Contes d Am?rique
146 pages
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Contes d'Am?rique

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The Project Gutenberg EBook of Contes d'Am rique, by Louis Mullem �This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and withalmost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away orre-use it under the terms of the Project Gutenberg License includedwith this eBook or online at www.gutenberg.netTitle: Contes d'Am rique �Author: Louis MullemRelease Date: June 14, 2004 [EBook #12620]Language: FrenchCharacter set encoding: ISO-8859-1*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK CONTES D'AM R�IQUE ***Produced by Tonya Allen and PG Distributed Proofreaders. This filewas produced from images generously made available by the Biblioth que �nationale de France (BnF/Gallica) at http://gallica.bnf.fr.LOUIS MULLEMContes d'Am rique �PARISM DCCC XC_AALPHONSE DAUDETEn toute affection pour l'homme,En toute admiration pour l' crivain. �L.M.__L'imagination ne pouvant que retrouver ou pr voir, les historiettes �suivantes devraient tre, selon le d sir de l'auteur, consid r� es comme � � �des chim res susceptibles de devenir r � elles ou de l'avoir t ._ � � �UNE NOUVELLE CO�LE--�trange id e�! Nous convoquer ainsi, ce soir m me!... au risque de nous �faire expulser comme des bambins par le p re Wallholm! �--Il est vrai, Gibb, le vieux gentleman est peu endurant pour lesvisites en dehors du dimanche.--Et ce sera comme j'ai dit, Fogg: il s'agit tout bonnement de nousservir quelque nouvelle avalanche de prose de M. Wallholm fils.--Oui, Andrew produit ...

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The Project Gutenberg EBook of Contes d'Am rique, by Louis Mullem � This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.net Title: Contes d'Am rique � Author: Louis Mullem Release Date: June 14, 2004 [EBook #12620] Language: French Character set encoding: ISO-8859-1 *** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK CONTES D'AM R�IQUE *** Produced by Tonya Allen and PG Distributed Proofreaders. This file was produced from images generously made available by the Biblioth que � nationale de France (BnF/Gallica) at http://gallica.bnf.fr. LOUIS MULLEM Contes d'Am rique � PARIS M DCCC XC _A ALPHONSE DAUDET En toute affection pour l'homme, En toute admiration pour l' crivain. � L.M._ _L'imagination ne pouvant que retrouver ou pr voir, les historiettes � suivantes devraient tre, selon le d sir de l'auteur, consid r� es comme � � � des chim res susceptibles de devenir r � elles ou de l'avoir t ._ � � � UNE NOUVELLE CO�LE --�trange id e�! Nous convoquer ainsi, ce soir m me!... au risque de nous � faire expulser comme des bambins par le p re Wallholm! � --Il est vrai, Gibb, le vieux gentleman est peu endurant pour les visites en dehors du dimanche. --Et ce sera comme j'ai dit, Fogg: il s'agit tout bonnement de nous servir quelque nouvelle avalanche de prose de M. Wallholm fils. --Oui, Andrew produit beaucoup!... --C'est une rage! Passe encore de fabriquer, comme nous, quelques po�sies, entre les heures de bureau. Mais entasser po me sur prose, � roman sur com die! Il deviendra fou!� --Bah! subissons encore cette petite corv e et nous aurons, en revanche, � le plaisir d'entrevoir Mlles Kate et Lizzie... L'une d'elles, je crois, ne d pla� t pas � celui de nous qui ne lui pr � f re pas sa soeur? � � Cette insinuation subtile ramena chacun ses pr occupations � � personnelles, et les deux interlocuteurs continu rent en silence de � gravir la mont e. � L'automne agr mentait la soir�e d'un petit froid vif, et de fines nu es � � dansaient dans l'azur, sur la note gaie du clair de lune. Tout rappelle l'Allemagne, du reste, dans cette r gion du Kansas o � � l'�migration rh n�ane pr domi�ne et impose ses moeurs. La nature elle-m me � para�t se pr ter� ce pastiche; elle se joue notamment � l'entour de la � petite ville de Humboldt, comme une seconde dition du grand-duch de � � � Bade, et le faubourg grimpant o nous avons amen le lecteur imite avec � � ses maisons en bois sculpt et ses sombres touffes de sapins les plus � pittoresques chapp es de la For� t Noire. � � Gibb et Fogg, qui avaient parl tout l'heure, trahissaient aussi le � � type tudesque blond, large face rougeaude. Ils s' taient exprim�s � � avec une gravit bien digne de citoyens de dix-huit ans, destin �s au � commerce, ouverts pourtant la litt rature et livr s de coeur aux � � � mystiques r veries d'un premier amour. Ils � taient sangl s dans des � � redingotes noires tr s courtes, ils avaient des casquettes visi res � � � vernies, ils quittaient l'instant le ti de cabaret du _Grand Fr d ri�c_ � � � o� l'on paie en thalers et ils s'avan aient battant le chemin de leurs � bottes sonores. --Merci d' tre venus � l'heure, dit tout coup quelqu'un dans la � � nuit... Andrew Wallholm, aux aguets pr s de la maison paternelle, avait fait � quelques pas au-devant de ses camarades. --Silence, et suivez-moi comme des ombres, ajouta-t-il ga ment, mais � � voix basse. Gibb et Fogg entr rent apr s Andrew, en assourdissant autant que� � possible les craquements de leurs cothurnes, et franchirent le vestibule, non sans risquer, devant la porte vitr e de la chambre basse, � le coup d'oeil convenu sur miss Kate et miss Lizzie, qui brodaient et r�vassaient � la clart de la lampe. Dans le fond de la pi� ce, pr s de � � la chemin e flamboyante, se tenaient la grosse dame Wallholm, tricotant,� et la s che personne de M. Wallholm, perdu sous son bonnet fourr� , � absorb� dans la fum e de sa pipe et fixant d'un air de m � pris ses � lunettes sur le vide. M. Wallholm avait une r putation de misanthropie � hargneuse, port e par les mauvaises langues sur le compte d'anciennes � pr�tendues frasques de Mme Wallholm... Gibb et Fogg trembl rent d'avoir os regarder. � � Inaper us par bonheur, ils mont� rent t tons l'escalier et entr ren�t � � � avec Andrew dans sa chambre d' tude l'arri re de la maison. � � � Une lampe encapuchonn e d'un abat-jour illuminait une table surcharg e � � de papiers en d sordre. Andrew, d�cid ment, s'accordait la fantaisie de � � donner une soir e litt raire. � � Dans la p nombr�e on distinguait, install d j , M. Johann Schelm, � � � l'associ� de M. Wallholm; le nostalgique, l'ironique et assez papelard M. Johann, natif de Darmstadt, en Germanie, dont les m lancolies d'antan � passaient, encore selon les m disants, pour avoir exerc sur les � � tendances intimes de Mme Wallholm une attraction d cisive... � Gibb et Fogg, malgr leur jeunesse, taient� peu pr s instruits de ces � � � cancans locaux... Apr s� un chan�ge g n r�al de poign� es de mains, Andrew invita les � nouveaux venus s'asseoir et prit place lui-m me devant le tas de� � manuscrits. Il tournait le dos la fen tre, argent e de reflets lunaires, et� � � faisait face ses invit s dans la lueur verte de l'abat-jour qui � � s'�talait sur une partie de son visage et se coupait sataniquement son � profil yankee, taill dur comme un clat de granit. � � Andrew n' tait plus d'allure joyeuse, comme � l'arriv e de ses amis; � � il affectait, au contraire, une attitude abattue et sombre; la sc ne � devenait morne et glac e, comme une conf rence au d but.� � � On attendait, muets et intrigu s, depuis quelques minutes, lorsque � Andrew daigna prendre la parole sur le ton d'un homme aux prises avec les id es les plus noires.� --Je me propose, messieurs, vous l'avez devin , de soumettre, cette fois � encore, quelques pages votre appr ciation. Pardonnez mon trouble, � � � � ma fi vre� pendant cette lecture. Les ressorts les plus douloureux de mon �tre sont mis en jeu dans ce que vous allez entendre, mon avenir d'homme et d'artiste d pendra du jugement que vous en porterez. � Apr s� ce pr ambule, passablement obscur, Andrew s'empara d'un feuillet,� mais peine le consultait-il, ayant adopt� le parti d'arr ter ses yeux � � gris sur l'auditoire avec une bizarre t nacit . � � --�Il y a quelques heures, la for t tait triste, commen a-t-il,
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