Transports : Le port du Havre accroît encore sa position dominante en matière de conteneurs
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En 2002, année de l'ouverture du chantier Port 2000, le port du Havre accélère sa progression en matière de conteneurs et creuse l'écart face à ses deux concurrents, Marseille et Dunkerque. En termes d'évolution, il surpasse aussi les grands ports de la mer du Nord, Anvers et Rotterdam. Le port de Dieppe connaît une nette remontée qui demande cependant confirmation. L'aéroport de Rouen-Boos renoue avec la croissance.

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Langue Français

Extrait

TRANSPORTS
Le port du Havre accroît encore sa position dominante
en matière de conteneurs
Francis COUVOUT
En 2002, année de l’ouverture TRAFIC DU PORT AUTONOME DU HAVRE sons de charbons desti-
(HORS AVITAILLEMENT) nées aux centralesdu chantier Port 2000, le port du
70 thermiques de la régionTotalHavre accélère sa progression
60 parisienne. Enfin, avec
en matière de conteneurs et 50 860 000 passagers, le
Entrées
trafic passager entre Lecreuse l’écart face à ses deux 40
Havre et Portsmouth30concurrents, Marseille et
augmente de +6%.
20Dunkerque. En termes Sorties
Le port de Rouen,
10
d’évolution, il surpasse aussi victime de la conjonc-
0
ture internationale etles grands ports 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002
des mauvaises condi-Source : Port autonome du Havre Unité : million de tonnesde la mer du Nord, Anvers et
tions climatiques en
Rotterdam. Le port de Dieppe 2001, recule pour la
connaît une nette remontée qui ses diverses, en progression de +11%, deuxième année consécutive (-6% après
qui dépassent pour la première fois les -9% en 2001) et passe en dessous dudemande cependant
20 MT. Les conteneurs, en progression, seuil des 20 MT. La baisse concerne tous
confirmation. L’aéroport de
atteignent les 1,72 million d’EVP (équiva- les grands postes. Les vracs liquides re-
Rouen-Boos renoue avec la lents vingt pieds) et presque les 17 MT, culent de -7%, la majorité de ceux-ci est
soit près de 60% du trafic national. En représentée par les produits dérivés,croissance.
termes d’évolution du trafic de conte- énergétiques ou non en chute de -10% à
neurs, le port du Havre, avec +15%, se moins de 5,8 MT, soit un manque den 2002, les résultats du port du
place également en tête des ports métro- 650 000 tonnes par rapport à 2001. DuEHavre sont mitigés. Après deux
politains, notamment devant Marseille côté des vracs solides (-3%), la perte deannées consécutives de croissance, le
(+7%) et Dunkerque (+5%), mais aussi 700 000 tonnes de céréales est atténuéetrafic global accuse une légère baisse de
devant ses concurrents de la mer du par un rebond des importations de char--2% et retrouve un niveau comparable à
Nord, Zeebrugge, Anvers et Rotterdam. bon et par le dynamisme de certainscelui de l’année 2000 avec 67,6 millions
Par ailleurs, le trafic fluvial rebondit au autres produits (granulats…). Enfin, lesde tonnes (MT) (hors avitaillement).
dessus des 3 MT. La forte progression «divers» subissent la plus forte baisseEntrées et sorties suivent des évolutions
(+16%) paraît directement liée à l’ouver- (-8%) avec un tonnage réduit à 3 MT.équivalentes à la baisse. L’évolution glo-
ture du chantier Port 2000 puisque les Parmi ceux-ci, les conteneurs sont quasibale est fortement tributaire de celle des
entrées de matériaux de construction ont stables à 1,2 MT, mais produits forestiersentrées de pétrole brut qui totalisent
été multipliées par sept en un an. Les et produits ensachés enregistrent deencore 47% de l’ensemble, elles-mêmes
sorties augmentent de près de +5% en fortes diminutions. Toutefois, les exporta-fortement sujettes à la conjoncture. En
liaison avec l’accroissement des livrai- tions de sucre, vrac et ensaché confon-2002, elles sont en baisse de -11% après
dus, progressent+6% en 2001. De leur côté, les arrêts TRAFIC MARITIME DU PORT DE ROUEN
légèrement. De sonprogrammés de deux raffineries 25
côté, le trafic fluvial faithaut-normandes ont contribué à aggra- Total
un bond de +20% et re-ver le fort recul des exportations de pro- 20
trouve un niveau inter-duits pétroliers raffinés (-28%). En
médiaire entre ceux derevanche, les vracs solides sont en forte 15
1999 et 2000 avecSortiesprogression (+28%), notamment les cé-
3,7 MT. L’embellie pro-10réales et les aliments pour animaux,
vient des produits char-mais plus encore les débarquements de Entrées
5 gés en hausse dematériaux destinés au chantier de Port
1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 +40% et en particulier2000. Le sujet de satisfaction le plus tan-
Source : Port autonome de Rouen Unité : million de tonnes des minerais - maté-gible demeure cependant les marchandi-
20 CAHIER D’AVAL n° 64 - Juillet 2003
ACTIVITÉS
ÉCONOMIQUESlignes Nantes et Clermont-Ferrand en
PRÈS DE DEUX VOITURES NEUVES PARTICULIÈRES SUR TROIS
2001. Globalement, le total des lignes ré-
SONT DES DIESELS EN 2002
gulières diminue de 23% et ne s‘élève
plus qu’à 18 500 passagers. Le nombreEn 2002, 40 300 voitures neuves particulières ont été immatriculées en Haute-Normandie, soit
3 000 de moins qu’en 2001. La baisse est un peu plus forte qu’au niveau national avec -6,7% de passagers en transit chute également
contre -6,4%. Le poids de la Haute-Normandie dans la France reste ainsi très stable à 3,1% depuis sévèrement (-37%). Par contre les char-
plusieurs années. Le maximum est enregistré en mars-avril comme en 2000, et non pas en juillet
ters/divers sont stables mais le fretcomme c’était le cas en 2001.
L’attractivité pour les gazoles ne cesse de se confirmer en Haute-Normandie comme en France aérien est divisé par deux avec 100
avec une progression des immatriculations neuves de +5% après +18% en 2001. Les parts de ce tonnes. De son côté, l’aéroport de
type de voiture font ainsi un bond de6à7 points selon les aires géographiques et atteignent les
Rouen-Boos connaît une reprise sen-65% en région et 60% en moyenne nationale. De leur côté, les voitures étrangères sont en net
recul ; celui-ci est encore à peine plus marqué en Haute-Normandie qu’en France (-8,1% contre sible de son trafic avec 45 100 passagers
-7,5%). Les taux de pénétration des marques étrangères suivent donc une pente négative et se si- commerciaux (+28%) et un fret avionné
tuent à 32% en région et 39% au niveau national. En outre, les poids de la Haute-Normandie dans
de près de 11 tonnes. Les incertitudesla France pour les deux catégories de voitures sont tout à fait stables : 3,4% des gazoles et 2,5%
pour les marques étrangères. Ces derniers chiffres indiquent une préférence plus marquée des qui pèsent sur l’exploitation ont réduit
Haut-Normands pour les diesels d’origine française que leurs compatriotes. l’activité à la seule ligne régulière Le
Les deux départements suivent des évolutions tout à fait comparables à celles de la région. Tout
Havre-Rouen-Lyon pendant l’année etau plus, on peut signaler une baisse globale légèrement plus forte en Seine-Maritime que dans
l’Eure (-6,9% contre -6,4%) et une progression plus nette des diesels (+5,4% contre +3,7%). Par une seconde à destination de Figari les
contre, la part des diesels est sensiblement plus élevée dans l’Eure qu’en (70% week-end d’avril à septembre. Les efforts
contre 63%).
déployés par les élus locaux devraient
En 2002, avec 165 000 immatriculations, le marché de l’occasion est à peu près stable (-0,3%) en
Haute-Normandie et en légère hausse au niveau national (1,1%), ce qui tranche avec le dyna- dynamiser l’activité en 2003 qui a com-
misme de l’année précédente. Le poids de la région dans la métropole est ainsi stabilisé à 3,1% mencé par l’inauguration, en janvier,
depuis plus de deux ans. Les diesels continuent à progresser en Haute-Normandie mais sur un
d’une nouvelle ligne Rouen-Le
rythme moins soutenu qu’en 2001. Les parts de marché des diesels restent cependant légère-
ment supérieures en région à la moyenne nationale (50% au lieu de 49%). Par ailleurs, les mar- Havre-Toulouse.
ques étrangères sont quasi stables, comme au niveau national (-0% contre +1%). Les taux de
pénétration des marques étrangères restent donc sans changement à 32% en Haute-Normandie
et à 37% en France. Au niveau départemental, en 2002, le marché de l’occasion connaît un ralen-
tissement un peu plus marqué en Seine-Maritime que dans l’Eure (-1% contre +1%). En particulier, TRANSPORT FERROVIAIRE :
les reventes de diesels freinent nettement plus dans le premier que dans le second département. LÉGÈRE AMÉLIORATION
Après trois années consécutives de
fléchissement, le trafic ferroviaire renouequ’aux 2e et 3e trimestres. Le trafic frui-riaux de construction qui ont presque
avec la croissance (+7%). Il s’établit àtier, stable en 2001, recule à nouveau etdoublé en un an. Il s&#

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