Mutations et inertie du parc automobile francilien.
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Courel (J). http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0068213

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Publié le 09 janvier 2010
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Langue Français

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Notepide

N° 517- septembre 2010
www.iau-idf.fr

Mutations et inertie
du parc automobile francilien

le type d’énergie utilisée. Les
véhicules de plus de dix ans sont
aux deux tiers propulsés par de
l’essence et à un tiers par du
gazole. Chez les moins de cinq
ans, cette proportion s’est
presque inversée : 62 % de diesel
contre 37 % de propulsion
essence. Pour les véhicules
d’âge intermédiaire (cinq à
dix ans), la répartition est équi-
librée, à parts quasi égales. Si la
situation perdure, le poids du
gazole atteindra et dépassera
bientôt celui de l’essence. Il sem-
ble néanmoins que la progres-
sion du diesel se soit récemment
interrompue, voire inversée,
puisqu’il ne concerne que 57 %
des ventes de 2009 et début
2010.
Si les voitures d’aujourd’hui n’ont plus gratrnoids quarts moins de quinze ans.
r il faLe parc se renouvelle donc d’eFn-rémissement des énergies
chose à voir avec celles d’hie,udra long-tevmirrposn un quart tous les cinq anasl.ternatives

cpéoduer netfefsa.c Aerp rlè’es mdepsr eainntneé edse ds eg pérnoégrraetsisoinosn pdÀelé’sexception des véhicules leEsn regard des deux principaux
plus anciens, il faut environ vinmgtodes énergétiques, l’apport
véhicules diesel, un nouveau cycle d’évolutainosnres carbdes auted usnaruo strua ttie opnoreeluvrendn u-
du parc semble s’amorcer. alternatives est presquelement quasi intégral. énergies
négligeable : moins de 1 % des
S5me4l,onn rlose s odnolniniélseo ff-diicleel sseuniss cdielsi airaeisad-émcmlcsoirétsteaplusnneoiiveeld ,rcaut parile omobciluaptreironnées ddop plae dalrnég tnemesnecer ufranges ména l00,6ed2 oi nlutadLAneteémeué-éjstnordauiôgreneds’eshe rflu r il,a’el nenacsv ilspoieeatinnsuscser eese ttduy etoauc ar pdus leucihévbimoacleeltust enoc nrecE .éec t tauxne varie gurè e’dnaén enenaou Te.née,p di ssfeote sel rus-ihévneb e-r
francilien comptait un peu pluvsoitures. Le parc régional rolui-ne (74%), d’occasi(2o) les plus récents (vendus,n de cules
de 5,6millions de voitures alaunt actuel se situe donc entrmeoins de dix ans (53%), dispeo-n 2009 et début 2010), cette
1eropprtiorsaés e ànoe tsp 3%. secxuediehsci serffmai 20fnfeiht l,bemre oe.rd0a 1bt,cns aepsC pldq in cis sq uaeensparc
en compte l’ensemble des véuhin- peu au-dessus de 5million(s8,2%), d’une puissance comTr-ois catégories se distinguent:
cules immatriculés appartenalnat source administrative étapnrtise entre 60 et 100 chevaluexsuper-éthanol (0,3 %), les véhi-
aux ménages, peut égalemepnltus récente et plus précise q(u4e5%), propulsée par tractiocnules hybrides essence-électri-
inclure, dans les cas où la réglue-s données déclaratives dauvant (90%) et roulant à l’ecsit-é (0,63%) et, surtout, les
larisation administrative n’a praescensement.sence (54%, contre 45% au
été effectu(é1)un qce, desuartelÎ nEnarF-ed-olaz.e)egsecilucert, véhains nedtuoitsti )eR.(2)risete g car(1é ét2 tnd %6ueS emelesulnt o vesicéh
hors d’usage, détruits ou sorvtiositures a moins de cinq ans, Plarmi ces caractéristiques, caecrq-uis de première main, 35 % de seconde
du territoire national. Selon lemsoitié moins de dix ans et letasines évoluent, principalememntain et 39 % de troisième main ou plus.

Note Rapide - N° 517
Mutations et inertie du parc automobile francilien

Émissions de2cud érap L du ionsmisses éne2 10 5te2 20 0parc francilien OCs nnetncie l’aelon
selon deux scénarios
100 % 2%7 %011,% ,23 2,%% 88,2%% 42,,11%4
5,9 % 8,2 %Aujourd’hui
17,9 %
80 % 19,5 %23,4 %En 2015
36,3 % 35,2 % 31,1 %
60 %25,En 2020
31 % 9 % 27,1 %
40 %26,5 % 27,5 % % 25,2 % 29,8Aujourd’hui
20 % % 42,7 %16 21,3En 2015

168,,86 %%149,,75 %%11,,76 %%16,2 %25%En 2020
0 %
Parc total 20 ans et + 15 ans et – 10 ans et – 5 ans et – moins de 2 ans 20 % 15 % 30 % 25 % 10 % 50 % % 35 % 4

Source : AAA-Da®t,atraitements IAU îdF.0-100 101-120 121-140 161-200 141-160 et + 201-250 251

0 %

hybrides essence-GPL (2% d2es000, rognant sur celle des ci«ncqonsommation et émissions adcequis. L’introduction du bonus-
véhicules acquis depuis2009 peltaces.CO2». Toutefois, cette distribmu-alus écologique, entré en
5% de ceux vendus entre janviSeurvir noits etèlfee det, laéd rueug8002 tubtam- (nosetruoc asre dpoircépast éd’eud totrul tu
et avril 2010). Ce frémissememnte,nt la plus récente), onancien. Le parc récent obtienptrime à la casse, début 2009, ont
encore peu perceptible, méritoebserve donc des changemendtse bien meilleurs résultats: 25sa%ns doute fortement contribué
un suivi attentif, en tant que sitgrnèes importants. L’inertie due daeus véhicules de moins de cinàq ces nouveaux comportements
avant-coureur de l’évolutiotnemps de renouvellement dauns et 43% des moins de dedu’xachats.
potentielle du parc.parc diffère cependant la visibai-ns se classent dans ces catégo-
lité et, surtout, les effets de rcies. Inversement, près des trQoiuselles émissions pour le
Une diversificationuvléelsoéhic dn3t7o(i sptCreav. nsseido u)t%-ucitrqaup tse pearc francilien dans dix ans
progressive du parcxia edd emttsné lus pèilme nssaiidbs leeve lrpeAsmuesnnueti sts’lnoolsruq eneensets ér p
francilienconsidère les émissions d2tta arduerdne06g 1ilomar kes prammi ,saf lsl-It n.eeerltlèeOoisC e
À l’image de l’offre automobiloe,u d’autres gaz et particules.représentent encore la moitié ldoungtemps avant que les ten-
la composition du parc franci- parc francilien actuel. dances récentes ne modifient
lien se transforme. PrenonDses émissions d2eeCnOLa diminution des émissions nsensiblement la structure du
l’exemple des berlines : actueflo-rte baisse dans le parctr pasouvesour sa na secd ei-n’lropra.cE nusppsoant, par exem-
lement, elles constituent 80 %r éàcenttation des consommateurs veprlse, que toutes les voitures ven-
90% des voitures de plus de Ldiex parc actuel, pris dans sa gldoe-s véhicules moins puissantdsu.es demain aient des émissions
ans. Si elles restent dominantbeaslité, est surtout composé dAeu contraire, le parc anciedne CO2similaires à celles ven-
parmi les véhicules de moins dveéhicules émettant entre 140c oetmpte presque un tiers (30%du)es en 2009-2010, la proportion
cinq ans (62%), d’autres catég2o0-0 grammes de2pra OCesulicéh vdeil kè-omluantsp uep e sdlevod ohménciidl us ee
ries se démarquent : les montorse-. Un bon tiers (36,3%) ém6e0tche vaux et moins d’un qua(r1t20g/km et moins) serait de
paces et autres «minispacedse» 161 à 200 grammes et un (p2e2u,5%) de véhicules de plus d1e8% en 2015 et de 25% en 2020
(20 %), les 4 x 4 (5 %) et lepslus d’un quart entre 141 et1600 aujourd’hui. En % chevaux. Inversement, lceosntre 9
breaks (6%). L’aménagemegnrtammes. Moins d’un véhiculpelus de 100chevaux atteignerentvan che, les véhicules émettant
intérieur se diversifie égalemesntur: dix (8,6%) a des émissio5ns1% du parc des moins de cinplqus de 160g/km représente-
la part des quatre places est pinafs-érieures ou égales à 12a0ns, alors que les moins dreaient enco re 39% en 2015 et
sée de 10% à 16% entre lgersammes, le situant dans l6e0sche vaux en sont quasime2n8t% en 2020. Conscients de
années 1990 et la fin des annéceatségories A ou B des étiquettaebssents (moins de 4%). Lcaette inertie «naturelle», les pou-
gamme intermédiaire (61 vàoirs publics, notamment
Diésélisation du parc et distances quotidiennes parco1ur0u0ecsh uxva q),ntua e à e( EU,)f orépneenixentioUnlelu,ne l’
en voituredemeure stable, représentarnétgulièrement de nouveaux
environ 45 % du parc ancienoubjectifs de réduction des émis-
6P0art% du diesel dans le parcisantsollude pons netmrse gains eent. LesécrAi. i,nsan ds
55 %iaf e stt onncdos on sse’dmésiisunrèglement du 23 avril(32),009
50 %dépit de l’accroissement del’aUE impose un niveau moyen
45 %puissance moyenne. Sur les
40 %deux dernières années, cette t(e3)n -Règlement (CE)o4N43/2009 du Parlement
35 %dance s’est toutefois retourneéuer,opéen et du Conseil de l’Europe du 23 avril
avec une baisse très sensib2l0e09 établissant des normes de performance
3205 %%10 points) des plus de 100 ch(- ene -matière d’émissions pour les voitures par-
ticulières neuves dans le cadre de l̵

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