait les cieux délavés et diffusait une résonance à travers tout le royaume.
Ce jour-là avait lieu une émission un peu spéciale, qui se déroulait en lévitation.
— Je vous présente Zévrine, l’homme le plus primé de toute l’histoire du cashball !
Une cascade d’applaudissements résonna à travers les cieux. Fin et altière, la silhouette
musclée de la star heurta le chambranle de l’entrée. Un bruit déchirant inonda le plateau
magique, où se vautraient les présentateurs et les invités. Il culminait à deux cents mètres
d’altitude, on y entrait pas une fausse porte verte, désormais déstructurée. L’art de se vautrer
était une qualité indéniable chez un casheur professionnelle. Rajouter à cela trois cents kilos
de muscles et vous obteniez un invincible destructeur.
— Bonjour, Zév’ ! Puis-je-vous appeler Zév’ ? s’enquit le présentateur, un elfe tout fin
enjoncé dans un habit moulant.
Il n’attendit pas la réponse : il fallait aimer s’entendre parler pour exercer un tel métier.
Stan Makfury ne l’oubliait jamais ; son objet fétiche, c’était le micro. Il en possédait plus
d’une centaine dans sa villa située dans les Monts Altor.
— L’intelligence ne fait pas le casheur, dit-on dans la classe populaire. Qu’en pensez-vous
Zév ?
Un gros sourcil frétilla au dessus de l’œil brun du géant.
— Vous savez, on ne nous apprend pas à réfléchir, l’intelligence n’est pas un atout dans la
profession. Je le regrette profondément. Saviez-vous que j’avais Cash plus quatorze ?
— Un applaudissement, messieurs dames, voilà une blague de Casheur ! […]
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