Une expertise de l empreinte écologique. : version_provisoire
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Description

Parmi les nombreux travaux déjà conduits, l'expertise du Service de l'observation et des statistiques du ministère vise à fournir des éléments permettant de retenir ou au contraire d'écarter le recours à l'empreinte écologique sur la base de critères scientifiques et de formuler des recommandations sur les utilisations de cet indicateur. L'étude présente l'analyse du mode de calcul de l'empreinte du Global Footprint Network, puis l'influence d'hypothèses alternatives sur les résultats.
David (M), Dormoy (C), Haye (E), Tregouet (B). Paris. http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0064018

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 2010
Nombre de lectures 11
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

Commissariat
général au
développement Études & documents
durable
Une expertise
n°4 de l'empreinte écologiqueMai
2009 Version provisoire
environnement
Service de l'observation et des statistiques
www.ifen.fr
observation et statistiques Une expertise
de l'empreinte écologique
Version provisoire*
* Avertissement : Une version définitive de ce dossier sera publiée en juillet. Elle inclura les conclusions des tests
complémentaires sur l'empreinte écologique actuellement conduits par le SOeS, ainsi que les remarques émises par
les membres du Comité de suivi.
Commissariat général au développement durable • Service de l'observation et des statistiquesétudes & documents n°4 mai 2009

Directeur de la publication : Bruno Trégouët
Rédacteurs en chef : Michel David et Valéry Morard
Auteurs : Michel David, Cécile Dormoy,
Emmanuel Haye, Bruno Trégouët
Coordination éditoriale : Corinne Boitard
Traitements statistiques : Emmanuel Haye
Maquette-réalisation : Chromatiques Éditions
Commissariat général au développement durable • Service de l'observation et des statistiquesétudes & documents n°4 mai 2009
sommaire
note de synthèse … ..........................................................5
la demande politique en faveur du recours à l’empreinte écologique … ...........6
présentation de l’empreinte écologique … ..........................................................7
l'expertise conduite par le service de l’observation
et des statistiques du Cgdd … ...............................................................................9
réponse du Global Footprint Network … ......................15
rapport technique … ......................................................19
sommaire détaillé … ..................................................................................... 0-1
Commissariat général au développement durable • Service de l'observation et des statistiques études & documents n°4 mai 2009

Commissariat général au développement durable • Service de l'observation et des statistiquesétudes & documents n°4 mai 2009
Note de synthèse
Commissariat général au développement durable • Service de l'observation et des statistiques 5études & documents n°4 mai 2009

La demande politique en faveur du recours à l’empreinte écologique
Le besoin d’une expertise portant sur l’empreinte écologique (EE) Par ailleurs, une note de saisine a été adressée par le Premier minis-
est aujourd’hui renforcé par les attentes du Grenelle de l’environne- tre François Fillon au président du Conseil économique, social et envi-
ment. En effet, dans le cadre de la loi « Grenelle 1 », l’État se fixe pour ronnemental, Monsieur Jacques Dermagne. La note de saisine rappelle
objectif de disposer d’indicateurs liés à la Stratégie nationale de déve- que, pour ses promoteurs, l’empreinte est compréhensible par un large
loppement durable (SNDD) et de développer de nouveaux indicateurs public et facilite la prise de conscience en faveur de comportements
valorisant les biens publics environnementaux dans la comptabilité éco-responsables. Mais elle souligne également que, pour ses détrac-
1nationale . La SNDD est actuellement en cours de révision : les services teurs, l’indicateur souffre de limites qui compromettent sa pertinence.
de l’État proposeront une batterie d’indicateurs de développement Elle demande d’évaluer si l’empreinte écologique pourrait faire partie
durable liés à la nouvelle stratégie. des indicateurs permettant d’envoyer des signaux lisibles, donc favo-
rables à l’adoption de comportements « durables ».
Parallèlement, l’un des axes de travail de la commission « Stiglitz »,
mise en place par le Président de la République, concerne le dévelop- De nombreux travaux d’expertise et d’analyse ont déjà été conduits
pement durable et l’environnement. sur l’empreinte écologique. L’étude conduite par le Commissariat géné-
ral au développement durable – Service de l’observation et des statis-
Très récemment, la demande politique visant à faire de l’empreinte tiques du ministère (CGDD–SOeS) vise à fournir des éléments
écologique un indicateur reconnu s’est traduite par le dépôt d’une pro- permettant de retenir ou au contraire d’écarter le recours à l’empreinte
position de loi défendue par le député Yves Cochet. écologique sur la base de critères scientifiques et de formuler des
recommandations sur les utilisations possibles de cet indicateur.
Cf. Annexe 4.
6 Commissariat général au développement durable • Service de l'observation et des statistiquesétudes & documents n°4 mai 2009
Présentation de l’empreinte écologique
Pour une présentation détaillée des modes de calculs utilisés, on se - empreinte due aux forêts : surfaces nécessaires pour produire
reportera au rapport technique qui explicite les notions fondamenta- les produits issus de la filière bois consommés par les habitants
les du concept et fournit quelques exemples chiffrés : d’un pays ;
- empreinte due à la pêche : surfaces équivalentes nécessaires pour
un peu d’histoire produire les protéines piscicoles consommées par les habitants
d’un pays ;
Le concept d’empreinte écologique a été élaboré au début des - empreinte due à l’artificialisation des terres : surfaces utilisées pour
années 90 par Mathis Wackernagel et William Rees, dans le cadre les villes et les infrastructures humaines.
d’une thèse de doctorat en planification urbaine (Mathis Wackernagel
soutient sa thèse en 1994 à l’université de Vancouver sous la respon- La biocapacité, c’est-à-dire la surface biologiquement productive •
sabilité de William Rees). En 1999, ils publient ensemble Notre disponible.
empreinte écologique, aux éditions Écosociété.
On détermine si les besoins humains sont soutenables ou non en
Mathis Wackernagel est aujourd’hui directeur du Global Footprint comparant biocapacité et empreinte :
Network (GFN). Le GFN est une organisation à but non lucratif créée excédent ou déficit écologique
en 2003 pour développer et coordonner les efforts de recherche sur =
l’empreinte écologique. Le GFN travaille aujourd’hui en collaboration biocapacité - empreinte écologique.
avec 78 organisations partenaires, dont le WWF, qui publie régulièrement
les Comptes nationaux de l’empreinte écologique dans ses rapports Le calcul de l’empreinte fait intervenir des constantes de conversion :
Planète Vivante. L’un des objectifs affiché du GFN est que dix pays des facteurs de rendement pour prendre en compte les différences
adoptent « officiellement » l’empreinte écologique de la même de productivité biologique nationale (par exemple, des tonnes de blé
manière que le PIB d’ici 2015. par hectare britannique ou argentin), et des facteurs d’équivalence
pour prendre en compte les différences de productivité mondiale selon
le type de sol (par exemple, la moyenne de productivité mondiale des
définitions et principes de calcul forêts par rapport à la moyenne mondiale des terres cultivées).
L’empreinte écologique mesure les surfaces biologiquement pro-
Facteurs de rendement et d’équivalenceductives de terre et d’eau nécessaires pour produire les ressources
qu’un individu, une population ou une activité consomme et pour
absorber les déchets générés, compte tenu des technologies et de la Le rôle des facteurs de rendement est de transformer des
gestion des ressources en vigueur. Cette surface est exprimée en hec- tonnes de produits (production agricole, émissions de CO , etc.)
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tares globaux, c’est-à-dire des hectares ayant une productivité égale en une surface équivalente. Ces surfaces permettent ainsi de
à la productivité biologique mondiale moyenne (source : WWF, rap- comparer des données qui ne le sont pas par ailleurs. Le principe
port Planète vivante, 2008). de base du calcul de ces facteurs de rendement est d’utiliser le
NB : Attention, le terme « déchets » fait uniquement référence aux rendement moyen mondial et de l’appliqu

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