Le site universitaire d Aix-Marseille
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Description

L'évaluation du site universitaire d'Aix-Marseille s'inscrit dans la continuité des évaluations d'établissement, réalisées par le Comité national d'évaluation à partir de 1987. Dès cette époque, le CNE mettait l'accent sur les difficultés structurelles que faisait apparaître le découpage entre les trois universités d'Aix-Marseille, notamment dans le domaine des sciences exactes. Douze ans plus tard, le même constat demeure, mais il est compliqué par d'autres problèmes auxquels ont été confrontées les universités d'Aix-Marseille : l'évolution erratique des effectifs d'étudiants depuis 1996 (avec des baisses d'effectifs non négligeables, notamment en sciences); les modalités et les perspectives du recrutement des enseignants-chercheurs; la transformation des relations des universités avec les collectivités locales et avec l'Etat; l'évolution des publics de l'enseignement supérieur; la valorisation des moyens confiés à l'institution universitaire. Après la présentation du dispositif universitaire d'Aix-Marseille et l'analyse des domaines disciplinaires et des thèmes transversaux, une synthèse fait le point sur les contradictions des logiques d'organisation à différents niveaux de décision (discipline, domaine scientifique, université).

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Publié par
Publié le 01 janvier 2001
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Langue Français

Extrait

LE SITE UNIVERSITAIRE D’AIX-MARSEILLE
RAPPORT
D’ÉVALUATION
CNE
1
CNELE SITE UNIVERSITAIRE D’AIX-MARSEILLE
L’évaluation du site d’Aix-Marseille a été placée sous la responsabilité de Jean-Claude Groshens, membre du
Comité national d’évaluation, et réalisée avec la collaboration de Jean-Loup Jolivet, délégué général.
Ont participé à l’évaluation :
Dominique Arot, secrétaire général du Conseil supérieur des bibliothèques ;
Pierre Bothorel, professeur, université Bordeaux 1 ;
Isidore Boursier-Mougenot, chargé de mission au CNE ;
Alain Brun, professeur, université Paris 11 ; ORGANISATION
Bruno Curvale, chargé de mission au CNE ;
Jean-Marie Dentzer, professeur, université Paris 1 ;
Dominique Ducassoué Bordeaux 2 ; DE
Pierre Lescanne, professeur, ENS Lyon ;
Georges Lespinard, INPG ;
Jocelyne Pérard, professeur, université de Dijon ; L’É VA LU ATIONFrançoise Renversez, université Paris 10
Delphine Lecointre a assuré la mise en page de ce rapport.
Ce rapport, rédigé en décembre 2000, a été adopté par le CNE lors de sa séance plénière du 15 février 2001.
Le CNE remercie les experts qui lui ont apporté leur concours. Il rappelle que ce rapport relève de sa seule responsabilité.
CNE
3
CNELE SITE UNIVERSITAIRE D’AIX-MARSEILLE
Problématique et démarche 7
I Le contexte de l’évaluation 9
II La démarche du CNE 10
Les données du site 13
IL’enseignement supérieur 15
II Le potentiel de recherche 19
Les premiers cycles 23
I Une parcellisation héritée de l’histoire 25
II La répartition par université 25
III L’évolution des effectifs en premier cycle 26
IV Les premiers cycles ouverts dans une seule université 27TABLEV Les premiers cycles “multipliés” 32
VI Les Instituts universitaires de technologie 36
VII Conclusion 38
DES
Les disciplines analysées 41
I Les sciences de la vie 43MATI È RES
II La chimie 48
III La physique 53
IV L’informatique 59
VL’économie 62
VI L’archéologie 66
La politique documentaire 73
I Un constat de l’existant 75
II L’informatique documentaire 78
III Les orientations des contrats quadriennaux et du plan U3M 79
IV Les projets de construction 80
V Conclusion 81
La vie étudiante 83
I Information, accueil et suivi des étudiants 85
II Les services aux étudiants 86
III Conclusion 89
CNE
5
CNETABLE DES MATIÈRES
Les formations technologiques 91
I Les écoles d’ingénieurs et leur restructuration 93
II UNIMÉCA, une réussite inter-universitaire 95
III Les IUP : d’excellentes initiatives sans impact structurant 95
IV L’essor de l’apprentissage 96
V Conclusion 96
Conclusion 97
I Les limites de la logique spatiale 99
II Les limites de la logique d’établissement 100
III Pour une logique de projets partagés 101
Considérations finales 103
Annexes 107
Les universités du site 109
Les implantations des lieux d’enseignement des universités d’Aix-Marseille en 1998-1999 114
Les unités mixtes de l’enseignement supérieur et les laboratoires propres du CNRS 115
Liste des sigles utilisés dans le document 119
Cartes 123
Lettre du recteur de l’académie 127
Réponse des présidents 133
CNE
6LE SITE UNIVERSITAIRE D’AIX-MARSEILLE
PROBL ÉMATIQUE
ET
D É MARCHE
CNE
7
CNELE SITE UNIVERSITAIRE D’AIX-MARSEILLE
I - LE CONTEXTE DE L’ÉVALUATION
1L’évaluation du site universitaire d’Aix-Marseille s’inscrit dans la continuité des évaluations d’établissement ,
réalisées par le Comité national d’évaluation à partir de 1987. Dès cette époque, le CNE mettait l’accent sur les
difficultés structurelles que faisait apparaître le découpage entre les trois universités d’Aix-Marseille, notamment
dans le domaine des sciences exactes.
Douze ans plus tard, le même constat demeure, mais il est compliqué par d’autres problèmes auxquels ont
été confrontées les universités d’Aix-Marseille :
- l’évolution erratique des effectifs d’étudiants depuis 1996 (avec des baisses d’effectifs non négligeables, notamment
en sciences) ;
- les modalités et les perspectives du recrutement des enseignants-chercheurs ;
- la transformation des relations des universités avec les collectivités locales et avec l’État ;
- l’évolution des publics de l’enseignement supérieur ;
- la valorisation des moyens confiés à l’institution universitaire.
Lorsqu’elles ont été créées, les deux premières universités d’Aix-Marseille en 1970, puis la troisième en 1973,
ces universités se sont construites sur le mode de la pluridisciplinarité. Or les préoccupations de la communauté
académique locale dans les années 1960 et 1970 ne sont pas celles qui prévalent aujourd’hui.
En période d’expansion (jusqu’en 1995), les établissements ont dû faire face, parfois dans l’urgence, à un
problème qui prenait le pas sur tous les autres : l’augmentation des effectifs d’étudiants. Ce problème a occulté une
réflexion stratégique sur le fonctionnement du système universitaire.
Le site d’Aix-Marseille se caractérise par un éclatement géographique et par la présence de certaines disciplines
dans plusieurs universités. Chaque université est implantée dans les agglomérations d’Aix-en-Provence et de Marseille,
et possède un grand nombre de lieux d’enseignement ou de recherche, auxquels s’ajoutent des antennes : au total,
les trois universités comptent 43 sites dont la plupart sont situés dans l’aire métropolitaine. La physique, la chimie,
l’informatique, les sciences de l’ingénieur, les sciences de la vie, l’économie sont présentes dans deux ou trois universités.
À la logique de pluridisciplinarité s’est juxtaposée une autre logique qui préconise la constitution de campus
cohérents pour les différents grands domaines disciplinaires. La mise en œuvre de cette logique, à laquelle les
collectivités locales ont contribué, notamment lors du plan Université 2000, se heurte à la pluridisciplinarité et à
l’indépendance des universités.
Les particularités de l’ensemble universitaire d’Aix-Marseille ne seraient sans doute pas appréhendées
comme autant de points posant problème si d’autres facteurs n’entraient pas en jeu, et notamment l’évolution
générale des relations que l’enseignement supérieur entretient avec ses partenaires. Dans cette perspective, les
préparations du plan U3M pendant l’année 1999, et du CPER signé le 15 mai 2000, ont posé comme objectif
majeur, et en particulier comme condition de la signature du CPER par l’État, la convergence à court terme des
trois établissements vers une entité universitaire unique.
1 L’université de Provence Aix-Marseille 1. Novembre 1988. Première évaluation ;
L’université Aix-Marseille 2. Février 1994. Première évaluation ;
L’université Aix 3. Décembre 1994. Première évaluation ;
L’université de Provence Aix-Marseille 1. Octobre 1996. Deuxième évaluation.
CNE
9PROBLÉMATIQUE ET DÉMARCHE
Les grandes lignes de la situation présente se caractérisent par l’imbrication étroite de deux problématiques
que le plan Université 2000, au cours de la période 1990-1995, a commencé à associer : d’une part, le développement
universitaire, d’autre part, l’aménagement de l’aire métropolitaine, dont les logiques ne se renforcent pas nécessairement.
Parce qu’elle apparaît comme un levier efficace du développement économique et parce qu’elle reste investie d’un fort
pouvoir symbolique fondé sur l’idée de progrès, l’institution universitaire est un enjeu important dans les intentions de
l’État et dans les stratégies des Régions et des Villes. Depuis le plan U 2000, la Région est devenue un important
financeur des universités et entend, fort logiquement, en devenir un partenaire à part entière. Cette responsabilité de
financeur, qui concerne aussi les autres collectivités locales (municipalités, départements), pose la question de la
coordination des actions respective

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