Quand le droit à polluer sera une denrée rare.
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http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0053685

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Publié le 04 janvier 2006
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Langue Français

Extrait

secrétariat général
direction des Affaires économiques et internationales
Les émissions de GES étant un problème mondial, peu importe l’endroit où les réductions ont lieu. Ce principe permet d’effectuer les réductions là où leur coût est le plus faible. Pour cela, le protocole de Kyoto introduit des instruments d’intervention économique novateurs.
N º 1 8 a v r i l 2 0 0 6
Économie des transports Quand le droit à polluer sera une denrée rare...
L’entrée en vigueur du protocole de Kyoto le 16 février 2005 pose les premiers jalons d’un marché mondial sur lequel les permis d’émettre du CO2 s’échangeront selon la loi de l’offre et de la demande. Pour l’instant, les transports restent à l’écart du dispositif. Mais compte tenu de la part qu’ils représentent dans les émissions de CO2, les réflexions sont engagées pour voir quels instruments d’intervention économique pourraient leur être appliqués afin d’inciter les acteurs à réduire leurs émissions. Tour d’horizon des mesures qui existent déjà dans d’autres secteurs …
Au delà de cette limite, votre permis n’est plus valable … Depuis plus d’un an, le protocole de Kyoto est d’hydrocarbures, des cokeries, des usines entré en vigueur. Concrétement, cela signifie que, fabriquant du ciment, de la chaux, du papier, etc.) sur la période 2008-2012, les pays industrialisés situées dans toute l’UE. Le principe consiste pour signataires vont devoir réduire collectivement chaque pays à allouer des quotas aux entreprises leurs émissions de gaz à effet de serre d’environ concernées et à permettre à celles capables de 5 % par rapport à 1990. Chacun a donc désormais réduire leurs émissions en dessous de leurs quotas une limite quantitative d’émissions. Il est cepen - de vendre leur excédent à celles qui éprouvent dant possible, grâce à un système d’échange des difficultés à respecter les valeurs limites. Le d’autorisations d’émettre, de dépasser son prix est fixé par le marché : la tonne de CO2 a objectif en achetant des quotas inutilisés à des ainsi oscillé entre 20 et 25 euros au 2èmesemestre pays qui sont en dessous de leurs plafonds 2005. Si une entreprise estime que les mesures d’émission. Dans ce contexte, l’UE des 15 s’est vu de réduction des émissions sont plus coûteuses attribuer un objectif global de réduction de 8 %, pour elle que l’achat de quotas sur le marché, qui se traduit en objectifs distincts pour chacun elle opte pour cette dernière solution. Résultat : des Etats membres. S’inspirant du mécanisme le système incite à réduire les émissions là où ces de Kyoto, l’UE a mis en œuvre dès le 1er janvier réductions sont moins coûteuses, rendant le coût 2005 son propre système d’échange de quotas au global de réduction aussi faible que possible. niveau des entreprises. Celui-ci s’applique à plus La France pour sa part a réparti un quota d’émis -de 11 500 installations gourmandes en énergie sions de 469 millions de tonnes entre 1172 (des installations de combustion, des raffineries entreprises.
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