Onze territoires pour une région (Cherbourg)
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Après le boom de la construction neuve des années quatre-vingt, le bassin d'emploi de Cherbourg fait face ces dernières années à un très fort ralentissement du rythme de la construction dû au recul démographique. Dans le pôle urbain de Cherbourg, un tiers seulement des logements est occupé par des personnes seules. C'est l'une des proportions les plus faibles des pôles urbains de la région. Superficie : 1 834 Km² - Population (1999) : 198 800 habitants - Densité : 108 habitants au Km² - Département : Manche - Nombre de communes : 213 - Nombre de logements : 95 130 - Nombre de résidences secondaires : 10 860.

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Langue Français

Extrait

Le bassin d’emploi de Cherbourg2 Territoire

Boom de la construction dans les années quatre-vingt
ans le bassin de Cherbourg, nes du bassin. A la fin des années cerne le dynamisme de la construc-D plus de sept logements sur dix quatre vingt-dix, le parc immobilier tion entre 1975 et la fin des années
sont des pavillons, soit une proportion du bassin de Cherbourg est constitué quatre-vingt : plus de 1700 loge-
légèrement supérieure à celle de de plus de 95 000 logements. En rai- ments ont été construits en moyenne
Basse-Normandie. La situation est évi- son des bombardements subis pen- chaque année. C’est la conséquence
demment contrastée dans le bassin. dant la Seconde Guerre mondiale, la d’une croissance démographique liée
Le collectif prédomine largement à proportion de logements bâtis avant à une économie soutenue par les
Cherbourg-Octeville où il regroupe les années cinquante est faible (38 %). grands travaux (nucléaire, chantiers
69 % des logements. Dans le reste du Seuls, les bassins de Caen et Lisieux navals…). Par la suite, 28% des
territoire, l’habitat individuel est majo- affichent une proportion de loge- logements datent de cette période
ritaire : il représente plus de 90 % des ments anciens plus faible (25%). contre 24 % en moyenne en Basse-
logements dans 183 des 213 commu- L’autre caractéristique du bassin con- Normandie. Après 1990, le ralentisse-
ment de la croissance démographi-
Répartition des logements selon la date d’achèvement que a eu une incidence directe sur le
rythme de la construction : le nombre
annuel de logements construits n’at-
teint pas 800, soit une chute de 55 %
par rapport aux quinze années précé-
dentes. Ce coup de frein est plus fort
que dans les autres bassins régionaux.
Malgré ce fléchissement, le parc
immobilier du bassin cherbourgeois
demeure le plus jeune de la région :
près d’un quart des logements ont
moins de vingt ans.
Source : Insee, recensement de la population 1999
Un parc locatif privé harmonieusement réparti
es 78 000 résidences principales par leur propriétaire dans les commu- pôle urbain de Cherbourg où leL concentrent 82 % de l’habitat du nes périurbaines de Cherbourg. L’accès logement collectif est plus dense, ainsi
bassin cherbourgeois. Cette propor- à la propriété est également large- que dans les pôles ruraux tels
tion de résidences principales, supé- ment majoritaire dans les communes Valognes et Flamanville, un peu plus de
rieure à la moyenne régionale (78 %) à dominante rurale, hors pôles d’em- 40% seulement des ménages ont
est comparable à celle des bassins de plois, avec deux tiers des ménages accès à la propriété. En parallèle,
Caen ou Vire. Plus de 43 000 ména- propriétaires. En revanche, dans le 32600 ménages sont locataires de
ges sont propriétaires de leur loge-
ment, soit plus de la moitié (55 %) des Les dix communes où le logement social est le plus présent
ménages du bassin. Mais la propor-
Part des ménagestion de propriétaires fluctue fortement Nombre total Ménages vivant dans le parc socialselon le type d’habitat. Si plus de de ménages dans le parc social (en %)
80 % des ménages sont propriétaires Cherbourg-Octeville 18 681 8 653 46,3
dans l’habitat individuel privé, ce n’est Equeurdreville-Hainneville 7 105 2 433 34,2
la cas que pour 18 % des ménages Tourlaville 6 832 2 107 30,8
habitant le parc collectif privé (25 % Valognes 2 992 891 29,8
pour la région). Les communes La Glacerie 1 940 496 25,6
périurbaines et rurales, où l’habitat Querqueville 1 698 421 24,8
Bricquebec 1 617 404 25,0pavillonnaire domine, sont caractéri-
Les Pieux 1 196 337 28,2sées par une forte présence de pro-
Montebourg 844 320 37,9priétaires. Ainsi, près de 80 % des
Beaumont-Hague 460 230 50,0résidences principales sont occupées
Source : Insee, recensement de la population 1999Le bassins d’emploi de Cherbourg • Territoire 3
Proportion des ménages propriétaires main de la Seconde Guerre mondiale.
Près du tiers du parc social du bassin
a été construit de 1949 à 1968.
Ensuite, le rythme de la construction
de logements sociaux s’accélère
progressivement jusqu’à la fin des
années quatre-vingt: 460 logementsCherbourg
ont été bâtis en moyenne chaque
Quettehou année de 1968 à 1975, puis 510 entre
1975 et 1981, et enfin 560 entre 1982
et 1989. Le parc social a commencé à
gagner l’espace rural au cours des
années quatre-vingt. Après 1990, Les Pieux Valognes
le rythme de la construction de
logements sociaux chute brutalementBricquebec
à 100 logements par an. Près de 60 %
de ces nouveaux logements sociaux
sont dans le pôle urbain. A l’image du
reste de la région, le logement social
Saint-Sauveur-le-Vicomte s’est alors tourné résolument vers l’ha-
Barneville-Carteret
bitat individuel. Parmi les logements
sociaux récents, 70 % sont des pavil-
lons. Ils sont même majoritaires pour
la première fois dans les constructions
du pôle urbain.
La Haye-du-Puits
© IGN - Insee Basse-Normandie 2003 Source : Insee, recensement de la population 1999
leur logement dans le bassin en 1999, viduelles dans les locations du parc
soit 4 % de plus qu’en 1990. Près de privé du bassin est plutôt élevée,
13 900 ménages louent un apparte- 62% contre 55% en moyenne en LE TOP 11 TERRITOIRES
ment du parc privé. Le pôle urbain de Basse-Normandie. Evolution du nombre de logements
Cherbourg regroupe la moitié des De son côté, le parc social du bassin (1990-1999)
appartements loués du bassin. de Cherbourg abrite près de 18 000
+ 6,1 %Contrairement à ce que l’on observe ménages (24 %), plus forte propor-
dans les bassins du Calvados, il n’y a tion en Basse-Normandie après le 6
donc pas une surconcentration du bassin d’Alençon-Argentan. Cette part
Part de l’habitat pavillonnairelocatif privé dans le pôle urbain. De double à Cherbourg-Octeville, et
(1999)plus, seuls 17 % des ménages du pôle oscille entre 30 et 34 % à Tourlaville
de Cherbourg louent des apparte- et Equeurdreville-Hainneville. Même 74 %
ments privés. C’est la plus faible pro- si la part des HLM reste forte dans
8portion des pôles urbains de la d’autres communes situées hors du
région. Enfin, la part des maisons indi- pôle urbain, comme Valognes ou Les Densité de résidences secondaires
(1999)Pieux, plus de 80 % des
logements sociaux sont 2Répartition des logements 5,9 au km
situés dans le pôleselon le statut d’occupation
urbain cherbourgeois, 4
soit l’une des plus fortes
Part des ménages
concentrations régiona- vivant dans le parc social
les. Cet habitat repose (1999)
très largement sur du
23,5 %
collectif (68 %).
2La construction de loge-
ments sociaux démarre
Classement du territoire parmi
véritablement au lende- les onze territoires bas-normands
Source : InseeSource : Insee, recensement de la population 1999Le bassin d’emploi de Cherbourg • Territoire4
Le parc de résidences secondaires
se développe à l’ouest
Le parc de résidences secondaires a augmenté de 1 200la fin des années quatre-vingt-dix, les résidences A secondaires rassemblent 11% de l’ensemble de logements entre 1990 et 1999, soit + 12 %. Cette progres-
sion est surtout localisée sur le littoral, en particulier àl’habitat du bassin, soit une des plus faibles proportions de
la région. Elles sont peu présentes à l’intérieur des terres et l’ouest, de Siouville-Hague à Barneville-Carteret et sur la
façade côtière est de Cosqueville à Saint-Vaast-la-Hougue.plus particulièrement au sud de Cherbourg-Octeville. En
revanche, sur la bande littorale de la côte Ouest, la propor-
Les résidences secondairestion de logements secondaires est importante.
Elle atteint par exemple 50 % à Barneville-Carteret et 43 %
à Portbail. Sur la bande littorale orientale, les résidences
de loisirs sont un peu moins présentes, couvrant 36 % du
parc immobilier à Barfleur et près de 30 % à Saint-Vaast-la-
CherbourgHougue.
QuettehouDans ces stations balnéaires, la densité de résidences secon-
daires est d’ailleurs élevée. Elle atteint 310 logements
2par km à Barfleur (record du bassin) et 130 à Barneville-
Carteret. Ces densités restent cependant nettement
Les Pieux Valognes
inférieures aux pics relevés sur la côte Fleurie calvadosienne
ou sur l

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