Onze territoires pour une région (Vire)
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Le bassin de Vire est l'un des plus pavillonnaires de la Basse-Normandie. Son parc immobilier est plutôt ancien. A partir des années soixante-dix les rythmes de construction sont restés modestes. Parmi les nouvelles constructions du parc social, qui reste assez peu développé, ce sont les maisons individuelles qui deviennent majoritaires. La vacance est la plus forte des bassins bas-normands, particulièrement dans les pavillons du secteur privé. Superficie : 1 129 Km² - Population (1999) : 55 500 habitants - Densité : 49 habitants au Km² - Départements : Calvados et Manche - Nombre de communes : 94 - Nombre de logements : 27 300 - Nombre de résidences secondaires : 2 130.

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Langue Français

Extrait

Le bassin d’emploi de Vire2 Territoire

Un demi parc d’un demi-siècle
es maisons individuelles repré- quasi-totalité des communes du En mars 1999, le parc immobilierL sentent 83 % des logements du bassin virois. Toutefois s’il représente virois était riche de quelque 27 300
bassin de Vire. A l'exception de plus de huit logements sur dix à logements. Près d'un sur deux date
Mortagne-au-Perche, aucun territoire Sourdeval, le pavillon ne prévaut que de plus d'un demi-siècle. L’habitat
ne connaît une aussi nette prépondé- très légèrement sur le collectif à n’est plus ancien que dans les bassins
rance de ce type d'habitat. En compa- Mortain. Enfin, dans la commune de de Mortagne-au-Perche (65 %), de
raison, la moyenne régionale est pro- Vire, le collectif est légèrement majo- Flers et de L'Aigle (50 % environ). Ce
che de 70 %. Cet habitat individuel ritaire, et plus des trois quarts des constat est accentué par le fait qu’un
prédomine à plus de 90 % sur la appartements du bassin y sont situés. logement sur cinq a été construit dans
les années cinquante et soixante.
Répartition des logements selon la date d’achèvement
A partir des années soixante-dix, les
rythmes de construction des loge-
ments sont restés modestes, suivant
d’ailleurs la tendance de la région, à
savoir un ralentissement général et
continu au cours des deux dernières
décennies.
Entre 1990 et 1999, à peine plus de
210 logements ont été construits en
moyenne chaque année, ce qui n’a
permis d’accroître le parc que de
5,5%, soit quatre points de moins
que la moyenne régionale.
Source : Insee, recensement de la population 1999
Un parc social assez peu développé
n 1999, près de 22 800 logements un sur quatre dans la région. C'est Environ 6000 ménages louent unE sont occupés la majeure partie de bien sûr là où le logement collectif est logement du parc privé, dont un
l'année. Ils constituent à ce titre des plus présent que les propriétaires sont cinquième sont des appartements.
résidences principales. Ils représentent les plus rares. Dans la commune Il n'y a que dans le bassin de
83 % du parc immobilier. Cette fonc- de Vire, seuls 36 % des ménages Mortagne-au-Perche que le collectif
tion résidentielle est plus marquée possèdent leur logement. Les proprié- est aussi peu représenté dans le parc
qu'en moyenne dans la région (78 %), taires sont également minoritaires à locatif (13 %).
au même niveau que le bassin caen- Mortain (47% des ménages). Cette Avec 940 appartements loués, la
nais, mais en retrait du territoire situation ne se retrouve pas dans le commune de Vire concentre par
d'Alençon et d’Argentan (87%). reste du territoire, où l’accession à ailleurs plus des trois quarts du locatif
Comme celui-ci, l’immobilier résiden- la propriété est très répandue. en collectif privé du territoire.
tiel du bassin de Vire est peu orienté
vers les résidences secondaires. Près
Les dix communes où le logement social est le plus présentde 13 000 ménages sont propriétaires
du logement qu'ils occupent, soit Part des ménagesNombre total Ménages vivant dans le parc social57 % des ménages du bassin, propor- de ménages dans le parc social (en %)
tion proche de la moyenne régionale.
Vire 5 654 1 967 34,8
Pourtant, les propriétaires sont moins
Sourdeval 1 276 255 20,0
présents dans le parc privé qu’en Mortain 874 220 25,2
moyenne dans la région. En effet, Saint-Sever-Calvados 531 93 17,5
seuls 72 % des habitants des ménages Barenton 557 62 11,1
vivant en pavillon sont propriétaires, Juvigny-Le-Tertre 284 57 20,1
La Graverie 398 44 11,1soit la plus faible proportion de Basse-
Saint-Pois 253 43 17,0Normandie. De même, en immeuble
Le Bény-Bocage 373 42 11,3collectif privé, un ménage sur cinq est
Ger 416 42 10,1propriétaire de son logement, contre
Source : Insee, recensement de la population 1999Le bassin d’emploi de Vire • Territoire 3
Proportion des ménages propriétairesUne centaine d’appartements privés
sont aussi offerts à la location à
Mortain. Ce sont les deux seules com-
munes du bassin à compter dans leur
parc locatif privé davantage d’appar-
tements que de maisons individuelles.
Partout ailleurs, le pavillonnaire
Le Bény-Bocage
domine très largement (au moins à
70 %).
Enfin le parc social complète cette
offre privée, et abrite presque 3000
Vireménages, soit environ 13 % de l'en- Saint-Sever-Calvados
semble des ménages du bassin. Ce
type d’habitat est assez peu déve-
loppé, la moyenne régionale s'établis-
sant à 18 %. Les deux tiers des loge-
Saint-Pois
ments sociaux sont concentrés dans la
seule commune de Vire. Sourdeval et Sourdeval
Mortain, avec plus de 200 logements
HLM chacune, sont les seules autres
Juvigny-le-Tertrecommunes du bassin à disposer d'un
Mortainparc social substantiel. Elles y accueil-
lent respectivement 20 à 25% de
leurs ménages résidants.
Barenton
Bien qu'initiée dans les années de
reconstruction ayant suivi la Seconde
Guerre mondiale, la construction de
logements sociaux ne s'est véritable- © IGN - Insee Basse-Normandie 2003 Source : Insee, recensement de la population 1999
ment lancée que dans les années
soixante-dix. Avec une moyenne années soixante-dix. Les années qua- LE TOP 11 TERRITOIRES
d’environ 120 nouveaux logements tre-vingt et quatre-vingt-dix ont Evolution du nombre de logements
par an sur cette période, la construc- cependant mis en lumière une nou- (1990-1999)
tion sociale avait quasiment triplé la velle tendance.
+ 5,5 %cadence par rapport aux deux décen-
La maison individuelle est désormais
nies précédentes. Cette accélération 8le type de logement majoritaire parmi
ne s’est pas poursuivie, et bien au
les nouvelles constructions sociales, Part de l’habitat pavillonnairecontraire, le rythme s'est rapidement
alors que jusqu'au début des années (1999)
essoufflé pour n’atteindre qu’une
quatre-vingt, c'était très largement le
vingtaine de nouveaux logements par 83 %
logement collectif qui l'emportait.
an entre 1990 et 1999.
Pour autant, le collectif domine 2
En conséquence, en 1999, la moitié encore dans l’offre sociale (à 58 %),
Densité des résidences secondairesdes logements sociaux datait des en raison du poids des trois commu-
(1999)
nes les plus peuplées.
2Environ trois quarts des 1,9 au kmRépartition des logements
logements sociaux deselon le statut d’occupation 10
Vire et de Mortain sont
des appartements, Part des ménages
vivant dans le parc socialpresque la moitié à
(1999)Sourdeval. Ailleurs, le
rare logement social est 13,4 %
essentiellement pavil-
8lonnaire.
Classement du territoire parmi
les onze territoires bas-normands
Source : Insee, recensement de la population 1999 Source : InseeLe bassin d’emploi de Vire • Territoire4
Un petit parc secondaire qui s’éveille
vec seulement 2 100 résidences secondaires, soit à Les résidences secondairesA peine 8 % de son parc immobilier, le bassin virois
n'est manifestement pas tourné vers le tourisme rési-
dentiel. La proportion est deux fois moindre que la
moyenne régionale, et il n'y a guère que le territoire
Le Bény-Bocaged'Alençon-Argentan qui soit moins bien loti (6 %). La
densité est ainsi très faible (deux résidences secondaires
2au km ). Aucune commune du bassin de Vire n'atteint
ou ne dépasse ainsi le seuil pourtant relativement bas
2 Virede neuf résidences secondaires au km . Nulle part dans Saint-Sever-Calvados
le Virois les résidences secondaires ne dominent dans le
parc immobilier communal.
Cependant, la situation semble sur le point d'évoluer :
Saint-Poisavec près de 380 résidences supplémentaires entre
Sourdeval1990 et 1999, leur nombre total a crû de 22 %, soit
deux fois plus vite que la moyenne régionale.
Juvigny-le-Tertre
L’ensemble du parc secondaire n’est pas récent : à
Mortain
peine 5 % des résidences en mars 1999 avaient été
bâties dans les années quatre-vingt-dix, soit une cen- Barenton
taine de logements. Le parc de résidences secondaires
virois présente la particularité d'être uniquement com-
© IGN - Insee Basse-Normandie 2003
posé de maisons, le nombre d'appartements étant
Source : Insee, recensement de la population 1999négligeable (une quarantaine en mars 1999). Il est éga-
lem

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