Un logement social sur quatre est situé en ZUS
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Les zones urbaines sensibles d'Ile-de-France concentrent un dixième du parc des logement sociaux. Restée stable dans les années 90, l'offre sociale dans ces quartiers se caractérise par assez peu de grands logements et plus de logements inoccupés. En revanche, la mobilité n'y est pas plus forte qu'ailleurs. Les ZUS situées au centre de la région offrent nettement moins de grands logements que celles qui se trouvent en périphér

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INSEE
ILE DE FRANCE
lus de 5 millions de logements, dont 4,5 millions de résidences
principales, ont été recensés en Ile-de-France en 1999 (voir Dé-P finitions). Le parc locatif social représente en 2001 le quart de
ces résidences principales, soit un peu plus de 1,14 million de logements
répartis sur 601 communes. C’est en petite couronne que le taux de loge-
ment social est le plus élevé : 32 % contre 23 % en grande couronne et
18,5%àParis.
Les zones urbaines Environ 311 000 logements sociaux sont décomptés dans les zones ur-
baines sensibles. Ils représentent le quart du parc social francilien alorssensibles
que les ZUS ne rassemblent qu’un dixième du parc global de logements.d’Ile-de-France
concentrent un dixième
Les logements sociaux constituent deux résidences principales sur troisdu parc des logements
dans les ZUS. En grande couronne, ils y sont particulièrement concen-
et un quart des
trés. En revanche, à Paris, ces quartiers présentent un taux de logement
logements sociaux.
social relativement faible, proche du taux départemental (Figure 1).
Restée stable dans les
années 90, l’offre Dans une ZUS francilienne sur dix, on dénombrait en 2001 moins de 500
sociale dans ces logements sociaux. A l’inverse, certains quartiers situés à la lisière de l’ag-
quartiers se caractérise glomération parisienne, comme « la Pierre Collinet-Beauval » à Meaux ou
par assez peu de « le Val-Fourré » à Mantes-la-Jolie, en regroupent plus de 6 000. Sur les
113 communes franciliennes qui possèdent une ZUS, 27 cumulent plusgrands logements et
de la moitié du parc social des ZUS.plus de logement
inoccupés. En
INSTITUT ’offre de logements sociaux s’est stabilisée en ZUSrevanche, la mobilité L
NATIONAL DE LA n’y est pas plus forte
STATISTIQUE Entre 1990 et 1999, alors que le nombre total de logements progressequ’ailleurs. Les ZUS
ET DES ETUDES sensiblement en Ile-de-France (+ 7,1 %), il augmente peu en ZUS
situées au centre de la
(+ 2,6 %). Le nombre de résidences principales dans ces quartiers reste àECONOMIQUES
région offrent son niveau de 1990.
nettement moins de
grands logements que En particulier, la construction sociale entre 1991 et 2000 a peu concerné
celles qui se trouvent les zones urbaines sensibles. Elle représente 8,5 % des constructions so-
en périphérie. ciales de la région. Durant cette période, environ 11 500 logements
ILE-DE-FRANCE
MENSUEL N° 2 2 9 - NOVEMBRE-DECEMBRE 2003 - 2,2 €
àlapage
LogementFigure 1 - Taux de logement social par départementéfinitionsD
Zones urbaines sensibles : les zones urbaines sensibles (ZUS) sont des %
territoires infra-communaux identifiés comme prioritaires par la politique de 90
la ville ; elles ont été instaurées par le pacte de relance pour la ville fin 1996.
80
Logement : local séparé et indépendant utilisé pour l’habitation.
70
Résidence principale : logement occupé de façon permanente (la plus
60
grande partie de l’année) à titre principal pour un ménage. Sont exclus les lo-
gements vacants et les résidences secondaires ou occasionnelles. 50
40Taux de logement social : rapport entre le nombre de logements locatifs
sociaux recensés dans l’enquête PLS et le de résidences principa-
30
les au recencement de la population.
20
Logement vacant : logement disponible pour la vente ou la location pour les
10logements sociaux. Pour l’ensemble des logements, la définition est plus ex-
tensive puisqu’il s’agit d’un logement inoccupé hors résidence secondaire et
0
logement occasionnel. Les logements inoccupés destinés à être détruits y
75 92 93 94 77 78 91 95 IDF
sont donc considérés vacants.
Tout le département
Taux de vacance : rapport entre le nombre de logements vacants et le parc Les communes/arrondissements municipaux (75) avec une ZUS
locatif. La vacance dite « technique » (rénovation ou démolition) n’est pas
Tous les territoires hors ZUS du département
comptabilisée pour les logements sociaux.
Titoires ZUS du département
Taux de mobilité sociale : rapport entre le nombre d’emménagements du-
er
Source : enquête sur le parc locatif social au 1 janvier 2001 - METLTM-DAEI-SES/Dreifrant l’année (hors premiers emménagements) et le parc locatif social.
Nombre de pièces : nombre de pièces principales à usage d’habitation. Environ un occupant d’un logement social sur dix en
Sont exclues les pièces à usage professionnel, les entrées, couloirs, salles
2 moyenne a emménagé dans l’année. Ce taux augmente avec lade bains, et cuisines de moins de 12 m .
distance au centre de l’agglomération parisienne, dans les
Suroccupation : on considère dans cet article qu’un logement est suroccu-
quartiers prioritaires comme dans les autres (Figure 3).pé si le nombre de personnes qui l’occupent est supérieur ou égal au
nombre de pièces + 2. Cette notion diffère de la notion plus complexe de sur-
peuplement.
n déficit de grands logements en ZUS
Loyer moyen : moyenne du montant des loyers principaux (hors charges, U
sur loyer social, loyers accessoires) de l’ensemble du parc locatif d’un terri-
La construction de logement social s’est essentiellementtoire donné en euro par m² de surface habitable.
concentrée sur des logements de taille moyenne, de 3 ou 4 piè-
ces. En effet, en Ile-de-France, les grands logements n’attei-
gnent pas8%de l’offre sociale alors qu’ils représentent
sociaux y ont été construits et 8 800 détruits. Ainsi, l’offre 19,4 % des résidences principales.
sociale des territoires des ZUS, déjà fortement dotés de loge-
ments sociaux, varie de moins de 1 % entre 1991 et 2000. De plus, globalement, les petits logements sont plus représen-
tés en zone centrale, et les grands logements en périphérie.
Ces contrastes géographiques sont encore plus marqués sur
es logements sociauxL
plus souvent inoccupés en ZUS Figure 2 - Taux de vacance par département dans le parc social
Le nombre de logements inoccupés a davantage progressé
dans les ZUS que dans la région. En 1999, 8,5 % des loge- 10
ments sont inoccupés dans les ZUS (8,1 % en Ile-de-France)
9
contre 6,6 % en 1990 (5,6 % dans la région).
8
7
La vacance dans le parc social est nettement moins déve-
6
loppée (2,6 % en 2001). En outre, ce taux augmente avec
5
l’éloignement de Paris, traduisant ainsi la diminution de la
4pression de la demande sociale, alors que la vacance sur l’en-
3semble du parc diminue avec l’éloignement du centre.
2
1Dans les zones urbaines sensibles, 4,3 % des logements so-
0ciaux sont vacants. Les ZUS de grande couronne, surtout cel-
75 92 93 94 77 78 91 95 IDF
les de Seine-et-Marne, se distinguent par un taux de vacance
Parc social du départementsociale nettement plus fort que celui de leur département. A
Parc social en ZUS du départementParis, où la pression de la demande sociale est la plus forte, la
vacance sociale est faible, en ZUS comme dans les autres
erquartiers (Figure 2). Source : enquête sur le parc locatif social au 1 janvier 2001 - METLTM-DAEI-SES/DreifFigure 3 - Taux de mobilité par département dans le parc sociales zones urbaines sensiblesL
%
La région Ile-de-France compte 157 zones urbaines sensibles (ZUS), que la
13er
récente loi Borloo du 1 août 2003 relative à la rénovation urbaine confirme
12
comme les territoires d’intervention prioritaires pour la politique de la ville
11(voir Définitions).
10
En 1999, un peu plus de 1,3 million de Franciliens ont été recensés dans les
9
ZUS, soit près de 12 % de la population régionale. Les ZUS sont implantées
8dans 113 communes franciliennes. Près de la moitié (50) sont situées en
7petite couronne, notamment en Seine-Saint-Denis, et 57 en grande cou-
eronne. Des quartiers prioritaires existent également à Paris dans les 10 , 6
e e e e e11 , 17 , 18 , 19 et 20 arrondissements. 5
4Les ZUS sont inégalement peuplées : la moitié d’entre elles regroupent
3moins de 6 700 habitants au dernier recensement et 15 ZUS plus de 18 000
habitants. La taille des ménages qui résident en ZUS est en moyenne de 2,8 2
contre 2,4 dans l’ensemble de la région. 1
0
75 92 93 94 77 78 91 95 IDF
l’ensemble du parc que sur le parc social. La part des grands Parc social du département
Parc social en ZUS du départementlogements (5 pièces ou plus) varie du simple au triple entre Pa-
ris (10 % du parc) et la grande couronne (30,5 %), alors qu’elle
passe de6%à9% dans le parc social.
er
Source : enquête sur le parc locatif social au 1 janvier 2001 - METLTM-DAEI-SES/Dreif
En ZUS, le vivier de grands logements est particulièr

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