Sources et ressources pour le spectacle vivant
1076 pages
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Description

Après avoir décrit l'éventail des missions qui lui ont été dévolues (confrontation de l'offre à la demande pour le spectacle vivant, analyse des performances et carences, impératifs de coopération culturelle), le rapporteur présente la palette des compétences et des disciplines qui concernent le spectacle: organismes généralistes, structures spécialisées, musique, théâtre...

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Publié par
Publié le 01 février 2006
Nombre de lectures 34
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Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

Sources et ressources pour le spectacle vivant
Rapport au Ministre de la Culture et de la Communication
Emmanuel Wallon
Paris, février 2006
- Tome premier -
L’éventail des missions
Rapport remis au Ministre en septembre 2005Sommaire
- Avertissement ...................................................................................................... p. 3
- Introduction.......................................................................................................... p 21
- L’offre de ressources .......................................................................................... p 39
- La demande de savoirs et de services ................................................................ p 62
- Les performances et les carences ....................................................................... p 93
- Les perspectives de coopération ........................................................................ p 140
- Conclusion p 187
- Résumé ............................................................................................................... p 196
- Tables des matières détaillées (tome 1, 2 et annexes) ......................................... p 203
2Avertissement
RAISONS ET USAGES D’UNE ÉTUDE
1 - La commande
a) La demande ministérielle
L’enquête sur les centres de ressources du spectacle vivant (désignés ci-après par le sigle
CR-SV ou CR) a été suscitée en 2003 par une requête de Sylvie Hubac, directrice de la
musique, de la danse, du théâtre et des spectacles (DMDTS). Le cabinet ayant marqué son
intérêt pour ce dossier, l’étude a été commandée par le ministre de la Culture et de la
Communication (MCC), Jean-Jacques Aillagon, dans une lettre du 25 avril 2003, puis
confirmée par son successeur Renaud Donnedieu de Vabres. Ayant pris ses fonctions à la tête
de la DMDTS en 2004, Jérôme Bouët a bien voulu prolonger le délai de remise des
conclusions, en accord avec le cabinet, devant l’ampleur de l’enquête en cours. Le secrétariat
général de la direction, en la personne de René-Jacques Mayer, puis de Cécile Favarel-
Garigues, ont apporté leur concours à sa mise en œuvre et à son bon déroulement. A leurs
côtés, Françoise Bedel a entretenu le contact avec le chargé d’étude, Emmanuel Wallon, et
avec ses deux collaboratrices, Eva Lovato et Elisabeth Elie, pendant la durée de leurs
interventions respectives. Spécialiste des questions de médiation artistique et culturelle, la
première a contribué à la rédaction du questionnaire, à la collecte et au tri des documents
auprès des centres de ressources. Documentaliste de formation, la seconde a apporté ses
connaissances à l’analyse des prestations d’information et de documentation, puis elle a saisi
les réponses aux questionnaires, tout en concevant les outils informatiques qui permirent le
traitement de ces données dans une base sous logiciel FileMakerPro, enfin sa conversion en
langage PHP-MySQL et la construction d’un site Internet pour la communication en ligne.
L’Agence Rhône-Alpes de service aux entreprises culturelles (ARSEC), dirigée par
Francis Esther et basée à Lyon, a offert son support administratif et logistique à l’étude en
procédant à des consultations régulières avec le chargé d’étude. Celui-ci a également recouru
à ses moyens propres (bureau, matériel informatique, moyens de communication,
documentation). Son expérience à la présidence de l’association HorsLesMurs, de novembre
1998 à novembre 2003 l’avait familiarisé avec l’offre et les méthodes des centres de
ressources. En qualité d’enseignant à l’Université Paris X-Nanterre – auprès des départements
de science politique, de sociologie, d’arts du spectacle et d’éducation permanente, tout
particulièrement pour les filières “Administration du spectacle vivant” et “Economie et
gestion de projets musicaux” -, en tant que chercheur spécialisé dans le champ des politiques
culturelles, il avait dans son activité principale l’occasion d’interpréter et d’encadrer des
demandes de niveaux variés, émanant d’étudiants aussi bien que d’enseignants et de
professionnels.
b) La nature des structures étudiées
L’étude a débuté par une analyse d’ensemble du champ considéré, afin de tracer des aires
disciplinaires (musiques dites savantes, musiques dites populaires, opéra et chant, danse,
théâtre, marionnettes et manipulation d’objets, cirque, arts de la rue, mime, conte), d’identifier
des modes d’intervention (information, documentation, conseil, prestations physiques), de
3situer les pôles structurants (dits aussi “têtes de réseaux”), de dessiner des réseaux de
partenariat et d’apprécier les perspectives de coopération. Ce travail de repérage et d’analyse
a permis de constituer un répertoire, de construire des catégories d’opérateurs (“généralistes”,
“spécialistes”, “partenaires”, “relais territoriaux”, “réseaux européens”, etc.), puis de
sélectionner l’échantillon d’une cinquantaine de structures qui devait faire l’objet d’une
enquête attentive.
La rédaction du questionnaire avec son mode d’emploi à l’attention des responsables des
organismes, la confection d’une liste-type de documents à fournir, la réalisation d’un autre
questionnaire – facultatif cette fois – pour ceux qui se déclaraient prêts à interroger leur
propre public sur les motifs et les objets de leurs visites, enfin la mise au point d’une grille
d’évaluation des sites Internet à usage de l’équipe d’étude représentèrent les étapes suivantes.
Conformément au souhait du ministre, un gros plan a été effectué sur trois associations, le
Centre national du théâtre (CNT), Information et ressources pour les musiques actuelles
(IRMA), HorsLesMurs (HLM). Par souci de cohérence, leur rôle structurant ne faisant aucun
doute, l’observation a porté avec autant de soin sur deux établissements publics, la Cité de la
musique et le Centre national de la danse (CND).
D’autres disciplines présentaient des cas particuliers à circonscrire avec prudence: le
théâtre de marionnettes, le théâtre itinérant, le théâtre pour le jeune public, le théâtre lyrique,
la chanson, le mime, les arts du récit. Les structures actives dans ces branches ont été
examinées du point de vue de leur rôle en matière d’information.
A côté des pôles ainsi privilégiés dans chaque domaine artistique, les établissements
dispensant des connaissances de portée plus globale ont été appréhendés en proportion de leur
importance et de leur pertinence dans le secteur de la musique et du spectacle. Autour des
centres spécialisés d’une part, des organes généralistes d’autre part, le recensement s’est
prolongé bien au delà de la cinquantaine de cas retenus au préalable. Au total, ce sont
plusieurs centaines d’entités que le rapport décrit et dont le répertoire cite les coordonnées
postales, téléphoniques et électroniques.
c) Les rapports antérieurs et les études en cours
Suggérant que le ministère de la Culture recourait d’autant plus à l’expertise que sa
perplexité augmentait devant certains dossiers, le magazine La Scène (n° 36, mars 2005)
ironisait sur la “valse des rapports”. Il faut au contraire prendre au sérieux cet effort de
réflexion. Le chargé d’étude a eu accès à des comptes-rendus d’inspection et d’évaluation
déposés à la Médiathèque de la DMDTS sur plusieurs des structures étudiées, par exemple sur
le Centre national des arts du cirque et le Hall de la chanson. Il n’a pas eu connaissance de
notes ou de documents qui auraient été rédigés sur certaines d’entre elles pendant la durée de
sa propre mission. Il a en revanche été autorisé à lire dès leur achèvement d’autres études
réalisées en parallèle sur des sujets qui pouvaient présenter quelque rapport avec le sien : Il en
alla ainsi pour l’étude de Nicole Pot (ex-Délégation au développement et à l’action
territoriale, DDAT) sur la restructuration des services centraux voués au développement, a

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