Rapport annuel 2010 de l Agence française de développement
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Rapport annuel 2010 de l'Agence française de développement

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Organisme chargé de financer des projets de développement dans les pays en développement et de l'Outre-mer, l'Agence française de développement (AFD) présente son rapport pour l'année 2010.

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Publié le 01 mai 2011
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Langue Français
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Extrait

agence française de développement
 
En 2010 les finanements e l’af contribueront à :
 D l y d’rvo L’amélioration du système d’alimentation en eau potable pour 33 millions de personnes La réhabilitation ou la construction de pôles de transport qui seront empruntés par 85,8 millions d’usagers par an L’efficacité énergétique à travers  l’économie de 5 millions de tonnes de CO2par an  Le raccordement de 8,2 millions de personnes à un réseau de télécommunications  L’accès à l’électriication pour 3 millions de personnes  La scolarisation de 3, millions denants au niveau primaire  Loctroi de 28 millions d’euros de microcrédits, bénéficiant à un peu plus de   personnes  Lamélioration du service de collecte et d’éacuation des déchets pour 2, millions de personnes  Le soutien de proets agricoles ou d’irrigation qui bénéficieront à, million de personnes
 D l’Or-mr  L’amélioration du réseaud’assainissement pour 255  personnes  Laménagement de plus de   m2de ones d’actiités économiues  La construction de plus de   logements sociau, bénéficiant à près de8  personnes  Le traitement de 33  tonnes de déchets par an
Note méthodologique Les indicateurs mentionnés rendent compte des effets attendus des actions auxquelles concourent les financements autorisés par l’AFD en 2010. Il s’agit d’indicateurs évalués ex ante renseignés au cours de l’instruction de caque proet sur la ase des résultats que devrait générer le proet une fois celuici terminé. es indicateurs s’inscrivent dans une démarce de contriution au développement  les moens mis à disposition par l’AFD et permettant d’aoutir aux résultats anticipés ne sont pas seuls à l’origine des résultats de développement.
AG E N C E F R A N Ç A I S E D E D É V E LO P P E M E N T RAPPORT ANNUEL 2010
4 ENTRETIEN AVEC LE DIRECTEUR GÉNÉRAL 6 LE MESSAGE DU PRÉSIDENT 7 ET DIRIGER GOUVERNER 12 LES FAITS MARQUANTS 14L’AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT EN BREF
22RESINREDMO L’AGRICULTURE DU SUD
25TUUCTRASSRERFNI PROMOUVOIR L’ÉCHELLE RÉGIONALE
29REICONCIL DÉVELOPPEMENT ET ENVIRONNEMENT
33RCEORNFRE L’ACCÈS AUX SERVICES ESSENTIELS
36RÉPODNER AUX NOUVEAUX ENJEUX DE LOUTRE-MER
46I R INEVRETN ET FINANCER 50EU RVELA LES PROJETS 52DES PARTENARIATS ET  DES COFINANCEMENTS AU SERVICE DES BÉNÉFICIAIRES 56LA CONNAISSANCE ENJEU DE DÉVELOPPEMENT
58VOOU  IROMPR LES RESSOURCES HUMAINES
62  LE RÉSEAU 64LES PUBLICATIONS 66LA SITUATION FINANCIÈRE 68LES AUTORISATIONS DE FINANCEMENT
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DOV ZERAH DIRECTEUR GÉNÉRAL
ENTRETIEN
Vous avez été nommé à la direction de l’AFD en juin 2010, quelnotre principale richesse : notre capital humain. Au-delà des regard portez-vous sur son activité ?financements, c’est notre expertise que recherchent nos par-Au cours de ces dernières années, l’AFD a connu une véritable tenaires. Au travers de sa production intellectuelle, l’Agence révolution. L’Agence est devenue un acteur incontournable du continuera aussi de peser dans les débats internationaux. développement du fait des extensions géographique et sec- Parallèlement, nous engageons un nombre croissant de par-torielle de ses interventions. Cette expansion s’est accompa- tenariats avec d’autres acteurs du développement comme les gnée d’une très forte croissance de notre activité qui a triplé ONG, les collectivités territoriales, les fondations privées ou en cinq ans. En 2010, avec 600 Mles banques multilatérales. Ils viennent renforcer l’am-  encorede ressources budgétaires accordées par l’Etat, nous avons fait près de 7 Mdde finan- pleur et l’efficacité de nos actions. Dans un monde globalisé, cements et assurons 16 % de l’aide publique au développe- seules les stratégies de coopération sont gagnantes. ment française. Dans le même temps, nous avons aussi reversé 220 M de dividende à l’Etat. Aujourd’hui, une nouvelleL’Afrique change rapidement. De nouvelles opportunités, phase s’amorce, celle de la consolidation et de la clarificationmais aussi des menaces plus pressantes, se présentent à elle. de notre modèle.Comment l’AFD compte-t-elle accompagner ce changement ? D’ici 2050, le continent africain comptera un milliard d’habi-Quelle est votre feuille de route pour les années à venir ?tants supplémentaires, dont 60 % dans les villes. Cela pose Nous avons trois grandes zones d’intervention : un axe Nord- un défi colossal en termes de sécurité alimentaire alors que le Sud avec l’Afrique subsaharienne, sa perpendiculaire avec le continent importe déjà 10 % de ses besoins en alimentation. Il monde arabo-musulman, et les pays asiatiques et latino-amé- faut développer l’agriculture et les filières agro-industrielles. ricains. Pour chacun de ces trois ensembles, nous avons des Cela ne sera possible qu’en améliorant les infrastructures, priorités sectorielles et des moyens d’intervention différents. Le en particulier routières et énergétiques. Le mauvais état des gouvernement nous a donné mandat de continuer à concen- infrastructures coûte chaque année deux points de croissance trer nos subventions en direction des pays les moins avancés en à l’Afrique. Au cours des dix prochaines années, le continent privilégiant les 14 pays prioritaires de la coopération française devra investir 67 Mdpour y remédier. L’Afrique a fait preuve et les secteurs de l’éducation et de la santé. Nous mettrons de résilience par rapport à la crise, avec un rythme de crois-aussi en uvre les autres missions qui nous ont été confiées, sance soutenu autour de 5 %. Le secteur privé y est structurel-comme l’appui à la croissance économique, le soutien à la lement dynamique et innovant, comme l’a rappelé le Président lutte contre le changement climatique, l’ouverture aux pays de la République dans son discours du Cap en février 2008. émergents, l’aide aux Etats fragiles ou encore l’accompagne- Face à ces nouveaux défis, l’Afrique reste plus que jamais la ment du développement économique et social en Outre-mer. priorité de l’AFD. L’Agence y a engagé 2,2 Md en 2010 soit Je compte m’inscrire, de manière résolue, dans les orientations une augmentation de près de 70 % en deux ans. Nous allons fixées par nos tutelles, tout en préservant la capacité de l’AFD continuer à augmenter nos interventions en concentrant nos à être force de propositions. prêts bonifiés sur l’agriculture et les infrastructures et nos sub-ventions sur les secteurs de l’éducation et la santé. Notre filiale Comment allez-vous procéder pour mener à bien ces missions ?Proparco accompagne le mouvement via des prêts à condition La consolidation du modèle passe par une stabilisation de de marché en faveur du secteur privé. notre niveau d’activité qui devrait atteindre 8 Md 2013. en Alors que nombre de nos partenaires vivent des changementsEn 2010, les cours agricoles ont connu une nouvelle flambée politiques profonds, la bonne maîtrise de nos risques est fon-sur les marchés internationaux. Quelles réponses apporter à ce damentale. C’est pourquoi nous avons récemment créé uneproblème récurrent, aux conséquences souvent tragiques dans direction des risques. Plus généralement, nous sommes enles pays du Sud ? train de revoir l’ensemble de nos procédures pour nous assurer Un milliard de personnes souffrent aujourd’hui de faim dans qu’elles sont en parfaite adéquation avec nos niveaux d’in- le monde. Avec 13 % du PIB et près de 70 % de la population tervention. Consolider, c’est aussi optimiser les moyens. Dans active, le secteur agricole joue un rôle central dans les écono-un contexte budgétaire contraint pour l’Etat, l’AFD, en tant mies africaines. Il favorise la création de valeur, la stabilisation qu’établissement public, participe à cet effort de maîtrise des des populations en milieu rural et la lutte contre la désertifica-dépenses. Nous avons fait le choix de renforcer ce qui constitue tion. La productivité agricole doit progresser pour augmenter
AUJOURD’HUI UNE NOUVELLE PHASE S’AMORCE, CELLE DE LA CONSOLIDATION DE NOTRE MODÈLE.
les quantités de denrées et les rendre accessibles. Cela permet- allons intensifier notre soutien pour accompagner la transi-tra de sortir de la pauvreté des millions de petits agriculteurs, tion démocratique de ces pays. L’Union pour la Méditerranée de subvenir aux besoins des populations rurales et de nourrir la constitue un cadre structuré, dans lequel nous allons continuer population des villes. Au-delà de l’agriculture, les filières agro- à inscrire notre action. Aujourd’hui, des opportunités uniques industrielles doivent être accompagnées et renforcées. Ainsi en faveur d’un rapprochement entre les rives Nord et Sud se l’Afrique a un cheptel important dont l’exploitation joue un présentent à nous. Il faut les saisir, en amorçant des projets de rôle économique majeur et pourtant on y importe de la poudre coopération ambitieux dans un cadre d’intervention régional. de lait ! La production d’aliments pour le bétail est insuffisante et les marges de manuvre sont importantes pour améliorerA la fin de l’année 2009, le Conseil interministériel de l’Outre-la productivité de ce cheptel. Sur ces questions, il faut travaillermer a confié à l’AFD la mission d’appuyer la relance dans les au niveau des communautés économiques régionales et s’ap-territoires ultramarins. Plus d’un an après, quel est le premier puyer sur des structures privées.bilan des interventions menées ? Notre implication en Outre-mer revêt une dimension histo-Sur quelle logique repose l’intervention de l’AFD dans les paysrique. Depuis sa création, l’Agence a toujours eu comme mis-émergents ?sion d’assurer la promotion de ces territoires. On touche là au Nous sommes dans une démarche d’appui et d’encourage- cur de métier et à l’une des raisons d’être de l’AFD. Les orien-ment, à travers l’attribution de prêts très peu concessionnels. tations fixées par le Gouvernement renforcent notre mandat L’objectif est d’inciter les pays concernés à s’engager dans la à ce niveau précis et l’inscrivent dans l’avenir. La crise a dure-voie d’une croissance plus respectueuse de l’environnement ment frappé les territoires ultramarins, que ce soit d’un point et plus inclusive. A bien des égards, notre intervention traite de vue économique ou social. Nous avons choisi d’appuyer tous des enjeux dont les conséquences ont un impact direct sur les les acteurs  publics et privés  et de valoriser les potentiels. pays développés. La lutte contre le réchauffement climatique, A ce titre, l’Agence fournit des produits financiers adaptés et le développement urbain et la formation professionnelle, développe une activité d’appui-conseil. En 2010, les collecti-sont les axes qui structurent notre action. Nous sommes un vités ont lancé d’importants plans d’investissement, dont les des bailleurs les plus avancés sur ces problématiques. Notre premiers effets sont déjà palpables. Les stratégies innovantes savoir-faire est largement reconnu. En Indonésie ou encore adoptées par plusieurs entreprises laissent paraître une dyna-au Mexique, nous soutenons la mise en uvre de plans verts mique encourageante. L’un des enjeux majeurs est d’inscrire inspirés du Grenelle de l’environnement. En Colombie, nous ces territoires dans leur espace régional, en facilitant l’accès appuyons directement les municipalités de Medellín et de aux différents marchés et en appuyant les coopérations avec Bogota dans leur politique de développement durable. En ce les pays voisins. qui concerne les grands pays émergents, comme la Chine ou l’Inde, nous les incitons à s’intégrer dans la communauté desniveau international, 2010 était l’année de la biodiversité.Au acteurs responsables, capables de participer à la prise enComment l’AFD intègre-t-elle cette question dans son action ? charge des problèmes globaux. La préservation de la biodiversité est étroitement liée au développement. Une croissance économique qui s’inscrit Le bassin méditerranéen est la géographie où l’AFD est la plusdans le temps doit s’appuyer sur une utilisation raisonnée présente, après l’Afrique subsaharienne. Quelles sont vos prio-des ressources. Au niveau agricole, il est par exemple essentiel rités dans cette région qui connaît actuellement d’importantsrichesse des sols. Nous sommes très vigilantsde maintenir la bouleversements ?quant à l’impact environnemental de nos interventions et nous En Méditerranée, l’un de nos principaux objectifs est d’encou- accompagnons nos partenaires dans la mise en place de cadres rager une croissance porteuse d’emplois, notamment via des d’exploitation durable de leurs ressources naturelles. A une actions en direction du secteur productif et de la formation autre échelle, l’AFD alimente la réflexion et les débats sur la professionnelle. Les événements de ces derniers mois ont mon- prise en charge des enjeux mondiaux. Cela concerne aussi bien tré la marginalisation des plus jeunes et des plus défavorisés. la biodiversité que la définition de nouveaux modes de finance-Il est indispensable de mettre en place des mesures favori- ment du développement. Nous nous inscrivons ainsi dans une sant l’emploi et la formation professionnelle pour insérer les démarche de régulation qui est aussi celle du G8/G20.jeunes chômeurs, et notamment les jeunes diplômés. Nous
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LE MESSAGE DU PRÉSIDENT PIERRE-ANDRÉ PÉRISSOL PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
L’AFD a témoigné, cette année, de sa capacité d’ouverture sur le monde. En s’appuyant sur une stratégie réfléchie et sur des moyens adéquats, elle a continué à renforcer son activité et à améliorer la qualité de l’appui fourni aux bénéficiaires de ses interventions.
En 2010, l’AFD a poursuivi la remarquable progression obser- Le Cefeb, département de formation de l’Agence, a engagé vée au cours des années précédentes. en 2010 son nouveau plan d’orientation stratégique, axé Progression qualitative : nous intervenons avec notre gamme autour du projet d’Université d’entreprise du Groupe AFD complète d’instruments financiers adaptés aux besoins de au service des bénéficiaires de ses interventions, de ses parte-bénéficiaires diversifiés ; Etats, collectivités locales, sociétés du naires et de son personnel. secteur public, secteur privé. Progression enfin dans la mise en uvre de partenariats avec Progression quantitative : nous avons autorisé près de d’autres acteurs de l’aide. 7 Md de concours financiers, dont près d’1 Md béné- au fice de l’Outre-mer, soit une augmentation de 10 % par rap- L’action de l’AFD contribue à donner un visage plus humain à port à l’exercice 2009. la mondialisation, à lui apporter une dimension sociale indis-Progression géographique : l’AFD dispose de 59 agences ou pensable, à jouer en quelque sorte un rôle d’amortisseur de bureaux de représentation dans les pays d’intervention et de cette mondialisation en favorisant la croissance, l’emploi, le 9 agences dans les départements et collectivités françaises niveau de vie dans des pays aux conditions difficiles. d’Outre-mer. Parallèlement à l’extension récente du domaine En faisant de l’Afrique notre priorité nous aidons ce conti-d’intervention de l’AFD à de grands pays émergents, l’Agence nent, qu’il s’agisse de l’Afrique francophone, anglophone ou concentre l’essentiel des ressources budgétaires que l’Etat lui lusophone, à réduire la pauvreté et à prendre toute sa part confie sur les pays les plus pauvres, et particulièrement sur dans la croissance mondiale. ceux d’Afrique subsaharienne. Nous intervenons aussi dans En étant pleinement engagée pour le développement des pays tout l’Outre-mer pour accompagner les collectivités locales de la Méditerranée, l’AFD est un instrument de la politique fran-et le secteur privé. çaise d’accompagnement des transformations démocratiques Progression thématique avec une diversification de nos interven- qui s’y produisent et de la construction d’un avenir stable. tions : nous sommes sur le front des objectifs du Millénaire pour En intervenant, à la demande de l’Etat, dans les grands pays le développement et particulièrement sur celui de la santé, l’édu- émergents, nous favorisons la mise en uvre de stratégies de cation, la sécurité alimentaire dans les pays les plus pauvres. Sur croissance plus coopératives et soucieuses des grands équi-celui de la croissance, que l’AFD veut verte et solidaire. Sur celui libres environnementaux, nous servons le renforcement de d’un développement durable, de la lutte contre le changement l'influence de notre pays et donc ses intérêts. climatique et de la préservation de la biodiversité. Ceci, nous le faisons grâce aux moyens budgétaires que l’Etat Progression pour notre filiale Proparco : avec 1,1 Md multi- confie et que nous transformons avec un effetd’autori- nous sations en 2010, elle confirme son rôle majeur dans la mise en plicateur important : pour 1 euro provenant du budget de uvre des engagements pris par le Président de la République l’Etat, l’AFD a autorisé en 2010 plus de 9 euros de prêts dans le cadre de l’initiative du Cap. d’aide publique au développement. Progression de nos interventions en faveur des ONG : en 2010, Nous le faisons aussi grâce à l’engagement très présent de première année d’exercice de ce mandat pour compte propre, l’Etat à nos côtés, dans le cadre du Conseil d’orientation nous avons appuyé 63 projets de structuration du milieu asso- stratégique qui fixe notre feuille de route, du Conseil d’ad-ciatif, d’éducation au développement ou d’intervention de ter- ministration, des contacts permanents entre les adminis-rain pour un montant global de subventions de 41 M. trations de l’Etat et les services de l’AFD, entre les services Consolidation de la production intellectuelle : l’année 2010 diplomatiques et nos agences. aura été marquée par des activités soutenues. Recherche éco- Nous le faisons grâce à la qualité des personnels, qu’ils tra-nomique, évaluative et prospective permettant d’élaborer de vaillent au siège ou sur le terrain, grâce à leur compétence nouveaux instruments financiers, accompagnement technique professionnelle, à leur réactivité, à leur motivation et à leur de nos interventions de terrain, facteur de leur bon aboutis- dévouement. sement, organisation de deux symposiums majeurs : le Forum Nous le faisons enfin fidèles à nos valeurs d’engagement, des innovations financières pour le développement et la réu- d’intégrité, d’ouverture et de mobilité, valeurs auxquelles nion du réseau EUDN, pour faire entendre notre voix et ali- le Conseil d’administration porte une grande attention car menter le débat sur le développement. elles fondent l’identité de l’AFD.
En tant qu’établissement public, l’AFD est soumise au principe de redevabilité. Sa gouvernance repose ainsi sur un ensemble de structures garantissant la transparence de son fonctionnement et sa bonne gestion.
LE CONSEIL lvee rcnoemmiteén tlase-ou gon nnsoitasinagro sed ivestiat ini auxppiul a'opru . D’ORIENTATIONCONTRÔLER LE FONCTIONNEMENT STRATÉGIQUEôltrdue dee on cnos lôr snaDx ausec moimssiaer sest appuyé par dsinimda' noitart Cle, nt dilseonéatedl esemlbsictio fonent nnem Créé en juin 2009, le Conseil d'orientation stratégique coordonne la comptes et par un comité d’audit. Ce dernier est ch argé, pour préparation du contrat d'objectifs et de moyens liant l’AFD à l’Etat et l’ensemble de l’AFD, de vérifier la qualité des informations four-en contrôle l'exécution. Il prépare, avant leur présentation au Conseil nies et de porter une appréciation sur la pertinence des méthodes d'administration, les orientations fixées par l'Etat à l'Agence en appli- comptables ainsi que sur la qualité du contrôle interne. Le comité cation des décisions arrêtées par le Comité interministériel pour la comprend un membre du Conseil d’administration et t rois person-coopération internationale et le développement. Le ministre chargé nalités extérieures : de la Coopération préside cet organe, qui inclut le s représentants Jean-Louis Mattei :Directeur de la Société Générale, hors France des tutelles au Conseil d’administration. métropolitaine, membre du Conseil d‘administration de l’AFD ;  Alain Cadiou :Inspecteur général des finances honoraire ; − Bernard Diguet :Inspecteur général honoraire de la Banque de France ;  Thomas Groh : Chef du Bureau de l’Afrique subsaharienne et de LE CONSEILrastnimist eontiémrofni avé sed ionsluatalys, an tsee Al àFD al eriDoitcég nnérale du TrésorL. eoCsnie l'dda D’ADMINISTRATIONrelatives à l'Agence et à ses opérations.appréciations de qualité  LES CHIFFRES CLÉS
Le Conseil d’administration de l’AFD est présidé depuis juin 2010 par Pierre-André Périssol. Il est composé de seize membres : six repré-sentants de l’Etat, cinq personnalités qualifiées désignées en raison de leur connaissance des problèmes économiques et f inanciers ou de l’écologie et du développement durable, trois parlementaires et deux membres élus par le personnel. Un commissaire du gouverne-ment siège en son sein. Le Conseil d’administration délibère sur : − les orientations stratégiques et le contrat d’objectif et de moyens conclu avec l’Etat ; − les opérationset les concours financiers menés pour son compte propre, pour celui de l’Etat, ou sur mandats donnés par des tiers ; − l es emprunts contractés, les conditions des concours octroyés, les états financiers prévisionnels, les comptes ann uels, les acqui-sitions et cessions d’immeubles, les créations et s uppressions d’agences locales, les transactions sur les intérêt s de l’Agence, la désignation des commissaires aux comptes. Il peut déléguer une partie de ses pouvoirs au Directeur général, qui lui en rend compte, ou  dans la limite d’un plafond de délégation  à l’un des trois comités spécialisés :  le comité pour les opérations dans les collectivités d'Outre-mer ; − l e comité pour les opérations à l'étranger ;
 DU CONSEIL D’ADMINISTRATION EN 2010 3070 510 SÉANCES HEURESDOSSIERS DE DÉBATSÉTUDIÉS
OSSIERS SUR 50GDÉNÉRALES TOUDCESHTAHNÉTMÀALTAI QSTURESATÉGIE 370CPOONUCROLEUSRPSAFYINSAD'NCIERS INTERVENTION 90CONCOL’UORUSTFIRNE-AMNECRIERS POUR
50FLIENCAONCNESMEIELNDTSAADPMPIRNOIUSTRSAPTAIORN 70FLIENCAONCMEITMÉE NDTESS  AEPTPARTOSUÉTVRÉSAPAR NGERS 20FINANCEMENTS APPROUVÉS PAR LE COMITÉ OUTRE-MER 100FLIENCAONMCEITMÉEENNT SFAAPVPERUORUDESS  POANRG 220FINANCEMENTS APPROUVÉS PAR LE DIRECTEUR GÉNÉRAL
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Suite   
les MeMbres du conseil d'ad Ministration de l' aFd
composition au 1erjanvier 2011
ministère de l'économie, des Finances et de l’ industrie
pieRRe-AnDRé péRissOl Ancien ministre
personnalités quali Fiées
Delphine D’AMARZiTRéMy RiOUXséBAsTien genesTClAUDe TRUChOT Chef de serviceSous-directeur des affairesice-président de rance aturengénieur général à la Direction générale du Trésorfinancières internationales à lanvironnementdu énie rural des eau et forêts Direction générale du Trésor OMAR KABBAJJeAn-lOUis MATTei ARnAUD phelepheRvé BeCConseiller deDirecteur de la Société énérale  Sous-directeurChef de bureauSa aesté le oi du aroc métropolitainehors rance à la Direction du budgetà la Direction du budget sylviAne JeAnneney-gUy DUpOnT gUillAUMOnTrésident de la édération ministèrer edse es ta eFFuariroepsé  ennesrossfer eu CauD  ,evintisrdes entreprises dutre-mer étrangèé dAuvergne
ChRisTiAn MAsseTseRge TOMAsi Directeur général de laSous-directeur à la Direction mondialisation, du développementgénérale de la mondialisation, du et des partenariatsdéveloppement et des partenariats sTéphAne gOMpeRTZpATRiCe pAOli Directeur Afrique et océan ndienDirecteur Afrique du ord et oen-rient
ministère de l’ intérieur, té de l’outre-mer, des collectivi s territoriales et de l’ immigration
vinCenT BOUvieRMARC Del gRAnDe Délégué général à l’utre-merService des politiques publiques sTéphAne FRATACC iKACiM KellAl Secrétaire généralService des affaires internationales mmigration  ntégrationet du développement solidaire
Commissaire du ouvernement DAniel BessOn emplacé en  parClAUDe WARneT
MeMBRe TiTUlAiRe
MeMBRe sUppléAnT
pATRiCe FOnllADOsA Directeur des partenariats stratégiques de eolia nvironnement JeAn-lOUis vielAJUs résident de Coordination Sud
parlementaires
RenAUD MUselieR Ancien ministre, Député des ouches du hône FRAnçOis lOOs Ancien ministre, Député du as-hin ADRien gOUTeyROn Sénateur de la aute-oire
pieRRe ARnAUD ice-président de la Compagnie ruitière Anne De lATTRe pert
lOUis gUeDOn Député de la endée JeAn-lOUis DUMOnT Député de la euse yvOn COllin Sénateur du Tarn-et-aronne
membres élus représentant le personnel de l'aFd JeAn-BeRnARD véROnDenis vAsseUR
JeAn-DAviD nAUDeTDiDieR siMOn
DOV ZERAH DIRECTEUR GÉNÉRAL
DIDIER MERCIER DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT
STEPHANE FOUCAULT SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
JACQUES MOINEVILLE DIRECTEUR DES OPÉRATIONS
LES MEMBRES DU COMITÉ EXÉCUTIF
COMPOSITION AU 1ERJANVIER 2011
LOUISE AVON DIRECTRICE DÉLÉGUÉE
RÉMI GENEVEY DIRECTEUR DE LA STRATÉGIE
CLAUDE PÉRIOU DIRECTEUR DES RISQUES
CAROLINE CORNU DIRECTRICE DES RELATIONS EXTÉRIEURES ET DES PARTENARIATS
PIERRE JACQUET CHEF ÉCONOMISTE
ETIENNE VIARD DIRECTEUR GÉNÉRAL DE PROPARCO
AGENCE AIS DE DÉVELFORPAPNEÇMENE T
ORGANIGRAMME DU GROUPE AU 1ERMARS 2011
Chef économiste PIERRE JACQUET Conseiller éthique FRANÇOIS KERHUEL Conseiller technique JEAN-LOUP FELTZ
DIRECTEUR GÉNÉRAL DOV ZERAH DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT DIDIER MERCIER DIRECTRICE DÉLÉGUÉE LOUISE AVON
Inspection générale CLAUDE RAYMOND adj. Sylvie SYROTA Secrétariat des Conseils CATHERINE CHEVALLIER
PROPARCO OPÉRATIONS STRATÉGIE Directeur général RÉMI GENEVEYJACQUES MOINEVILLE ÉTIENNE VIARDadj. Colette GROSSET Directeurs généraux PdHélIéLIgPuPéEsYRE SSABH) (RCRQCIHREFEAC H E R  EÉTECHNIQU  UE SUBSAHARIENNE (AFR) OP RATIONNEL (DTO) ROBERT PECCOUD LAURENT DEMEYJEAN-MARC GRAVELLINI JEAN-YVES GROSCLAUDE adj. Corinne BRUNON-MEUNIER adj. Catherine GARRETARecherche économique adj. Gérald COLLANGE adj. André POUILLÈS-DUPLAIXet sociale (REC)   OPÉRATIONSVÉRONIQUE SAUVAT LAURENT DEMEYCELLULE D’APPUI Appui à la gestion aHdAj. RJéDrYôme BERTRAND- M ITÉDTEM YONEREARÉN E(GOC)-ORIENT S)AE(CL RONNENVICOAITES AT LMENEdes connaissances (AGC) PHILIPPE CABIN Banque etMARIE-PIERRE NICOLLETEau et assainissement mAarcÉhés financiersadj. Yves des RIEUX(MEAAAU)RICE BERNARDEvaluation et M LIE JULYcapitalisation (EVA) JEAN-DAVID NAUDET SETntÉrePpHriAseNsIEOUTRE-MER (GOD) detelévcalos lebru  niaeppotnemitivét soCllceDLC()e yslanA LANFRANCHI ODILE LAPIERRE NATHALIE LE DENMATmacroéconomique et adj. Bertrand WILLOCQUETviEnenemnnror tFiRsqAuNeÇpaOyIsS(-AXMAVRI)ER Infrastructures et mines JEAN-PIERRE BARRALePtAéSqCuiApLe mPeAnCtsA(EUNTE)LLEBQCO Fonds propresASIE (GOE) et participationsMARTHA STEIN-SOCHAS)NAS( elacison iocttero paStn étePILOTAGE STRATÉGIQUE MARIE-HÉLÈNE LOISONadj. Anne-Marie CABRITMICHÈLE OOMSET DE LA PROSPECTIVE (PSP) Education et o AMÉRIQUE LATINEf rmation SECRÉTARIAT GÉNÉRAL CARAÏBES (ALC)pCrHofReIsSsiToInAneNll eB(AEDRRUI)FERRPiÉloDtEagReI Cs tBraONgiTEM(SST) PHILIPPE BASSERYque P LOUIS-JACQUES VAILLANTDéveloppement agricoleODILE des DESERTS Engagements et rural (DAR) HÉLÈNE TEMPLIER JEAN-LUC FRANÇOISAnimat)RPA( evtiecspro petn io Administration et in MARIE SENNEQUfIEaRre (FIN)financiènéeiir eIgnup i tparee naic finteurSecuas ceetrup irév (SFP)cenFRANÇOISE TISSEYRE LAURENCE ROUGET-LE AUDE FLOGNY-CELL JuridiqueACSIRTCESCHLERCSILU E TOCSEE TS (NFLICCC) MARIANNE SIVIGNON-JEAN-BERNARD VÉRON LECOURT
CEFEB GILLES GENRE-GRANDPIERRE adj. Anne-Françoise DAYON Administration et communication (ADC) JEAN-LOUIS PIQUEMAL Formation (FOR) DOMINIQUE ROJAT
SECRÉTARIAT DU FONDS FRANÇAIS POUR L’ENVIRONNEMENT MONDIAL (FFEM) MARC-ANTOINE MARTIN
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