Les zones rurales de Bourgogne aidées par l Union Européenne
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Les 7 zones à dominante rurale de Bourgogne qui bénéficient du programme européen d'aide au développement appelé "objectif 5b" regroupent 28 % de la population de la région et couvrent 62 % de son territoire. De 1990 à 1996, l'emploi salarié dans ces zones a davantage diminué que dans le reste de la région. Le secteur tertiaire moins présent n'a pas suffi à compenser les pertes de l'industrie. Le chômage a en revanche moins progressé. La situation du commerce reste difficile dans un contexte de baisse de la population.

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Langue Français

Extrait

UNION EUROPÉENNE
Fonds européen de
développement régional
INSEE N° 51 - Février1998 15FBOURGOGNE
PREFECTURE
DE LA REGION DE
BOURGOGNE
Les zones rurales de Bourgogne
aidées par l’Union Européenne
Une trentaine de pôles d'emploi
dans un espace à dominante rurale
Les 7 zones à dominante
Communes des zones 5b ayant plus de 500 salariés
dans les secteurs marchands non agricoles en 1996rurale de Bourgogne
qui bénéficient
YONNE
du programme européen d’aide
au développement appelé
Chatillon-sur-Seine"objectif 5b" regroupent 28 % Charny
Tonnerrede la population de la région et
CÔTE-D'OR
Toucy
couvrent 62 % de son territoire. Montbard
Salives
De 1990 à 1996, l’emploi salarié Venarey-les-Laumes
Avallon Semur-en-Auxois
dans ces zones a davantage
Clamecy
diminué que dans le reste Pouilly-en-AuxoisCorbigny
Saulieu
Premeryde la région. Le secteur tertiaire
NIÈVRE
moins présent n’a pas suffi Château-Chinon
Pierre-de-Bresse
à compenser les pertes
Cercy-la-Tour
Brangesde l’industrie. Le chômage
Simandre
LouhansGueugnona en revanche moins Bourbon-Lancy
Zones 5b Cuisery
Auxoisprogressé. La situation TournusDigoin Charolles CuiseauxBourgogne centrale
Paray-le-Monial La Clayettedu commerce reste difficile Bresse bourguignonne
Charolais-Brionnais Marcigny
dans un contexte de baisse Effectifs salariésNivernais
Chauffailles en 1996
Plateaux de Bourgognede la population. 3400
Puisaye SAÔNE-ET-LOIRE
1000
500
Hors zones 5b Sources : INSEE - ASSEDIC.
Les zones "objectif 5b"
Depuis 1993, l’Union Européenne concentre ses interventions sur distingue trois types d’actions : régionales, départementales et
cinq objectifs prioritaires. Parmi ceux ci, l’objectif 5b a pour but delocales. A ce dernier échelon, les Programmes Régionaux de
promouvoir le développement des zones rurales les plus fragiles. Développement Coordonné (PRDC) concernent 7 zones en Bour
Il concerne les zones ayant un bas niveau de développement rural gogne. Les actions entreprises peuvent s’étendre essentiellement
(PIB/habitant) et qui répondent au moins à deux des trois critèresà l’agriculture, à la forêt, au commerce, à l’artisanat, au tourisme
suivants : importance de l’emploi agricole, bas niveau de revenu et et à la formation. Le financement des PRDC est assuré pour moitié
faible densité de population ou dépeuplement important. par l’Union Européenne et pour moitié par l’État et la Région au
Dans ce cadre, la Bourgogne bénéficie d’un Programme de Déve titre du Contrat de Plan. Sur l’ensemble de la période 1994 1999,
loppement des Zones Rurales (PDZR) couvrant la période 1994 l’intervention de l’Union Européenne sur les zones 5b s’élève à 750
1999. Placé sous l’autorité du Préfet de Région, ce programme millions de francs.
1PREFECTURE UNION EUROPÉENNE
DE LA REGION DE
INSEE BOURGOGNE N° 51 -Février1998 15FBOURGOGNE Fonds européen de
développement régional
ur la période 1994 1999, la Bour S gogne bénéficie du programme Recul plus marqué de l'emploi
européen d’aide au développement
des zones rurales les plus fragiles. Ce Emploi salarié dans les secteurs
marchands non agricoles en Bourgognedispositif appelé "objectif 5b" concerne
un large territoire qui couvre 62 % de Indice base 100 en 1990
la surface de la région et rassemble 28 %
100
de ses habitants. Cet ensemble est
99lui même composé de 7 zones de taille
différente. La Côte d’Or est le départe 98
hors zones 5bment le moins concerné par ce pro
97gramme qui n’a retenu que 17 % de sa
population et 54 % de son territoire. A 96
zones 5bl’opposé, 38 % de la population de la
95
Nièvre et 77 % de son territoire en
bénéficient. En 1990, les zones 5b 94
comptaient 451 650 habitants et
93
146 900 emplois.
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996
Même si ces zones présentent
Sources : INSEE - ASSEDIC.
avant tout un caractère rural, plu-
sieurs villes de taille moyenne y cons
tituent des pôles d’emploi importants
comme Avallon, Tonnerre, Montbard,
Châtillon-sur-Seine, Tournus, Bourbon Laurent et la Compagnie européenne des effectifs salariés du secteur privé,
Lancy, Gueugnon, Digoin et Paray des sièges automobiles dépassent les la période difficile de 1991 1993 a eu
le Monial. 500 salariés en Bourgogne centrale. des effets plus marqués dans les zo
L’appareil productif est diversifié Au total, une trentaine d’établisse- nes 5b que dans le reste de la Bourgo
même s’il est moins tertiaire qu’ailleurs ments industriels emploient plus de gne. L’emploi salarié privé y a diminué
du fait de l’absence des grandes agglo 200 salariés, ce qui illustre l’existence de 6 % contre 4,9 % hors zones 5b.
mérations régionales. Quelques d’une activité industrielle importante Avec la reprise économique de 1994
grands établissements industriels dans ces zones rurales. 1995, l’amélioration a été comparable
comme Usinor Sacilor ou Ivéco em De 1990 à 1996, les évolutions con (+ 1,5 %). Le ralentissement de 1996
ploient chacun plus de 1 000 person joncturelles se sont traduites en Bour semble en revanche avoir été plus ra
nes dans le Charolais Brionnais. Le gogne comme en France par des pide en zones 5b qu’ailleurs et a gri
CEA s’approche de ce seuil sur les pertes importantes d’emplois et une gnoté une grande partie des résultats
plateaux de Bourgogne. Les Pneus augmentation du chômage. S’agissant positifs précédents.
Des pertes d’emplois plus importantes Peu d’emplois
dans le Charolais Brionnais et la Bresse bourguignonne
tertiaires
Effectifs Nombre
salariés (1) de chômeurs Ces évolutions sont en grande par
Au 31/12/96 Évolution Au 31/12/96 Évolution tie expliquées par le faible poids du
90 96 (%) (2) 90 96 (%(3))
secteur tertiaire dans ces zones. Les
Auxois 8 460 - 6,0 2 030 + 53,3
possibilités de compensation des
Bourgogne centrale 11 280 + 3,8 3 420 + 25,9 baisses de l’industrie sont ainsi plus
Bresse bourguignonne 11 150 - 8,9 2 700 + 50,4
réduites.
Charolais Brionnais 18 610 - 10,6 4600 + 23,4Les créations d’emplois dans le ter
Nivernais 6 260 - 1,4 2 260 + 31,5 tiaire concernent surtout les services.
Plateaux de Bourgo 7 570 - 6,4 2 190 + 28,9 L’emploi salarié privé dans ces sec
gne
teurs a progressé de 7,6 % dans les
Puisaye 3 560 - 0,1 1 510 + 35,4
zones 5b de 1993 à 1996 (+ 6,4 % dans
Ensemble des zones 5b 66 890 - 5,7 18 710 + 32,9
le reste de la région). Cette augmenta
tion s’observe dans les agences d’inté Reste de la Bourgogne 281 250 3,9 60 190 + 38,3
rim mais surtout dans le secteur de laEnsemble Bourgogne 348 140 4,3 78 900 + 37,0
santé et de l’action sociale à l’origine(1) Secteurs marchands non agricoles (2) DEFM catégorie 1 (3) En raison des
changements de définition intervenus en 1995, les évolutions concernent les catégories de plus de 400 créations d’emplois.
1 + 6.
Sources : INSEE ASSEDIC ANPE.
2
Les zones rurales de Bourgogne aidées par l’Union EuropéennePREFECTURE UNION EUROPÉENNE
DE LA REGION DE
INSEE BOURGOGNE N° 51 - Février 1998 15 FBOURGOGNE Fonds européen de
développement régional
En revanche, dans le commerce,
Progression moins forte du chômagel’emploi salarié a reculé de 1,2 % de
1993 à 1996 alors qu’il se maintenait
Nombre de demandeurs d'emploidans le reste de la région. Cette évolu
en Bourgogne (catégories 1 et 6)
tion est surtout imputable au com-
Indice base 100 en 1990merce de gros qui enregistre une perte
140de 4,8 % de ses effectifs contre une
baisse de 3,0 % dans le reste de la
hors zones 5b
région.
130
Fermetures
120de petits commerces
zones 5b
Dans le commerce de détail, l’emploi
110salarié est en légère hausse (+ 0,6 %)
dans les mêmes proportions qu’en
dehors des zones 5b. Cette progres
100
sion ne concerne cependant que les 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996
établissements ayant des salariés. Elle
Source : ANPE.
est due en partie à l’augmentation du
nombre de supérettes et de supermar
chés. De 100 en 1993, leur nombre
est passé à 120 trois ans plus tard. l’aménagement de l’habitat. Le com régionale de l’agriculture et de la forêt,
Les hypermarchés restent néan- merce de détail de carburants se replie 15 950 exploitations agricoles étaient
moins peu nombreux. moins que dans le reste de la région, installées sur ce territoire. Leur nombre
La situation du petit commerce et

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