Rapport sur l'impact éventuel de la consommation des drogues sur la santé mentale de leurs consommateurs

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Partant de l'approche scientifique des catégories de drogues, ou substances psychotropes, et de leur impact sur le cerveau, le fonctionnement neurologique et la santé mentale, le rapport souligne l'insuffisance des connaissances et les divergences d'appréciation sur l'effet des produits (troubles cognitifs, troubles de la personnalité et du comportement, schizophrénie), en particulier sur les comorbidités (existence de prédispositions ou de pathologies préalables à la consommation) et sur les effets à long terme (dépendance physique ou psychologique). Le rapport présente un bilan des connaissances sur les effets perturbateurs des principales catégories de drogues, prenant en compte l'apparition de nouveaux produits de synthèse sur le marché ainsi que l'évolution et la diversité des usages de consommation, notamment l'association de plus en plus fréquente de plusieurs produits (polyconsommation de cannabis avec alcool, héroïne avec cocaïne). En conclusion, afin d'adapter les politiques publiques, le rapport recommande prioritairement la création d'une agence nationale de recherche scientifique pluridisciplinaire sur les drogues et la toxicomanie et, plus particulièrement, le lancement d'une étude sur les troubles scolaires liés à la consommation de drogues.
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01 février 2002

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Français

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 Enregistré à la présidence de l’Assemblée nationale Annex  Le 20 février 2002 de la séan     ________________________     OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION  DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES   ________________________    RAPPORT 
 
    
_____________________________________________________________________________  
Drogue
        Premier Vice-Président de l'Office
 
 Président de l'Office 
__________   Déposé sur le Bureau de l'Assemblée nationale par M. Jean-Yves LE DÉAUT,
__________  
Déposé sur le Bureau du Sénat par M. Henri REVOL,
 
SUR
 
 
N° 259 ___  SÉNAT
SESSION ORDINAIRE DE 2001 - 2002 ____________________________________  
e au procès-verbal ce du 21 février 2002
DE LEURS CONSOMMATEURS
 
 
L’IMPACT ÉVENTUEL DE LA CONSOMMATION DES DROGUES SUR LA SANTÉ MENTALE
 
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
ONZIÈME LÉGISLATURE  ____________________________________
  
Par M. Christian CABAL Député 
 
   
N° 3641 ____  ASSEMBLÉE NATIONALE 
- 3 -
 SAISINE
5 --
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ...................................................................................................................................... 9
I. La définition des drogues ................................................................................................................ 10 II. Drogue et approche scientifique .................................................................................................... 12 III. Un débat toujours passionnel ....................................................................................................... 14
PREMIERE PARTIE : L’ACTION DES PRINCIPALES DROGUES SUR LE CERVEAU ......... 17
CHAPITRE I : UNE ALCHIMIE COMPLEXE................................................................................... 19
SECTIONI : LES TERMES DU DEBAT SCIENTIFIQUE.................................................................................. 19 A) Les notions de drogue et de santé mentale .................................................................................... 19 B) L’existence de divergences d’appréciation sur l’effet des produits ............................................... 21 SECTION LII :E CONSENSUS SCIENTIFIQUE EXISTE SUR LA DESCRIPTION DES MECANISMES ACTIONNANT LE CIRCUIT DE RECOMPENSE DU CERVEAU. ............................................................................................. 24 A) Le rôle majeur de la dopamine ...................................................................................................... 24 B) Les effets de long terme sur le cerveau suscitent beaucoup d'interrogations scientifiques. .......... 26 SECTION LIII :ES MODIFICATIONS DU CERVEAU SOUS L SONT AUJOURDEFFET DE DROGUESHUI RECONNUES............................................................................................................................................. 28 CHAPITRE II : LA PRINCIPALE DES DROGUES A EFFET PERTURBATEUR : LE CANNABIS ............................................................................................................................................... 31
SECTION UI : COURT TERME DU CANNABISN RELATIF CONSENSUS SCIENTIFIQUE SUR LES EFFETS A.... 32 A) Le principe actif du cannabis......................................................................................................... 32 B) Les effets évidents du cannabis ...................................................................................................... 33 1) Les effets du cannabis selon l’Académie nationale de médecine................................................................ 34 2) Les effets du cannabis selon le « rapport Roques » .................................................................................... 35 3) Les effets du cannabis pour l’INSERM ...................................................................................................... 37 4) Les effets du cannabis pour la Commission fédérale helvétique sur les questions liées aux drogues ......... 37 SECTION LII :ES EFFETS A LONG TERME DU CANNABIS   DSUSCITENT BEAUCOUPINTERRSNOITAGO.... 39 A) Les dangers objet d’un consens ................................................................................... 39 us .............. 1) Le cancer des voies respiratoires ................................................................................................................ 39 2) Les dangers pour la femme enceinte et le fœtus ......................................................................................... 40 3) L’existence d’états psychotiques ................................................................................................................ 41 B) Les dangers du cannabis objets de controverse scientifique ......................................................... 42 1) Une véritable interrogation sur le risque de développement de maladies mentales .................................... 42 2) Le risque au regard de la schizophrénie est mal quantifié mais réel ........................................................... 43 a) Les études américaines ........................................................................................................................... 43 b) Le sentiment de l’INSERM ........ ............................................ 44 ................................................................ c) L’explication scientifique ....................................................................................................................... 45 3) Les activités à risques ................................................................................................................................. 45 SECTIONIII : L’ANALYSE DURAPPORTEUR........................................................................................... 48 A) L’effet du cannabis varie considérablement en fonction des consommateurs ............................... 48 1) Les conséquences à long terme d’une forte consommation de cannabis sur le cerveau demeurent un objet de controverse ................................................................................................................................................. 49 2) Un débat scientifique sur l’effet des doses cumulées doit être engagé ....................................................... 51 B) La dépendance ............................................................................................................................... 52 C) Des fonctions thérapeutiques indéniables ..................................................................................... 53 Conclusion : La récréation des adultes ou la protection de la jeunesse ? ......................................... 54
CHAPITRE III : LES AUTRES DROGUES A EFFET PERTURBATEUR : LE LSD, LES CHAMPIGNONS HALLUCINOGENES (MESCALINE, PSILOCIBINE ET LES SOLVANTS) . 55
6 --
SECTIONI : LELSDET LES CHAMPIGNONS HALLUCINOGENES.............................................................. 55 SECTIONII - LES SOLVANTS.................................................................................................................... 57 CHAPITRE IV : LES DROGUES A EFFET STIMULANTS : LA COCAÏNE, LE CRACK, LES AMPHETAMINES, L’ECSTASY… ET LES PRODUITS DES RAVES PARTIES......................... 59 SECTIONI : LES CARACTERISTIQUES COMMUNES AUX DIFFERENTS PRODUITS....................................... 59 SECTIONII - LA COCAÏNE ET LE CRACK................................................................................................... 60 A) Les effets immédiats de la cocaïne et du crack .............................................................................. 62 B) L’analyse du Rapporteur ............................................................................................................... 63 1) Les dangers traditionnels ............................................................................................................................ 63 2) Les nouveaux dangers : l’effet désinhibiteur .............................................................................................. 64 SECTIONIII - AMPHETAMINIQUES ET PSYCHOSTIMULANTS................................................................... 66 A) Le constat....................................................................................................................................... 66 B) Les effets de ces produits ............................................................................................................... 67 SECTIONIV - L’ECSTASY........................................................................................................................ 68 A) Le bilan dressé par l’Observatoire français des toxicomanies...................................................... 68 B) L’expertise collective publiée par l’INSERM en juin 1998............................................................ 69 C) L’analyse du Rapporteur : des dangers graves ............................................................................. 70 SECTIONV : LES DROGUES DE SYNTHESE UTILISEES DANS LES RAVES PARTIES............................... 71 A) Les difficultés d’identification des produits ................................................................................... 71 B) La kétamine.................................................................................................................................... 72 C) Le gamma OH,GHB ...................................................................................................................... 74 D) Le protoxyde d’azote ................................................................................................................... 74 Conclusion : ....................................................................................................................................... 75
CHAPITRE V : LES OPIACES : L’HEROÏNE, LA CODEÏNE, LA MORPHINE, L’OPIUM... ... 77
SECTIONI : LES EFFETS DES OPIACES...................................................................................................... 78 SECTION L’II :ANALYSE DURAPPORTEUR............................................................................................. 80 SECTION LIII :A MISE EN ŒUVRE DUNE POLITIQUE DE SUBSTITUTION.................................................. 82 SECTIONIV : LES SULFATES DE MORPHINE............................................................................................ 84 SECTION L’V :USAGE DURHCACAAH.................................................................................................. 85 A) Le produit ...................................................................................................................................... 85 B) Disponibilité saisonnière et limitée ............................................................................................... 85 C) Modalités de consommation .......................................................................................................... 85
CHAPITRE VI : LES MEDICAMENTS PSYCHOTROPES DETOURNES DE LEUR USAGE (BENZODIAZEPINES...) ........................................................................................................................ 87
SECTIONI : LES EFFETS DES HYPNOTIQUES ET SEDATIFS EUPHORISANTS BARBITURIQUES RAPIDES, BENZODIAZEPINES................................................................................................................................... 88 SECTIONII : L’ANALYSE DURAPPORTEUR............................................................................................. 90 A) La situation .................................................................................................................................... 90 B) Le rôle de l’industrie pharmaceutique........................................................................................... 91 CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE.................................................................................................... 94
DEUXIEME PARTIE : LA NECESSITE D’UNE DEMARCHE SCIENTIFIQUE ......................... 95
CHAPITRE I : LA DIVERSITE DES COMPORTEMENTS ET DES PRODUITS IMPOSE UNE APPROCHE NOUVELLE ...................................................................................................................... 97 SECTION LI : DES ELEMENTSA NECESSITE DE CONSTRUIRE UN DISCOURS SUR LES DROGUES INTEGRANT DE CONSENSUS A PARTIR DES AVANCEES SCIENTIFIQUES LES PLUS RECENTES........................................ 98 A) La clarification des principales notions utiles à la compréhension de la toxicomanie .......... 98 B) La nécessité d’élaborer une grille d’analyse commune au corps médical .................................. 101 C) La nécessité de battir un discours scientifique admis par l’opinion............................................ 102
- 7 -   
SECTIONII : L’ELABORATION DUN DISCOURS SCIENTIFIQUES SUR LES DANGERS DES DROGUES DOIT INTEGRER LES POLYTOXICOMANIES...................................................................................................... 104 A) Le lien entre toxicomanie et alcool.............................................................................................. 105 B) La difficulté d’intégrer les polyconsommations d’alcool des toxicomanes dans l’approche du problème........................................................................................................................................... 106
CHAPITRE II : LES INSUFFISANCES DE LA CONNAISSANCE................................................ 111 SECTION LI :ES ETUDES A CONDUIRE SUR LA NATURE DES DROGUES.................................................. 112 SECTION LII :ES ETUDES A MENER SUR LACTION DES DROGUES......................................................... 114 A) Les paramètres de la dépendance................................................................................................ 114 B) Le caractère irréversible des troubles ......................................................................................... 115 C) Les dangers pour la jeunesse....................................................................................................... 116 D) Les interactions avec l’alcool...................................................................................................... 118 E) La génétique ................................................................................................................................ 118 F) Le risque (ou l’absence de risque) de passage du cannabis à des drogues plus dure ................. 119 G) La recherche en neuropsychiatrie doit être développée.............................................................. 120
CHAPITRE III : STRATEGIE POUR UNE DYNAMISATION DE LA RECHERCHE............... 121 SECTIONI : UN CONSTAT DE CARENCE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE............................................. 121 A) L’analyse de la Cour des Comptes .............................................................................................. 121 B) L’analyse du Rapporteur ............................................................................................................. 125 SECTIONII : LES DISPOSITIONS DU PLAN TRIENNAL RELATIVES A LA RECHERCHE................................ 127 SECTION SIII :TRATEGIE POUR DYNAMISER LA RECHERCHE................................................................ 133 A) La nécessité de susciter des vocations de chercheurs.................................................................. 133 B) La levée d’obstacles juridiques.................................................................................................... 133 C) La mise en pla d’ nce de moyens .................................................................................. 134 ce une age 1) L’exemple américain ................................................................................................................................ 134 2) La proposition du Rapporteur ................................................................................................................... 135
CONCLUSION ....................................................................................................................................... 137
RECOMMANDATIONS ....................................................................................................................... 139
EXAMEN DU RAPPORT PAR L’OFFICE ........................................................................................ 141
ANNEXES ............................................................................................................................................... 145 ANNEXEI : LISTE DES PERSONNES AUDITIONNEES................................................................................ 147 ANNEXEII : COMMUNICATION SUR LE CANNABIS DUPROFESSEURFERRERI ET DUDOCTEURNUSS AUX ENTRETIENS DEBICHAT2001................................................................................................................ 149 ANNEXEIII : COMMUNICATION SUR LE CANNABIS DUPROFESSEURCOSTENTIN A L’ACADEMIE NATIONALE DE MEDECINE SUR LES DONNEES NEUROBIOLOGIQUES RECENTES...................................... 155 ANNEXEIV : CONSEILNATIONAL DUSIDA(RAPPORT2000 – EXTRAIT)........................................ 165 ANNEXEV : COMMUNICATION DUPROFESSEURMURA DEVANT L’ACADEMIENATIONALE DE MEDECINE SUR LACCIDENTOLOGIE ET LES DROGUES ILLICITES....................................................... 169 ANNEXEVI : ETUDE DE LACAISSENATIONALE D’ASSURANCEM SUR LESALADIE MATERNITE BENZODIAZEPINE................................................................................................................................. 179 ANNEXEVII : PRINCIPALES DONNEES STATISTIQUES SUR LA TOXICOMANIE................................... 185 ANNEXEVIII : LOI N°70-1320RELATIVE AUX MESURES SANITAIRES DE LUTTE CONTRE LA TOXICOMANIEET LA REPRESSION DU TRAFIC 191… .................................................................................... ANNEXEIX : DISCOURS DUPRESIDENTGEORGEW. BUSH(EXTRAIT) ................................................. 203   
- 9 -
 INTRODUCTION     La toxicomanie constitue unproblème majeur1 et massif de santé publique lequel l’Office Parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et sur technologiques ne s’est jamais penché. La saisine du bureau de l’Assemblée Nationale, qui a conduit à ma désignation en qualité de Rapporteur, arrive à un moment opportun pour deux raisons :
- De nouvelles drogues et de nouveaux comportements apparaissent et il est important d’analyser les conséquences de ces nouvelles données sur la santé mentale de la population.
- De nombreuses personnalités posent la question de la levée des sanctions pénales pour les consommateurs des drogues dites douces au motif de leur innocuité pour la santé des consommateurs, cette assertion mérite pour le moins d’être vérifiée.
Il n’est pas dans la mission de l’Office Parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques de répondre à la question de la dépénalisation qui relève des commissions parlementaires permanentes. Aussi, les perspectives de ce travail se situent-elles en amont, sans prétendre aborder les débats philosophiques sur la liberté pour l’individu de consommer de la drogue. Son ambition est d’éclairer le législateur sur les effets des drogues sur le cerveau et, par là, de mettre le doigt sur les problèmes de santé publique soulevés par l’usage de la drogue.
A partir du diagnostic formulé à travers ces pagesil appartient à chacun de trancher le débat sur la dépénalisation de la consommation de drogue en fonction de la part de risque qu’il estime qu’une société peut accepter au regard, en particulier, des impératifs de protection de la jeunesse et d’un coût social estimé entre 27 et 38 milliards de francs2.
Sur le plan scientifique la période actuelle correspond à une étape conceptuelle importante marquée par le passage d’une analyse des toxicomanies basées essentiellement sur la psychanalyse et la sociologie à une démarche s’appuyant davantage sur des sciences exactes, du fait principalement des progrès de la biologie et de l’imagerie médicale qui apportent un éclairage nouveau sur les drogues.
                                                          1 Il y aurait en France 1,7 million d’utilisateurs répétitifs de drogues illicites dont 280 000 utilisateurs quotidiens (source : Observatoire français des drogues et toxicomanie, indicateurs et tendances 2002) 2C.F. tableau page 16
- 10 - 
D’où l’intérêt d’une démarche dépourvue de tout préjugé ou idée préconçue ou « politiquement correcte », visant à s’appuyer d’abord sur une synthèse des principaux travaux scientifiques conduits dans un domaine qui suscite la passion. Les positions politiques des uns et des autres sont trop souvent inspirées par des préjugés ou des intuitions qui rendent difficile la construction d’un discours crédible. Votre Rapporteur espère éviter cet écueil.
I. La définition des drogues
Avant d’aller plus avant dans l’analyse de la saisine, il est nécessaire de préciser la notion de drogue.
Autrefois le mot drogue désignait un « médicament » destiné à soulager un malade. Le petit Larousse nous donne la définition suivante :« médicament médiocre, substance capable de modifier l’état de conscience… ». 
L’action sur le cerveau est donc la caractéristique d’un produit pour qu’il soit qualifié de drogue, dans le sens commun du terme. Cette définition n’est bien sûr pas satisfaisante car beaucoup trop large : il est possible de qualifier de drogue n’importe quel produit ayant un impact sur le psychisme : drogue dure, médicament solvant, tabac ou alcool… voire, pour quoi pas, le café ou le chocolat…
En outre, le détournement de produits à des fins autre que leur usage normal est fréquent et inquiétant sans pour autant que ces derniers ne soient qualifiés nécessairement de drogue par la loi.
La lutte contre la drogue a donné lieu à de multiples conventions internationales depuis la Convention de La Haye de 1912, qui a été la première à esquisser une définition des produits soumis au contrôle international mais, limitée au départ à l’opium et à ses dérivés, elle a été élargie à la feuille de coca et au chanvre indien.
Le terme de stupéfiant est remplacé par celui de drogues dans la Convention de Genève de 1931, qui est la première à classer les drogues en deux groupes, qui deviendront quatre dans la Convention unique négociée en 1961 à New-York :
- Le tableau 1 comprend 105 substances (opium, coca, cannabis, morphine…). 
- Le tableau 2 inclut 10 substances susceptibles d’usage médical.
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