Pour une retraite choisie. L emploi des seniors.
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Hairault (Jo), Langot (F), Sopraseuth (T). Paris. http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0077488

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Publié le 01 janvier 2008
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Langue Français

Extrait

POUR UNE RETRAITE CHOISIE L’emploi des seniors
DANS LA MÊME COLLECTION
La Lancinante Réforme de l’assurance maladie, par Pierre-Yves Geoffard, 2006, 48 pages.
La Flexicurité danoise. Quels enseignements pour la France ?, par Rober t Boyer, 2007, 3etirage, 54 pages.
La Mondialisation est-elle un facteur de paix ?, par Philippe Martin,Thierry Mayer et Mathias Thoenig, 2006, 56 pages.
L’Afrique des inégalités : où conduit l’histoire, par Denis Cogneau, 2007, 64 pages.
Électricité : faut-il désespérer du marché ?, par David Spector, 2007, 2etirage, 56 pages.
Une jeunesse difficile. Portrait économique et social de la jeunesse française, par Daniel Cohen (éd.), 2007, 238 pages.
Les Soldes de la loi Raffarin.Le contrôle du grand commerce alimentaire, par Philippe Askenazy et Katia Weidenfeld, 2007, 60 pages.
La Réforme du système des retraites : à qui les sacrifices ?, par Jean-Pierre Laffargue, 2007, 52 pages.
La Société de défiance.Comment le modèle social français s’autodétruit, par Yann Algan et Pierre Cahuc, 2008, 3etirage, 102 pages.
Les Pôles de compétitivité. Que peut-on en attendre ?, par Gilles Duranton, Philippe Mar tin,Thierry Mayer et Florian Mayneris, 2008, 2etirage, 84 pages.
Le Travail des enfants. Quelles politiques pour quels résultats ?, par Christelle Dumas et Sylvie Lamber t, 2008, 82 pages.
collection du C E PR EM A P CENTRE POUR LA RECHERCHE ÉCONOMIQUE ET SES APPLICATIONS
POUR UNE RETRAITE CHOISIE L’emploi des seniors
JEAN-OLIVIER HAIRAULT FRANÇOIS LANGOT THEPTHIDA SOPRASEUTH
© Éditions Rue d’Ulm/Presses de l’École normale supérieure, 2008 45, rue d’Ulm – 75230 Paris cedex 05 www.presses.ens.fr ISBN 978-2-7288-0398-9 ISSN 1951-7637
Le CEPREMAP le 1 depuis est,er CEntre Pour la Recherche lejanvier 2005, EconoMique et ses APplications. Il est placé sous la tutelle du ministère de la Recherche. La mission prévue dans ses statuts est d’assurerune interface entre le monde académique et les décideurs publics et privés. Ses priorités sont définies en collaboration avec ses partenaires institu-tionnels : la Banque de France, le CNRS Centre d’analyse stratégique,, le la direction générale du Trésor et de la Politique économique, l’École normale supérieure, l’INSEE le Conseil d’analyse, l’Agence française du développement, économique, le ministère chargé du Travail (DARES), le ministère chargé de l’Équipement (DRAST), le ministère chargé de la Santé (DREES) et la direction de la recherche du ministère de la Recherche. Les activités du CEPREMAPsont réparties encinq programmes scientifiques: Politique macroéconomique en économie ouverte ;Travail et emploi ; Économie publique et redistribution ; Marchés, firmes et politique de la concurrence ; Commerce international et développement. Chaque programme est animé par un comité de pilotage constitué de trois ou quatre chercheurs reconnus. Participent à ces programmes une centaine de chercheurs, associés au Campus Jourdan de l’École normale supérieure ou cooptés par les animateurs des programmes de recherche.
La coordination de l’ensemble des programmes est assurée parPhilippe Askenazy priorités des programmes sont définies pour deux ans.. Les L’affichage sur Internet des documents de travail réalisés par les chercheurs dans le cadre de leur collaboration au sein du CEPREMAPtout comme cette série d’opuscules visent à rendre accessible à tous une question de politique économique.
Daniel COHEN Directeur du CEPREMAP
EN BREF Le système français incite aujourd’hui encore fortement à ne pas reporter son départ à la retraite sitôt atteint le taux plein. Il impose en effet une forte taxe à la prolongation d’activité qui correspond à des cotisations supplémentaires (taxe explicite) et à des années en moins de versement de la pension (taxe implicite). Dans ce contexte, la retraite ne peut être véritablement choisie : l’âge du départ ne traduit pas les véritables préférences des individus. Nous plaidons ici pour la disparition de cette taxe à la prolongation d’activité et donc pour la promotion d’une retraite choisie. Cette proposition vise d’abord à augmenter le taux d’emploi des 60-65 ans, mais également, de façon plus indirecte, celui des quinquagénaires en retardant les effets de bord sur le marché du travail qui pénalisent l’emploi de la génération la plus proche de la retraite : la continuation d’activité au-delà de 60 ans augmentera l’horizon des investissements en emploi dans la génération des 50 ans. Nous montrons en effet que les comportements d’offre et de demande sur le marché du travail sont fondamentalement perturbés par la proximité de la retraite. Si le rendement des politiques d’incitation des individus à retarder leur départ à la retraite peut être important, encore faut-il choisir les bons instruments et cibler les bons objectifs, adaptés à la situation française. À cet égard, le rendement actuel des incitations au report de l’âge de fin d’activité est bien en deçà de son potentiel.
Premièrement, l’instrument actuel de cette politique, la surcote actuarielle, limite intrinsèquement son efficacité : l’existence d’une forte hétérogénéité d’espérance de vie fait peser un risque d’antisélection que le système de retraite par répartition n’est pas en mesure de bien gérer. Nous proposons de la remplacer par une surcote en capital qui consiste à restituer sous forme d’un capital (et non d’une rente) le montant des sommes dont profitent les caisses de retraite du fait de la prolongation d’activité ; cette mesure n’implique aucun coût, même transitoire, et ce de façon certaine, puisque les caisses de retraite ne font que reverser plus tard les années de retraite promises, en plus
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