Mouvements centrifuges dans les pôles urbains
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Description

Dans les huit communes principales, qualifiées de «pôles urbains», la partie dense des centres-villes et les quartiers sociaux anciens se dépeuplent. A la périphérie les espaces encore vides ou peu denses accueillent des populations nouvelles, le plus souvent dans le cadre d'opérations immobilières groupées. Tandis qu'une urbanisation diffuse gagne les franges du tissu urbain actuel.

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Langue Français

Extrait

dos sier Li gnes de force du ter ri toire
Mou ve ments cen tri fu ges
ans les huit com mu nes prin ci - La Réu nion contre 5 pour 1 000 en mé - tion a lieu en de hors des hy per cen tres
pa les, qua li fiées de «pô les ur - tro pole. Les gros ses opé ra tions im mo bi - (ain si le Bu tor - Champ Fleu ri qui est rat -Dbains», la partie dense des cen - liè res sont concen trées dans les grands ta ché à la mairie prin ci pale de Saint De -
tres-vil les et les quar tiers so ciaux pô les ur bains où el les ont une im por tance nis). Les gros ses opé ra tions im mo bi liè res
an ciens se dé peu plent. A la pé ri - dé ter mi nante. Les quar tiers où el les sont nou vel les sont sur tout édi fiées à la pé ri -
phérie les es pa ces en core vi des ou peu ma jo ri tai res sont très dif fé rents se lon que phérie. Dans cer tains de ces quar tiers
den ses ac cueil lent des po pu la tions ces opé ra tions sont an cien nes ou nou vel - l’ha bi tat grou pé est de ve nu ma jo ri taire et
-nou vel les, le plus sou vent dans le les. Les plus ré cen tes, non ache vées en quatre lo ge ments sur dix ont été cons
cadre d’opé ra tions im mo bi liè res 1990 ou com men cées après cette date, truits de puis 1990. Il s’en cons truit aus si
grou pées. Tan dis qu’une ur ba ni sa - pro vo quent bien sûr des taux d’ac crois se - de plus en plus dans les zo nes d’ha bi tat
tion dif fuse gagne les fran ges du tis su ment dé mo gra phique spec ta cu lai res. Les dif fus ; dans ces quar tiers leur taille est
ur bain ac tuel. opé ra tions fai tes sur un es pace an té rieu ce pen dant plus ré duite et ne leur per met-
re ment vide sont ce pen dant com pen sées pas d’émer ger de fa çon ma jo ri taire dans
Les mê mes ten dan ces lour des sont à par les évo lu tions plus mo dé rées des opé - l’ha bi tat.
l’oeuvre à l’in té rieur des gran des com - ra tions de ré sorp tion de l’ha bi tat in sa -
mu nes ur bai nes qu’entre les dif fé ren tes lubre (RHI). Les quar tiers so ciaux an cienscom mu nes. Un mou ve ment cen tri fuge
ré duit la po pu la tion des cen tres ur bains Dans les quar tiers neufs, la part des lo ge - per dent leur po pu la tion
au pro fit des zo nes pé ri phé ri ques et des ments qui re lè vent du mar ché pri vé est
écarts. Le pen chant réu nion nais bien re la ti ve ment im por tante. En outre, aux Dans les quar tiers d’ha bi tat col lec tif an -
en ra ci né pour la mai son in di vi duelle re - opé ra tions pu re ment pri vées et à cel les ciens la baisse de la po pu la tion est nette.
joint ain si les mo des de vie «rur bains» d’ha bi tat aidé s’ajou tent des opé ra tions La moyenne, in diquée dans le ta bleau de
ap pa rus dès les an nées soixante-dix en mix tes des ti nées à lut ter contre l’ex clu - la page 16, pour ce type de quar tier
mé tro pole. La ten dance à l’éloi gne ment sion. Les quar tiers neufs - so ciaux ou masque en réa li té une ré gres sion net te -
du lieu de tra vail, déjà cons tatée au ni - non - sont de moins en moins cons truits ment plus im por tante des quar tiers so -
veau in ter com mu nal, se vé rifie tout au - dans les cen tres-vil les par manque de ciaux. Les con train tes du zo nage im pli -
tant au ni veau in fra com mu nal. fon cier. Quand c’est le cas, la cons truc - quent en ef fet que les quar tiers dé li mi tés
La den si fi ca tion des lieux déjà ur ba ni -
sés, un des trois grands ob jec tifs du
sché ma d’amé na ge ment ré gio nal (SAR)
s’ac com plit donc de fa çon mo deste. On
peut ce pen dant en trou ver des exem ples
en ville de Saint André, ou au gré de
cer tai nes opé ra tions de ré sorp tion de
l’ha bi tat in sa lubre. Elle se réa lise en fait
le plus sou vent dans des opé ra tions im -
mo bi liè res d’en ver gure si tuées à proxi -
mi té mais en de hors des cen tres-vil les,
sur des ter rains à peu près vi des ini tia le -
ment. C’est le cas de Bras-Fu sil à Saint
Be noit, des Co cos-la Pa lis sade
Louis. Mal gré la perte éven tuelle de ter -
res agri co les, cette den si fi ca tion est un
pro grès pour l’or ga ni sa tion de la vie so -
ciale. Elle fa vo rise la ra tio na li sa tion des
équi pe ments pu blics et com mer ciaux,
des tra cés de des serte et op ti mise les
condi tions de mise en place des trans -
ports pu blics.
L’im por tance des gros ses
opé ra tions im mo bi liè res
Le tis su ur bain ne peut que s’étendre ra -
pi de ment puisque la cons truc tion neuve
au to risée an nuel le ment est en moyenne
de 14 lo ge ments pour 1 000 ha bi tants à
14dos sier
dans les pô les ur bains
Le zo nage in fra com mu nal
des pô les ur bains
Les huit pô les ur bains sont les
com mu nes de Saint De nis, Saint Paul,
Saint Pierre, Le Tam pon, Saint Louis,
Saint André, Le Port, Saint Be noît.
Seu les les trois com mu nes les plus
im por tan tes sont re pré sen tées ci-contre.
Les car tes des au tres com mu nes sont
dis po ni bles sur de mande.
Le mail lage fin of fert par le dé cou page
en uni tés de base «IRIS 2000» fait
ap pa raître des li gnes di rec tri ces très
ex pli ca ti ves. Des fa mil les de quar tiers se
des si nent au tra vers des ca rac té ris ti ques
de la po pu la tion et de l’ha bi tat.
On dis tingue à l’in té rieur des huit pô les
ur bains les cen tres-vil les et leur
pé ri phérie, qui peu vent être à
do mi nante de cons truc tion groupée,
an té rieure ou pos té rieure à 1990, ou à de cons truc tion in di vi duelle,
plus ou moins dense (de 30 à 80
ha bi tants à l’hec tare). Au-delà du centre
et de la pre mière cou ronne se trou vent
des zo nes d’ha bi tat dif fus, ou la den si té
moyenne est in fé rieure à 30 ha bi tants à
l’hec tare, puis des zo nes d’ha bi tat épars
où la den si té ne dé passe pas 10
ha bi tants à l’hec tare.
15dos sier
Si tua tion de la po pu la tion et de l’ha bi tat dans tion. Le parc de lo ge ments s’ac croît de
l’en semble des huit pô les ur bains fa çon plus si gni fi ca tive dans les par ties
les moins den ses des cen tres vil les (cel les
qui ont moins de 40 ha bi tants à l’hec -Cen tres vil les et pé ri phérie
tare).
A do mi nante de cons - A do mi nante de
TOTALtruc tion individuelle col lec tifs Les zo nes d’ha bi tat dif fus sont
les plus dy na mi ques
d > 40 d < 40 ancien nouveau
Les par ties les moins den ses des zo nes
37 137 33 989 32 755 17 316 121 197 pé ri phé ri ques à do mi nante in di vi duelle
- 3,0 % + 14,3 % - 7,1 % + 78,7 % + 7,3 %Centres villes sont par mi cel les qui ac crois sent le plus
2,88 2,98 2,92 3,04 2,94
leur po pu la tion (+ 22 %, soit plus que
l’aug men ta tion moyenne du dé par te ment21 878 30 100 56 742 44 044 152 764
de puis 1990). Les zo nes d’ha bi tat dif fus+ 14,4 % + 22,3 % - 2,2 % + 56,3 % + 17,6 %Périphérie
2,91 3,17 3,15 3,29 3,16 en re gis trent ce pen dant lo ca le ment des
ac crois se ments su pé rieurs : cel les qui ont
59 015 64 089 89 497 61 360 273 961 une den si té de 5 à 10 ha bi tants à l’hec -
+ 2,8 % + 17,9 % - 4,0 % + 62,1 % + 12,8 %To tal tare ont vu leur po pu la tion aug men ter de
2,89 3,07 3,06 3,21 3,06 27 % de puis 1990. Même les quar tiers
éloi gnés d’ha bi tat épars connais sent un
Ha bi tat dif fus et épars ac crois se ment un peu su pé rieur à ce lui de
la moyenne dé par te men tale avec un
nombre de per son nes par lo ge ment trèsd de 10 d de 5d > 20 d < 5 TOTAL
à 20 à 10 im por tant. n
Gil les LE COINTRE26 262 73 355 43 692 15 368 158 677
Ha bi tat + 17,4 % + 21,6 % + 26,7 % + 22,1 % + 22,3 %
diffus
3,37 3,38 3,46 3,47 3,40
La crois sance ur baine
27 711 43 201 70 912 en mé tro poleHa bi tat
+ 20,0 % + 18,4 % + 19,0 %
épars 3,64 3,45 3,52 Glo ba le ment la pro gres sion dé mo gra-
phique dans les ai res ur bai nes de la
26 262 73 355 71 403 58 569 229 589 mé tro pole est un peu su pé rieure à
+ 17,4 % + 21,6 % + 24,0 % + 19,4 % + 21,3 %TOTAL celle de l’en semble de l’hexa gone de -
3,37 3,38 3,53 3,45 3,44 puis 1990. Les ai res ur bai nes s’y dé -
ve lop pent se lon le sché ma clas sique
d : den si té par hec tare.
de l’éta le ment ur bain : le taux de
Les trois don nées de chaque case in di quent res pec ti ve ment

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