Les sciences de l information et de la communication
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Description

L'évaluation des sciences de l'information et de la communication s'est déroulée de novembre 1991 à février 1993. Le présent rapport fait l'état des lieux des formations (universités, formations supérieures courtes, formations hors universités, information spécialisée), du marché de l'emploi (métiers de la presse, communication commerciale et d'entreprise, information spécialisée, cinéma et audiovisuel), de la recherche et de l'enseignement.

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Publié le 01 mars 1993
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Langue Français

Extrait

Comité National d'Evaluation
LES SCIENCES DE L'INFORMATION
ET DE LA COMMUNICATION
Rapport d'évaluation Mars 1993Organisation de l'évaluation
L'évaluation des sciences de l'information et de la communication était placée
sous la responsabilité de Jean Brunet et Jean Sirinelli, membres du Comité National
d'Evaluation.
Françoise Massit-Folléa, chargée de mission pour les publications et la
communication au Secrétariat général du Comité, a été rapporteur de la commission
constituée à cet effet et coordinateur du rapport final.
La commission était composée de :
Jean-Baptiste Carpentier, professeur des universités, directeur-adjoint du
CELSA, université Paris IV
Béatrice Galinon-Mélénec, maître de conférences, directeur du DESS
Communication Interne à l'université Bordeaux III
Jean Joly, président de société, fondateur de France-Bus Publicité
Bruno Martinet, ingénieur des Mines, directeur de l'information et la formation,
Technodes, Groupe Ciments français
Jean Meyriat, ancien directeur de recherche à la Fondation Nationale des
Sciences politiques, directeur d'études à l'EHESS
Jean-Louis Missika*, membre de la direction générale du Groupe Presses de la
Cité, ancien directeur du Service d'Information et de Documentation du gouvernement,
enseignant et chercheur
Jean-Claude Salomon, inspecteur général honoraire de l'administration de
l'Education nationale
Jean-François Tétu, professeur des universités, Institut d'Etudes politiques de
Lyon et université Lyon II
* jusqu'en février 1992.
Ont été associés aux travaux au titre du Secrétariat général du Comité :
Pierre Saget, chargé de mission pour les évaluations,
Agnès Leclère, pour la gestion des missions et le compte rendu des réunions
Bruno Curvale, pour le traitement des données
Michèle Deriémont, documentaliste
Anita Jeanne, secrétaire
Florence Villette
André Staropoli, Secrétaire général
Le Comité remercie les experts qui lui ont apporté leur concours. Il rappelle que ce
rapport final relève de sa seule responsabilité.Les sciences de l'information et de la communication
TABLE DES MATIERES
Préface 7
Introduction 9
Approche du champ d'étude 12
Historique 14
Les formations en information et communication : état des lieux 19
Dans les universités (hors IUT) 21
Les formations supérieures courtes 31
Les formations supérieures hors université 33
Le cas particulier de l'information spécialisée 35
Trois problèmes-clés 37
Formations et marché de l'emploi 43
Les métiers de la presse 46
Communication commerciale et communication d'entreprise 47
Information spécialisée 49
Cinéma et audiovisuel 50
Esquisse de bilan 51
Etat de la recherche 57
Un champ très vaste 59
Les grands axes thématiques 60
Conditions de la recherche 61
Bilan des thèses soutenues depuis dix ans 63
Eléments de perspective internationale 67
Recherche 69
Enseignement 70
Echanges et coopérations 74
Débouchés des études 75
Conclusions et recommandations 79
Annexes 91
Annexe I - Textes réglementaires 93
Annexe II - Liste des formations 103III - Contenus d'enseignement : quelques exemples13
Annexe IV - Liste des ATER 121V - Domaine de compétences de la 71e section23
Remerciements
Liste des sigles utilisés
Liste des publications du ComitéPREFACE
L'évaluation d'un champ disciplinaire est une mission délicate que le Comité aborde
pour la deuxième fois : après l'évaluation de la géographie, dont le rapport a été publié en mai
1989, l'évaluation des sciences de l'information et de la communication s'est déroulée de
novembre 1991 à février 1993.
Elle a été entreprise à la suite d'une démarche de la 71e section du Conseil National des
Universités, qui rassemble les enseignants chercheurs des départements d'information-
communication des universités.
L'analyse du Comité s'est fondée sur un triple constat :
- les filières information-communication dans le secteur lettres et sciences humaines des
établissements universitaires connaissent un afflux considérable d'étudiants dont les succès
et les débouchés sont incertains ;
- les conditions de création et de fonctionnement de ces filières amènent à une grande
dispersion des intitulés, des contenus, des niveaux de qualification ;
- l'émergence d'un corps professoral spécialisé se heurte à un obstacle de taille : pour se vouloir
"discipline" à part entière dans le monde universitaire, les sciences de l'information et de la
communication sont confrontées à une question d'ordre épistémologique (quel peut être le
centre théorique du champ scientifique ?) et à la difficulté d'établir des critères d'évaluation
des enseignants chercheurs.
Il n'était pas question, faute d'une méthodologie éprouvée et admise, de procéder à une
évaluation de la "qualité" des enseignements d'information et de communication, que celle-
ci soit abordée sous l'angle pédagogique ou selon le critère d'adaptation des formations au
marché de l'emploi. Il s'est en revanche avéré nécessaire de déborder du cadre des formations
universitaires : leurs diplômés se trouvent en concurrence avec d'autres diplômés de
l'enseignement supérieur ainsi qu'avec des formations spécialisées très liées aux
professions. Enfin il a fallu prendre en compte toutes les objections qui dénient aux disciplines
de l'information et de la communication - au moins au stade actuel de leur élaboration
conceptuelle - leur caractère de "sciences" autonomes.
Où, quand, comment, avec quels enseignants, pour quels débouchés, forme-t-on
aujourd'hui les futurs professionnels de l'information et de la communication ? L'état des
lieux qu'a établi le Comité pose pour l'instant plus de questions qu'il n'apporte de réponses. Il
brosse un tableau des principaux lieux de formation sans en fournir un guide détaillé. Il
évoque les atouts et les faiblesses de telle filière ou de tel diplôme dans la perspective du marché
de l'emploi sans procéder pour autant à des comparaisons ou à une évaluation des contenus des
enseignements, tant est grande la diversité des options proposées et mouvante la délimitation
des aptitudes et des niveaux requis : les enseignements et les recherches en information et
communication se développent largement au-delà des formations et des instances
universitaires qui ont adopté cet intitulé ; les métiers de la communication sont pour une large
part issus de métiers anciens dont les outils et les conditions d'exercice se sont transformés.
Le Comité s'est efforcé avant tout de "mettre à plat" les ambiguïtés d'un domaine où la
forte demande des étudiants se situe entre deux "ensembles flous", un secteur scientifique dont
les objets sont récents et les démarches disparates, des secteurs professionnels aux frontières et
aux perspectives mal connues.
Le développement des économies modernes a entraîné une extension considérable de
ces deux notions d'information et communication, notamment avec l'usage de ce qu'on
appelle les "nouvelles technologies", qui imprègnent un nombre croissant d'activitésprofessionnelles et privées. Leur association dans un ensemble universitaire pluriel dit
"sciences de l'information et de la communication" est une spécificité française qui date d'à
peine plus de vingt ans.
La communication est le propre de toute activité sociale. Elle devient objet
d'enseignement et de recherche à partir du moment où l'on se propose de comprendre la nature
du processus, les mécanismes qu'il fait intervenir, les moyens qu'il emploie, les conditions de
son efficacité. De même l'information est la "matière première" de toute activité économique,
politique, technique, scientifique, pédagogique. On ne peut parler de "sciences" de
l'information que lorsque celle-ci est consciemment recherchée, gérée et mise en oeuvre,
lorsqu'il est nécessaire de comprendre sa nature et ses apparences, les mécanismes que
construit la société afin de la contrôler et d'en disposer pour répondre à ses besoins. Mais les
concepts et les outils proviennent pour l'essentiel des disciplines établies de longue date :
1linguistique, informatique, arts, histoire, droit , économi

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