Le PIB souffle le chaud et le froid sur les transports.

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Sujets

• PIB
• Transport de marchandises
• Chemin de fer
• Transport routier de marchandises

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• Publié par: temis-developpement-durable
• Publié le: 11 janvier 2003
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• Langue: Français

Extrait

l’essentiel
de la DAEI
S A V O I R P O U R D E C I D E R
Nº7 novembre 2

Conjoncture
Le PIsBo uffle le chaud et
sur les transports...

A la lumière des statistiques des dernières années, le trans
un « accélérateur de tendances »: quand la croissance économi
de la branche transports est généralement supérieure à celle
économique se fait-elle moins soutenue? Alors la croissance du
de celle du PIB. C’était déjà vrai en 2001, c’est à nouveau le ca
contrastées selon les secteurs. Principaux enseignements du rap
comptes des transports de la nation qui vient de paraître et pre
dDue tpruaisn s2p0o0rt1*, leas tc irnofisésiance
r eure
à celle de l’économie
PIB Valeurent fa
ajoutée de
la branche
transports Si,s’est produit en 2001. Tombé au niveau en 2001, c’était le transport de marchandi-Le choc
1998 + 3,4 % + 4,3 % qui avait tiré la croissance de l’ensemble de% de croissance, le PIB a entraîné dans sa sesdes 2
1999 + 3,2 % + 6,8 % branche (le transport de voyageurs étant ladescente la branche transports* qui est alors
2000 + 3,8 % + 4,3 % sérieusementbrutalement passée à une quasi stagnation. affecté par les mouvements
2001 + 2,1 % + 1,0 %L’année 2002 a confirmé cette tendance et les du printemps et les événements du sociaux
2002 + 1,2 % + 0,2 %premiers résultats observés en 2003 semblent 11 septembre), la situation s’est inversée en
de la même teneur : les transports se dévelop- 2002 : les transports de marchandises ont
pent plus vite que le reste de l’activité en connu une croissance négative, les effets du
2002: repli de lap économique se faisant alors ralentissementériode de croissance soutenue mais, en sens
trparnosdpuocrtit odne dme alar cbhraanndcihsee s*
Marchandises Voyageurs
2001 + 1,9 % + 0,5 %et tetn Cpele sgseiésrbéansnartrop sult edjonc con de tioniluqe’px ral eap tal;se rtcd enuox
2002 - 1,3 % + 1,7 %udqu rxou apnloaiel a ndéopn tiidvi ésenoitc: laeursfaccténees aituhaamnggnlabt ienft eira
des branches industrielles quit rsaonnstp ocret llde amcriahdqunsise. s

maTrrcahnsnpdoisrtess *d ee n 2002L:e transport routier* en baisse pour la premièr
a
–1,3%
Maritime + 3,0 % le transport routier, qui représente plusEn matière de transport de marchandises, les Pour
Fluvial + 3,1 %75 % du total de la branche transports de de modes maritime, fluvial et aérien tirent leur
Aérien + 2,1 % marchandises, la chute est d’autant plusépingle du jeu. En revanche, les modes
Ferroviaire - 0,8 %ferroviaire et surtout routier sont en recul. sensible que ce secteur avait un rythme de
Routier - 2,3 % avoisinant les 2,5 % depuis 1999. croissancePour le ferroviaire, il s’agit d’un recul modéré
Les modes maritime et fluvial incluent une part de voyageurssi on le compare à la forte chute observée en Cette baisse est en partie due au recul du
*Irl ésa’laigsiét picai r ddue ts reanntsrpeoprrti sems afrrcahnaçnaids es.9 )% ,amasçinla sespi 2001 (-ed séh .mires ersuréatltropsnartternt innal atiop vaossu nrfliol
2003 n’incitent guère à l’optimisme. qui perd des parts de marc

E n 2 0 0 2 , l e p av i l l o n f ra n ç a i s s e s i t u a i t territoire plus de 3,4 millions de tonnes-
Trans rt routier
internatpioonal en 2002aLau: re plei ay permi ecnarFsnia tsetlbnebato sc«n»ée rèimetseeltEerps00e2em3sanndsdcelasinect s’nneére530000.hezeuxqukmolifr iaartçen ièamoptruqeusreesé ptoran.sngèntarrersu, el

la Francèem eraaun4gEurope et est même six fois plus cabotée que routier le repli du transpor t conf irmer
1 Allemagne 60 en clair, quand les transporteurscaboteuse :
2 Espagne 55des a
3 Pays-Bas 47
4 France 35inasn’ger s dntienvco lIedadégrl as rugoreetrrdeuvnœmas duion atdanres en c
(en md tonnes - km)ours
pavillon français à l’internationaLle: uaètera q à umnisill eud eetse-n un pteà lui confié
à
perte de compétitivité ou tradFurita-necllise Haiullsmsieyders(député du Haut-Rhin
évolutions stratégiques des entrdeprisr desoiiatçanu,tsiess al ed nlabin uersra fcé no
telles que délocalisations, prisescoeladi etaep tlrcdiecpiat aoi noti éudt arsnétmpuivit
stratégies d’alliance avec des fernatnrçeapirsi speasr tré-anrapportc ses à nerrucno ts
gères? Les instances européennes se préoccupent

Transport
v eurs
oya+g1,7%
Voiture +
Train + 2
TGV + 6
Avion
Intérieur- 2,9
International+ 2,2

LeTGVsud-est,quiportela1c3ropiosisnatnscdeb
du
le

en p

aisse de la fréquentati
es au TG

Le transport retrouvera-t-il son dynamisme
Si les frémissements de reprise annoncés passé jouera à nouveau : la courbe de crois-
outre-atlantique se confirment, s’amplifient sance du transport pourrait alors se remet-
et se diffusent en Europe, on peut espérer tre à progresser plus vite que celle du PIB.
que « l’effet accélérateur » constaté dans le

Retrouvez toutes les données économiques et statistiques concernant le transport sur l’Intranet de la DAEI
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