Mieux financer l économie : évolution des établissements bancaires en France : enjeux, bilan et perspectives : rapport au Commissariat général du plan
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Description

Etude analysant la situation actuelle du secteur bancaire, la réalité de ses difficultés, mais aussi les opportunités qui s'offrent à lui et dégageant une observation générale : de l'aptitude au changement des établissements bancaires français dépend leur futur rôle dans le financement de l'économie. Toutes les évolutions engageant cette logique du changement sont utiles : des nécessaires, d'autres urgentes ou supposant le concours des pouvoirs publics donc déterminant des propositions.

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Publié le 01 septembre 1996
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Langue Français

Extrait

Introduction
Propos de la m—thode
1- R—alit—s delacrise
Les symptômes
Les effets
SOMMAIRE
2- De quelques raisons de la crise
3- De la r—forme au changement
Les principes de redressement
Un objectif de d—veloppement
4- Les —l—ments duchangement
Propositions
Annexes
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page 12
page 26
page 49
page 59
page 6 7
La documentation Française : Mieux financer l'—conomie : —volution des —tablissements bancaires en France : enjeux, bilan et prespectives
Introduction Il d'—tudeapparaît n—cessaired'—tablir l'importance et l'utilit— de la mission demand—e par la Commission des Finances du S—natau.nalPuoCmmraldG—n—riatissa Son importance, tout d'abord. Cette mission a pour origine les difficult—s de l'—conomieec.ssnamentancecroidelaluciffidnifuds—tis—cprusestlen—me,ispletfrçaan Ilsemblequ'enFrance, il soit plus difficile de cr—eruneentreprise, de la d—velopper, de la faire grandir et prosp—rer quedansd'autrespays. Il semblequ'il plus difficile dey soit financer des projets, des investissements, des innovations. Il semble enfin que quelque chose soit vici—dans les circuits de financement des entreprises, des particuliers, des professionnels.
Comment r—tablir la confiance sans mieux financer les uns et les autres ? Comment cr—er les conditions duretour de la croissance, sans engager une r—formeen profondeur des circuits definancementdel'—conomiefrançaise ?
Ces questions interpellent tout particuli–rementles —tablissements bancaires. Les banques françaises connaissent des difficult—s, certaines engageantleur survie. Elles sont misesencause dans un grand nombre des sinistres qui touchent les entreprises, grandes ou petites, les artisans, les commerçants et les particuliers. Non sans raison. Les —tablissements bancaires sont  labasedu financement de l'activit—. ils structurent les relations avecl'argent agentsde l'ensemble des —conomiques quin'ontpas un acc–s directaumarch— des capitaux : les particuliers et les professionnels, bien sûr, maisaussi lesPMEet lesentreprisesen pour prix payerforte croissance. Lelessinistres bancaires r—cents, pour les sinistres  venir, ne s'—value pas seulement en pertes pour les actionnaires et les obligataires,en les contribuables ; il pour recapitalisationcoûts de s'—value d'abordetsurtoutenperte de confiance.
Ce demand—e la mission justifie seul,constat,  luil,'int—rêtdes pouvoirs publics etleur action —ventuelle.Cestl'enseignementpremierd'unecomparaison internationale ; nulle part,lespouvoirs publics nese la sant— du syst–me bancaird—sint—ressent deeet, nulle part, surtout pas aux USA, ilsn'onts—hetni—tiirr—rvenmentsoluet lesavec tous moyens n—cessaires, quand la crise menaçaitce syst–me.
Cette action est encore plus justifi—e enFrance. L'histoire des relations des banques françaises avec l'Etat ne date ni des nationalisations de 1946, ni de celles de 1982, elle ne s'est pas arrêt—e avec les privatisations de 1986-1988 et 1994.L'actiondes pouvoirs publics —tait d—terminante quand ils d—cidaient des taux, des volumes de cr—dit, des priorit—s de financement, du nombre de guichets  ouvrir. Ellle'estencore quand ils banalisent le fonds de commerce de certains —tablissements sp—cialis—s,quand ils p—rennisent des distorsions de concurrence,quand ils privent le syst–me desmoyens naturels de r—gulation del'offreetmaintiennent surviedes r—seaux enartificielle.Elle l'est surtout quand les pouvoirs publics subordonnent le d—veloppement des march—s financiers,l'allocationdel'—pargneetl'interm—diation unepriorit— :lefinancement dela dettepublique.
L'action des pouvoirs publicsn'estjamais indiff—rente,elle ne peutsepr—tendre innocente. Aucun douten'est rôledans sujet ;l'action publique doit jouer sonpermis  ce lan—cessairerestructurationdusyst–mebancairefrançais.Ellele plus quedoit d'autant les m—canismes de march—, le contrôleefficace des actionnaires et l'aptitude au changement caract—risent moinsles est ;banques françaises temps d'autant plus que le d—sormais compt— avant que l'int—gration europ—enne ne r—duise de mani–re significative lescapacit—s d'intervention del'action publiquedans ce domaine.
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C'estdans cette perspectived'uneaction publique r—solue et pertinentequ'a—t— —tabli cedocument d'—tude.Ilrepose sur une conviction ; la banque doit être appr—ci—e comme une entreprise, cr—atrice derichesse. Toute appr—ciation, toute —volution des banques, doivent être envisag—es d'abord en fonction de la plus ou moins grande efficacit—qu'elles cette cr—ationapportent dans c'est--dire derichesses, l'offre de dans services  valeur ajout—e poulreursclients, justement r—mun—r—estr—mun—rateurs.
Cette conviction entraîne ce constat ;toute r—flexion surles banques françaises qui se place l'int—rieurdu syst–me bancaire et cherche  am—liorer la situation dl'eint—rieur de ce syst–me, toutes choses —gales par ailleurs, est sans pertinencetrisque deser—v—ler contre-productive dans un environnement marqu— par des —volutions acc—l—r—es, par l'importance du changement, par des ruptures significatives. Cest partir des clients qu'ilfaut consid—rerl'—volutionpossible des banques françaises, pour d—gager les actions souhaitables.
Cest en tous cas  partir de cette conviction et selon ce constat que sont d—velopp—es ci-dessous plusieurs observations concernant la situation actuelle du secteur bancaire, la r—alit— de ses difficult—s, maaisussilesopportunit—s qui s'offrent  lui. Ces remarques permettent de d—gagerune de l'aptitude au changement ;observation g—n—rale des —tablissements bancaires français, d—pendleur futur rôle dans le financement de l'—conomie. Toutes les —volutions qui engagentcette logique du changement sont utiles. Certainessonttoutfaitn—cessaires,d'autresr—ellementurgentes,etd'autresencore supposentle derni–res d—terminent des propositions. ces publics ; pouvoirsconcours des
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Propos de m—thode
1 - De la sp—cificit— bancaireen g—n—ral
L'id—e selon laquelle la finance doit être mise syst—matiquement, et le cas —ch—ant, autoritairement, au service de la croissance, de l'investissement productif ou de l'emploi est s—duisante. Ellefournit une justificationcommode l'administrationdes financements ; la finance serait une chose trop importante pour être laiss—e auxfinanciers, la banque accomplirait trop une mission de service public pour être laiss—eaux banquiers.
Cette id—e est malheureusement fausse. Comme toute autre entreprise, un —tablissement financierdoit êtrejug—acrssu—itacapegdr—dag—nifse—bgraces,etndir  prosp—rer, c'est--dire  satisfaire ses clients. Commtoeuteautre activit— industrielle ou de service,l'activit—financi–re est command—e palresbesoins des clients, c'est--dire par cequelesict.lientsuunproduseossv—rpciyoaeroestonpirdupnsu
Labanquelaplusutilel'—conomieestcellequigagneleplusd'argent,parceque c'est celle qui satisfait ses clients. Dans une —conomie de march—s libresa, ucun autre crit–re n'est valable et ne m—rite d'être invoqu— - et surtout pas une appr—ciation macro—conomique,suppos—erefl—terunint—rêtsup—rieur,quienfaitexon–retodutee responsabilit— et de tout effort d'adaptation les —tablissements bancaires et leurs dirigeants. Ici comme ailleurs, lem—langedes genresaboutitbisaonsp.t—li'lrier
Les consid—rations sur la sp—cificit— bancaire ont permis trodp'aventures, trop de confusions et contribu—  trop de sinistrepsour ne pas être bannies de cette —tude.Aucune exception bancaire ou financi–re ne justifie lechoix d'autres crit–res d'appr—ciation que ceux applicables toute entreprise.Il certainementy aunesp—cificit— des march—s des services bancairesetfinanciers français,iln'y a aucune sp—cificit— des activit—s bancaires et financi–res qui dispense les —tablissements bancaires français et leursdirigeants des effortsd'adaptation,demodernisation,ded—veloppement,quiont—t—r—alis—sailleurs.Le besoinde s—curit—, pr—sent— commlaesource de l'exception bancaire, vaut examen. La s—curit—dusyst–medepaiementestcertainemenutnepriorit—.L'est-elledavantagequela s—curit— dutransport a—rien, del'—nergie nucl—aire, de l'industriechimique ? Qui est jamais mort d'une crise bancaire ?
L'id—e même d'une exception bancaire française a coût— trop cher, elle est trop directement l'origine des sinistres r—cents, pour être recevable. La difficile situation actuelle est le fruit d'une ambigüit— qui a —t— maintenuen France plus longtemps que dans d'autres pays, et qui maintient la banque, priv—e ou non,au coeur administr— de la soci—t—française.Elledevraitêtrejug—e,nonsursesr—sultats,sursdon—veloppementet saprosp—rit—,maisenfonctiondecrit–resaussiimpr—cisvoirecontradictoiresque"bien financerlesentreprises ", "soutenirlesvrais projets ", "savoir prendre les bons risques " . Le d—mon dubiens—vitdansce laisser les convient dedomaine comme d'autres. Il dans banques faire leur travail.Il les port—e surconvient de banaliser l'appr—ciation —tablissements bancaires, comme il convient de banaliser l'environnement r–glementaire, comptable, fiscal, social, qui leur est appliqu—, comme il convient de banaliser lestatut de leurs dirigeants et de leurs employ—s. Les r—sultats, appr—ci—dsans le long terme, traduisantla satisfaction desclients et lesucc–s des strat—gies d—velopp—es, constitueicnit comme ailleurslesseulsfacteurs d'appr—ciationsignificatifs.
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2 - Des chiffres et de leur
utilisation
Cette —tude ne s'abrite pas derri–re des chiffres ou des donn—es statistiques. Leur accumulation n'est souvent que le masque de l'irresponsabilit— ou le moyen de toutesles manipulations. Quandleschiffres servent tant de pouvoirs, ils doivent être —tablisavec circonspection, cit—s avec parcimonie, interpr—t—s avec recul.
Pour que les chiffres aient un sens,il justes. soient qu'ilsfaudrait d'abord Ce n'est pas toujours le cas dans le domaine bancaire, c'est moins souvent le cas dans ce domaine que dans d'autres, sans doute parce que les chiffres y valent trop cher. Les bilans,lesr—serves,lesprovisions, sontceque les —tablissements veulent qu'ils soient. Partout oùles pr—valoir leur droit  pas les moyens de faireactionnaires minoritaires n'ont lav—rit— descomptes, les r—sultats annuels publi—sontlefruit de compromis entrela n—cessit—de respecterun certainformalisme comptable,la volont—desautorit—sdetutelle, le m—nagersouci del'avenir en valorisegardant des r—serves cach—es ou delresdirigeants en ext—riorisantun r—sultat flatteur.
Ces remarques s'appliquent particuli–rement  la France ; lerapport de la Commission parlementaire d'enquête surle Cr—ditlyonnais, d—crivant lesmarchandages pr—alables  l'arrêt— des comptes entre les dirigeants de la banque, leCsommissairesau Compte et les repr—sentants de la Direction du Tr—sor, apporte sur ce poinutn —clairage d—finitif. S'ily bien française, c'est bancairea une exception celle de la non-cr—dibilit— des comptes annuels des banques, qui ne peuvent être tenus pour sinc–reset v—ritables que par aveuglement ou complicit—. Depuisla fin des ann—es 1980,diff—rentes libert—s ont —t— prises par des —tablissements bancaires français, sans qules autorit—s de tutelle n'y trouvent rien redire, pour faire apparaître des fonds propres purement comptables, pour r——valuerleurguisedeismmobilisations,pourfairedisparaîtredesengagementsdu bilan. Deux exemples : - lafabrication de fonds propres, destin—s  satisfaire auxexigences des ratios de solvabilit— sansapport de capitaux de l'Etat actionnaire, a —t— r—alis—deans les ann—es 1980,auCr—dit lyonnaisetlaBNP notamment, dans des conditions qu'il faut bien qualifier de malhonnêtes vis--vis du march—, des contreparties et des clients.
- la r–gle comptable, appliqu—e jusqu'aux premiers sinistres, voulait que les comptes dessoci—t—dse d—faisancesoient les comptesconsolid—s dans de la soci—t— m–re. Chacun sait ce qu'il en est aujourd'hui, et ce que serait la situation du Cr—ditlyonnais s'il lui fallait consoliderlescomptes du CDR... De sorte que la situation de maintes banques françaises est parfois bien —loign—e de ce que disent les comptes publi—s ; de sorteque l'appr—ciation du public est suspendue aux seuls chiffres que choisissent de communiquer les autorit—s de tutelle, les associations professionnelles, les banques elles-même, parce qu'elles les choisissent pour communiquer. Quelques joursavantsa miseencessation de paiement, la banque Pallas-Stren publiait un communiqu— faisant —tat de flatteuses perspectivess,ans qu'aucune des autorit—sen la tutelle bancaire ou de la protection de l'—pargne publique n'ycharge de trouve publiquement  redire. L'irr—alit— comptable bancaire française doit êtrperise pour ce qu'elle est ;le moyende pr—serverle lepouvoir et les int—rêts dequelques-uns, sous couvert del'int—rêtde la Place.
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Les comparaisons internationales sont en cons—quence difficiles —tablir autrement qu'en tendance, etentenant compte de marges d'incertitude —lev—es. Le taux d'interm—diation de l'—conomie a un senspour une —conomie française marqu—e par l'encadrement du cr—ditet lemonopolebancaire ; il en USA, oùdiff—rentstypes auxa peu d'entreprises sont en concurrence sur les mêmes march—s desfinancements. Le coût apparentetle pas en fonction des r—sultatscoût r—el des sinistres bancaires ne s'appr—cient comptables ; quel est le coût d'une crise de financement des PME ? Et quel est le coût de la crise bancaire aux USA, si la gestion brutale des taux de refinancement par le F—d—ral Reserve a constitu— un —l—ment d—terminant de lraeprise —conomique ? Les marges d'interm—diation bancaire m—ritent d'être compar—es. Mais le sens d'int—rêts d—biteurs —lev—sest-illemême dansunpays quiacceptela faillite personnelle, commelesUSA, et dans un pays qui ne saitpasla g—rer, commelaFrance ? Cetteanalyse ne nous permet aucune ambigüit—.Quandleschiffres contredisent le bonsens etlesobservations d'exp—rience, mieux vaut s'en tenir aubonsens. Quand les chiffres ne confirment pas l'opinion que les op—rateurs de march—s ou lesactionnaires traduisent dans leurs positions et leurs prix, mieux vaut croire les march—s. Etquand il s'agit de proposer, de r—former, ded—velopper, leschiffres sont de peu de ressources face  l'analyse des cultures, des logiquesetdes syst–mes.
3 - Des crit–res d'appr—ciation de l'activit—bancaire
La nature et le calcul des crit–res d'appr—ciation de l'activit— bancairevalent examen.
La situation d'une banque peut être appr—ci—eselon des crit–res diff—rents. L a notion même de " banque riche " ou de banque performante " renvoie  descrit–res multiples : l'analyse de ces crit–res est d'autant plus int—ressante qu'elle renvoie  des choix —conomiques,voire politiques, implicites :
1 ) Les crit–res d'appr—ciationse sont transform—s.
- Dansles 1980, etann—es 1970leprincipal crit–re de comparaison utilis— —tait le totaldebilan.Lechoixd'untelcrit–re,quiapouss—lesbanquesfrançaises,alordsans lestoutespremi–resmondiales,adopterunestrat—gieded—veloppementtouptrix, correspondait unesituation d'—conomie d'endettement, dans laquelle distribution du la cr—dit constituaitla premi–reetpresque la seule activit—bancaire.
La comp—tition engag—epour am—liorer sa position auregard de cet unique crit–re conduisait les —tablissements accroîtreleplus possible leurs concours  l'—conomie, d'autant que ces concours n'—taient alors pas limit—sstrictement par leurs fonds propres, comme c'estlecas depuis la miseen Cette comp—tition lesoeuvre du ratio Cooke. conduisait surtout r—pondre aux demandes de cr—dit desentreprises, qui n'—taient pas p—nalis—es par rapportd'autres emprunteurspar l'application de ratios discriminants.
- Depuis les ann—es1990, les crit–res decomparaison utilis—s font r—f—rence au r—sultat des banques,et notamment au b—n—fice sur fondpsropres, ou Return on Equity.
Ce nouveau crit–re correspond  une—conomie demarch—s libres,dans laquelle les  un rentabilit—, fortecapitaux s'investissent librement  la recherche de la plus environnement contraint parleniveau des fonds propres, dans le cadre du ratio Cooke, et enfinune —conomie d—sinterm—di—dea,nslaquelle al'ensemble des acteurs —conomiques
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