Les comptes des transports en 2002 : 40ème rapport de la Commission des comptes des transports de la Nation
220 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les comptes des transports en 2002 : 40ème rapport de la Commission des comptes des transports de la Nation

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
220 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

La Commission des comptes des transports de la Nation présente ici les principales évolutions des transports en 2002. Le rapport comprend 6 parties, un dossier et des annexes. Les thèmes abordés sont : les données macro-économiques, les trafics et les transports, les entreprises de transport, les gestionnaires d'infrastructures, les transferts de l'Etat et des collectivités locales, le transport et le développement durable. Le thème du dossier est le suivant : les déterminants des évolutions à court terme des trafics et transports de voyageurs et de marchandises.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 septembre 2003
Nombre de lectures 7
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

ème40 rapport de la Commission des Comptes des Transports de la Nation
La commission des comptes des transports de la nation s'est réunie le 27 juin 2003 sous la présidence de
Monsieur Claude Gressier, Ingénieur général des Ponts et Chaussées, Vice-Président. Elle a examiné les
principales évolutions des transports en 2002.
Le rapport comprend 6 parties, un dossier et des annexes. Les thèmes abordés sont :
I - Les données macro-économiques
II - Les trafics et les transports
III - Les entreprises de transport
IV - Les gestionnaires d'infrastructures
V - Les transferts de l'Etat et des collectivités locales
VI - Transports et développement durable
Dossier : Les déterminants des évolutions à court terme des trafics et transports
de voyageurs et de marchandises.
La plupart des parties présentent normalement les niveaux de la dernière année pour laquelle on dispose des
données (en général 2002) ainsi que les évolutions des quatre années précédentes. Rappelons toutefois le
caractère provisoire de la plupart de ces données. Pour les estimations 2002, on ne disposait pas encore de
résultats issus de l'enquête annuelle d'entreprises. D'autres estimations reposent sur une partie du champ des
transports (telles les statistiques qui ne concernent que les établissements de dix salariés et plus ). Or les
évolutions globales diffèrent parfois sensiblement de celles d'une partie du champ (du fait, par exemple, des
nombreuses créations d'entreprises).
Dans le rapport, les données sont généralement exprimées en milliards d'euros, de tonnes-kilomètres ou de
voyageurs-kilomètres. Les évolutions sont exprimées en pourcentage à une décimale près. Compte-tenu des
nombreuses incertitudes, cette précision est souvent artificielle. Dans les tableaux en annexe, les données des
comptes nationaux sont exprimées en millions d'euros.
Le rapporteur de la commission des comptes des transports est Madame Sylvie Mabile.
Ont participé à la rédaction de ce rapport Mesdames Nathalie Augris, Agnès d'Autume, Annie Delort,
Nathalie Devillard , Jocelyne Hermilly, Sylvie Mabile et Claudine Laguzet, et Messieurs Alain Gallais, Bernard
Korman, Yves Robin, Pascal Squarcioni, Vincent Vicaire, du SES, ainsi que Monsieur Edouard Fabre, de l’Insee.
La réalisation du dossier a été assurée par Monsieur Alain Sauvant, du SES.
Les comptes des transports en 2002 (DAEI/SES-Insee) - juin 2003 5En synthèse...
Un environnement économique peu
(à + 0,6 %), en liaison avec le ralentissement deporteur
l’évolution de la circulation. Pour la deuxième année, le
prix relatif des carburants est à la baisse (- 4,5 %, après
La reprise économique, amorcée en début d’année aux – 6,2 %), alors que celui des transports collectifs est
Etats-Unis, a été brève, dans un contexte de montée des
pratiquement stable. La part du budget des ménages
incertitudes liées à la crise irakienne et aux scandales allouée aux transports est légèrement inférieure à ce
financiers. Le ralentissement de la croissance s’est
qu'elle était en 2001 (15,2 %, après 15,5 %).
propagé en 2002 à l’ensemble des économies
développées. La France, avec un PIB en progression de Croissance modérée de la circulation des
1,2 % en volume (contre 2,1% en 2001), a un peu mieux
voitures particulièresrésisté que la zone euro dans son ensemble.
Les déplacements en voitures particulièresC’est encore la consommation des ménages (+ 1,4 %)
représentent environ 84 % de l’ensemble des transportsqui a tiré la croissance française, bien que ralentie,
intérieurs de voyageurs. Après une croissance de lanotamment en fin d’année avec la perspective de hausse
circulation routière particulièrement dynamique en 2001,du chômage. En particulier, les achats de voitures
l’année 2002 marque une stabilisation de ce type departiculières neuves sont en repli (- 2,3 %), après l'année
déplacements (à + 0,8 %), alors que le rythme moyenrecord 2001 (+ 9,4 %).
de croissance des dix dernières années avoisine 2 %.Les investissements sont moins élevés qu’en 2001 et
Cette progression est moins élevée que celle du parcla poursuite du ralentissement du commerce mondial
automobile (+ 1,9 %), car le kilométrage moyen annuelen 2002 a conduit à un nouveau ralentissement des
par véhicule baisse légèrement (- 1,1 %) .exportations et importations françaises, malgré une
relativement bonne tenue au premier semestre. En
Evolutions contrastées dans lesmoyenne annuelle, les exportations n’ont progressé
que de 1,2 % en 2002 et les importations de 0,7 % (à prix transports collectifs de voyageurs
constants).
Les autres modes de transports de voyageurs ont
La croissance de la production de la connu des évolutions contrastées : si le transport
branche transports est restée faible ferroviaire poursuit sa croissance, en partie grâce au
succès continu du TGV, les transports collectifs routiers
et le transport intérieur aérien sont toujours en retrait.L’atonie générale de l’activité, avec un ralentissement
On assiste cependant à une reprise du nombre dede la production industrielle, a continué à peser sur les
passagers des vols internationaux, après l’arrêt brutalactivités de transports : la croissance de la production
de 2001, à une forte hausse des transports de passagersde la branche transports est très limitée en 2002
par mer, mais à la poursuite de la diminution de l’activité(+ 0,3 %), comparée aux évolutions de moyen terme
« voyageurs » du tunnel sous la Manche.(+ 0,7 % en 2001, mais autour de + 5 % pour les trois
années précédentes). Pour la deuxième année
Les transports ferroviaires de voyageurs ont enregistréconsécutive, cette croissance est inférieure à celle de
une croissance assez soutenue (+ 2,8 %), en partiel’ensemble de l’économie française.
grâce au succès continu du TGV qui progresse encore
de 6,6 % en 2002. Ainsi, sur dix ans, le volume deCe ralentissement est surtout imputable aux services
transport de voyageurs par TGV a plus que doublé.de transport de marchandises (- 1,3 %, avec un recul de
Toutes les lignes ont progressé en 2002, à l’exception2,3 % pour le transport routier), alors que les services
d’Eurostar. La fréquentation des lignes de transportsde transport de voyageurs progressent de 1,7 % (mais
régionaux (TER) reste dynamique (+ 4 %), bénéficiant+ 0,4 % seulement dans l’aérien) et les services
de la décentralisation et accompagnant l’extension deauxiliaires des transports de 0,7 %.
l’offre de TGV. L’année 2002, à la différence de 2001,
aura vu une croissance significative des produits duLa valeur ajoutée de la branche est estimée à 58,7
trafic de la SNCF avec, pour le trafic voyageurs, desmilliards d’euros en 2002 ; sa progression de 2,5 % en
augmentions de prix et de volume de l’ordre de 2 %.valeur est essentiellement imputable aux
L’excédent brut d’exploitation se redresse,augmentations de prix : en volume, elle est pratiquement
l’augmentation marquée des consommationsstable (+ 0,2 %).
intermédiaires étant compensée par une évolution
relativement modérée des rémunérations.La part des dépenses de transport dans le
budget des ménages recule légèrement :
Après un début d’année difficile, le nombre de passagers
repli des achats d’automobiles. dans les aéroports français s’est rétabli (à + 0,5 %),
avec des résultats contrastés selon les liaisons. Pour
Si leurs dépenses en transports collectifs augmentent les liaisons intérieures, le transport est en recul de
en 2002 au même rythme qu’en 2001 (+ 1,6 %, à prix 2,9 %, alors qu’on assiste à une reprise de la
constants), les achats de véhicules des ménages se fréquentation des vols internationaux. Les compagnies
replient (- 2,3 %, après une année 2001 exceptionnelle) françaises ont néanmoins souffert du ralentissement
et leurs dépenses d’utilisation des véhicules ralentissent de l’ensemble du transport aérien, mais pas toutes de
       
Les comptes des transports en 2002 (DAEI/SES-Insee) - juin 2003

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents