BAC-ES-L-2017-HIST-GEO-CORRIGE
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avec Corrigés bac 2017 Bac 2017 HISTOIRE-GÉOGRAPHIE Séries ES et L PREMIÈRE PARTIE SUJET 1 Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne des lendemains de la Seconde Guerre mondiale à nos jours Difficultés du sujet : ‐ Il fallait définir chacun des termes du sujet dans l’introduction. ‐ Ilfallait bien sûr être très attentif aux bornes chronologiques, différentes de celles du chapitre étudié pendant l’année. Attention à ne pas accorder trop d’importance à la Seconde Guerre mondiale en tant que telle mais bien à l’après‐guerre. Cependant, faire un bilan rapide de la situation de l’Allemagne de 1875 à 1945 est souhaitable pour introduire le propos. ‐ Une fois posées ces bornes chronologiques, la situation particulière de l’Allemagne scindée en deux doit bien entendu être clairement explicitée, sans pour autant traiter uniquement de ce contexte politique (risque de hors‐sujet). Personnages à citer: KarlMarx, Erich Honecker, Willy Brandt, Helmut Schmidt, Gerhard Schröder, Angela Merkel. Introduction Le syndicalisme est un mouvement ayant pour objectif de grouper des personnes exerçant une même profession en vue de la défense de leurs intérêts. En Allemagne, ce mouvement s’est développé dans les milieux ouvriers. Directement inspiré par la pensée de Karl Marx en Allemagne, il a connu des débuts mouvementés. Le marxisme s’est scindé à la e fin du XIX siècle en deux mouvements: le socialisme et le communisme.

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Publié le 16 juin 2017
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Corrigés bac 2017
Bac 2017 HISTOIRE-GÉOGRAPHIE Séries ES et L PREMIÈRE PARTIE SUJET 1 Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne des lendemains de la Seconde Guerre mondiale à nos jours Difficultés du sujet : ‐ Il fallait définir chacun des termes du sujet dans l’introduction. ‐ Il fallait bien sûr être très attentif aux bornes chronologiques, différentes de celles du chapitre étudié pendant l’année. Attention à ne pas accorder trop d’importance à la Seconde Guerre mondiale en tant que telle mais bien à l’après‐guerre. Cependant, faire un bilan rapide de la situation de l’Allemagne de 1875 à 1945 est souhaitable pour introduire le propos. ‐ Une fois posées ces bornes chronologiques, la situation particulière de l’Allemagne scindée en deux doit bien entendu être clairement explicitée, sans pour autant traiter uniquement de ce contexte politique (risque de hors‐sujet). Personnages à citer : Karl Marx, Erich Honecker, Willy Brandt, Helmut Schmidt, Gerhard Schröder, Angela Merkel. Introduction Le syndicalisme est un mouvement ayant pour objectif de grouper des personnes exerçant une même profession en vue de la défense de leurs intérêts. En Allemagne, ce mouvement s’est développé dans les milieux ouvriers. Directement inspiré par la pensée de Karl Marx en Allemagne, il a connu des débuts mouvementés. Le marxisme s’est scindé à la e fin du XIX siècle en deux mouvements : le socialisme et le communisme. Les deux mouvements croient en la nécessaire abolition des différences de classe. Alors que les socialistes se veulent réformistes (la révolution par la réforme et la modification des lois), le mouvement communiste prône la lutte des classes par la révolution du peuple. Cette division fondatrice perdure bien au‐delà de la Première Guerre mondiale, avec des affrontements idéologiques entre le parti social‐démocrate allemand (SPD) et le parti communiste allemand révolutionnaire (KPD). À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, le mouvement ouvrier se voit confronté à un nouveau contexte politique : la Guerre froide. Trente‐cinq années de séparation entre Allemagne de l’Est et Allemagne de l’Ouest, chacune traversée par des débats politiques opposés, ont fortement impacté les mouvements
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ouvriers. La réunification en 1990 a imposé une recomposition de ces mouvements ouvriers et un questionnement sur leur identité, après des expériences différentes sous la RDA et la RFA. On s’interrogera donc sur les différents types de participation au pouvoir des socialistes et des communistes en Allemagne depuis 1945. Dans un premier temps, on s’interrogera sur le rôle joué par le socialisme et le communisme durant la Guerre froide dans une Allemagne scindée en deux, entre un espace dominé par le capitalisme et un autre dominé par le communisme d’État. Dans un second temps, nous tenterons de comprendre quelles évolutions a pu connaitre le syndicalisme allemand depuis la réunification. Plan détaillé I.1945‐1990 : deux Allemagnes, deux implications des mouvements ouvriers a.La renaissance des partis socialistes après les persécutions hitlériennes L’Allemagne, puissance battue et occupée par les Alliés. 1949 : création de la RFA, puis de la RDA en réaction. b.Un socialisme d’État en RDA : quelles implications pour les mouvements ouvriers ? Fusion du SPD et du KPD pour créer le SED, le parti socialiste unifié (mythe d’une fusion spontanée, mais en réalité diligentée par l’URSS). Parti dirigé par Walter Ulbricht jusqu’en 1971, puis par Erich Honecker jusqu’à la réunification. Société communiste avec une population strictement encadrée par le régime. Deux classes sociales sont reconnues : paysannerie et ouvriers. Répressions des contestations (grève des ouvriers de Berlin‐Est en 1953…). On peut évoquer ici la fuite des Allemands de l’Est vers l’Ouest et la construction du mur de Berlin. Suppression du droit de grève en 1961. c.La RFA dans le bloc de l’Ouest Retour du pluralisme politique à l’Ouest. Paysage diversifié (CDU, SPD, KPD…). Le SPD perd les premières élections de la RFA. La CDU dirige le pays jusqu’en 1963. Le SPD s’oriente vers une voie réformiste (renoncement au marxisme au congrès de Bad Godesberg en 1959). Puissance des syndicats qui s’organisent au sein de la DGB. Pratique active de la négociation. Avancées sociales induites. SPD au pouvoirviaWilly Brandt, premier chancelier SPD de la RFA. Ostpolitik (ouverture à la RDA). Puis Schmidt devient chancelier mais opposition de l’extrême‐gauche (révoltes étudiantes, revendications anticapitalistes, violences de la Fraction armée rouge…).
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Socialisme, communisme et syndicalisme allemands depuis la réunification a.La chute du communisme d’État et la réunification
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Refus par la RDA d’appliquer les réformes de Gorbatchev à partir de 1985. Chute du mur de Berlin en 1989. Réunification en 1990. À la réunification, le SED devient le PDS (parti du socialisme démocratique) avec une certaine audience dans les Länder de l’Est. Droite au pouvoir jusqu’en 1998. b.Le retour du SPD au pouvoir (Gerhard Schröder). : réformes du marché du travail et desMesures libérales. Agenda 2010 assurances sociales. Des difficultés : baisse de la compétitivité économique du pays, coût de la modernisation des Länder de l’Est. c.La refondation d’un parti plus à gauche en 2007,Die Linke (« La Gauche »), présidé par Oskar Lafontaine. d.
Conclusion Pour conclure, il apparaît que le mouvement ouvrier allemand a été traversé par les mêmes divergences que les autres mouvements européens : une aile réformiste (socialisme) et une aile révolutionnaire (communisme). Cependant, le modèle allemand présente plusieurs spécificités. On constate que les réformistes furent systématiquement majoritaires. Mais, plus encore que la répartition des courants politiques qui la traverse, la spécificité allemande tient à son contexte politique mouvant. Les différents mouvements furent profondément affectés par la terreur nazie, avant de renaître dans un contexte particulier : une Allemagne scindée entre les deux Blocs. La Guerre froide a ainsi figé les camps pendant trente‐cinq ans. La réunification a fait resurgir les anciennes divisions : la scission du SPD à la suite des décisions libérales de Schröder le montre. Aujourd’hui, une gauche marxiste tente d’exister dans le panel politique allemand. Quant au SPD, il a tourné le dos au socialisme d’antant et se positionne clairement comme socio‐libéral. SUJET 2 La Chine et le monde depuis 1949 Difficultés du sujet : Pas de difficultés particulières sur ce sujet. Un plan chrono‐thématique est à privilégier. Personnages à citer :Mao Zedong,Zhou Enlai, Deng Xiaoping (+ Staline, Khrouchtchev dans les sous‐parties liées à l’URSS). Introduction er Le 1 octobre 1949, Mao Zedong proclame la République populaire de Chine. Le pays suit tout d’abord le modèle soviétique avant de s’en émanciper. Cependant, l’émergence de la puissance chinoise est un processus long. Le géant démographique reste tout d’abord un pays en développement jusqu’aux années 1980, avant d’accélérer son ouverture au monde et d’être aujourd’hui en bonne place parmi les BRICS. Quelles sont les différentes étapes de cette émergence ? On pourra en premier lieu s’interroger sur la mise en place de la
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République populaire sous Mao, avant de s’intéresser au modèle du socialisme de marché qui a caractérisé les années 1978‐1997. Enfin, nous nous interrogerons sur le modèle chinois d’aujourd’hui et de ses caractéristiques parmi les grands pays émergents. Plan détaillé I.La Chine maoïste (1949‐1976) a.L’imitation du modèle soviétique et sa remise en question Le choix du bloc de l’Est, le traité d’amitié, d’alliance et d’assistance mutuelle signé avec l’URSS en 1950. La critique du « de l’URSS par Mao Zedong à la mort derévisionnisme » Staline, et accusation d’impérialisme. b.Vers l’émancipation : le modèle chinois au sein du bloc communiste Émancipation du modèle soviétique. Obtention de la bombe atomique en 1964. La Chine revendique le statut de « nouveau grand ». Recherche de nouveaux alliés. Bandung 1955 = la Chine se voit comme leader de la décolonisation (Zhou Enlai = politique d’ouverture avec aide économique, technique et militaire, mais la Chine reste une puissance régionale). Révolution culturelle (1966‐1976) : reprise en main idéologique.
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Une ouverture au monde progressive (1971‐1997) a.La fin de l’isolement diplomatique dans les années 1970 Le divorce avec l’allié russe impose à la Chine de réviser sa politique étrangère. Elle retrouve son siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU en 1971. Visite de Nixon en 1972. Un maintien tout de même de l’identité chinoise socialiste : pas d’influence du mode de vie occidental. Le pays reste « fermé » (difficulté à sortir du territoire pour les ressortissants chinois, entre autres). b.Une politique de « socialisme de marché » à partir de 1976 1978 : les « quatre modernisations » de Deng Xiaoping. 1980 : ouverture des littoraux chinois aux investissements étrangers (ZES).
La Chine, puissance intégrée à la mondialisation (1997 à nos jours) a.L’émergence d’un géant économique la Chine entre à l’OMC et devient un acteur à part entière de la2001 : mondialisation. e « Atelier du monde » au début du XXI siècle (sous‐traitance, produits manufacturés). Investissements dans la recherche et le développement. 2016 : %La Chine représente 17,3 % de l'économie mondiale contre 15,8 pour les États‐Unis, selon le FMI.
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b.L’émergence d’un géant géopolitique ? Armée la plus nombreuse (mais pas la plus puissante) au monde : plus de 2,2 millions de soldats. Puissance nucléaire. La Chine est présente dans les grandes organisations internationales (ONU, G20…). Éventuellement on peut évoquer la stratégie du « collier de perles » dans la mer de Chine et dans l’Océan indien, visant à protéger les intérêts chinois. Unsoft power chinois (JO de 2008, Exposition universelle de Shanghai en 2010…).
Conclusion Depuis 1949, la Chine a émergé sur les plans international, politique et économique. Cette ouverture se constate d’abord au sein du bloc communiste, puis en tant que puissance anticoloniale. Néanmoins, la politique économique du socialisme de marché à la fin des années 1970 reste un point de départ incontournable d’une ouverture au monde qui se confirme depuis les années 2000. Aujourd’hui, la Chine est la première puissance commerciale du monde. Sa place sur l’échiquier politique mondiale reste en deçà des grandes puissances occidentales. Néanmoins, des prises de positions stratégiques, comme en mer de Chine, semble montrer une appétence de plus en plus marquée pour les affaires extérieures. DEUXIÈME PARTIE CROQUIS DE GÉOGRAPHIE Pôles et flux de la mondialisation Difficultés du sujet. Ce sujet n’est pas difficile, il fait partie des croquis attendus et demande de réinvestir des notions vues régulièrement tout au long de la scolarité du secondaire. La projection du fond de carte proposé est classique pour traiter un sujet sur la mondialisation. Le correcteur sera donc attentif à la bonne compréhension des notions (à définir au brouillon au préalable, idéalement), à la problématisation du croquis et à la netteté de celui‐ci. Légende possible. Une légende en trois parties est préférable. Celle‐ci doit êtreproblématisée et thématisée. Elle doit faire apparaîtrea minima: les notions suivantes pôles, flux, acteurs, mondialisation. Il s’agit de montrer les dynamiques sous‐tendues par la mondialisation : elle inclut (pôles, flux, organisations régionales…), mais elle exclut également (espaces en marge, renforcement des flux entre les mêmes types d’espaces…). Notre proposition I.Des pôles dominants dans la mondialisation a.Des pôles majeurs dans la mondialisation oTrois principaux pôles (Europe, Amérique du Nord, Asie de l’Est). oMégalopoles.
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oPrincipales métropoles concentrant les fonctions de commandement (places boursières, sièges des FTN principales, fonctions politiques…). oFaçades maritimes principales. oPorts à conteneurs principaux, localisés pour la plupart en Asie orientale. b.Des pôles secondaires oPrincipaux États émergents (BRICS). oMétropoles secondaires. c.Des espaces en marge de la mondialisation Des flux croissants et diversifiés a.Une géographie des flux déterminée par les pôles principaux de la mondialisationoFlux principaux de marchandises, IDE, services. oFlux secondaires de marchandises, IDE, services. b.Des flux spécifiques liés à la mondialisation oFlux d’hydrocarbures c.Des flux migratoires intensifiés en direction des pôles principaux de la mondialisation
(Les flux touristiques peuvent être évoqués, mais attention à ne pas surcharger le croquis). III.Différents acteurs transnationaux de la mondialisation a.Des instances transnationales dont les sièges sont localisés dans les pôles principaux de la mondialisationoSièges de l’ONU, du FMI, de la BM, de l’OMC… b.Des organisations régionales économiques et commerciales.Elles renforcent la place des espaces mondialisés mais accroissent la marginalité des États en dehors de ces organisations. oALENA, MERCOSUR, UE, ASEAN, CEI.
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