CP réforme rythmes scolaires Ludovic Fagaut 20141008

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• Publié par: macommune
• Publié le: 08 octobre 2014
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• Langue: Français

Extrait

Communiqué de presse

Ludovic FAGAUT (groupe UMP Société civile)

mercredi 8 octobre 2014

Les bulletins de MM DAHOUI et FOUSSERET sont sans appel.

La note de 0/20 leur a été attribuée - Pas de redoublement possible.

Cela prêterait presqu’à rire si les parents bisontins n’étaient pas les otages de cette énorme bévue. Une fois de plus, nos enfants subissent les conséquences de cette réforme des rythmes scolaires. Et ça nous ne pouvons l’accepter ! Les enfants ont suffisamment patienté... La rentrée ne s’est pas faite hier !

Les Bisontines et les Bisontins jugeront sur pièces : en 20 mois..... Aucun résultat !

·20 mois pour préparer la mise en place de la réforme promulguée en Janvier 2013... ·20 mois pour recruter des encadrants formés... ·20 mois pour impliquer les associations, clubs et autres intervenants afin de mener des activités péri-éducatives... Et non pas seulement des temps périscolaires ! ·20 mois pour ne créer finalement qu’une récréation géante de plus de 2 heures : de 15h45 à 18h.

Tout ça pour ça ? Pour n’avoir en guise d’excuses misérables que le satisfecit ridicule d’un pourcentage d’inscriptions aux activités inexistantes ? M. Fousseret se gargarisait lors du dernier conseil municipal : « Nous explosons les inscriptions !!»… L’opposition municipale souligna alors la logique mécanique de ce résultat : « Mais bien entendu M Fousseret, connaissez-vous beaucoup de parents qui, travaillant, sont en mesure de venir récupérer leurs enfants à 15h45 ? »

Finalement se congratuler sur la bonne gestion de cette réforme a été visiblement prématuré !

Le courrier de M. Dahoui à chaque parent d’élèves restera la preuve écrite d’un échec consternant. Un de plus ! L’aveu d’impuissance, d’amateurisme et d’impréparation totale avec une période de plus de 20 mois… Affligeant ! Pour les parents, s’entendre dire finalement : Patience... Et quoi, encore 20 mois ?

M Dahoui, adjoint municipal, mais aussi conseiller général, siégeant (ou pas d’ailleurs) dans différents conseils d’administration des collèges ne semble rien retenir de la gestion de ceux-ci, ce qui aurait pu lui servir dans cette expérience à appliquer en ville.

D’ailleurs d’autres questions restent en suspens :

1. La question financière liée à cette réforme : la taxe Peillon pèse sur les finances de la ville. A priori pour des villes de notre strate, l’Association des Maires de France estime un coût par élève de 200€ à 300€. Soit pour les 8 700 élèves scolarisés à Besançon (entre 2 et 10 ans) plus de 2 millions par an. 2. La pérennité du financement de ce dispositif : aucune réponse non plus pour les années à venir. Est-ce que la gratuité établie aujourd’hui pour les parents d’élèves pourra être maintenue ? 3. Ou plus qualitatif : quelles activités seront mises en place et de quelles formations les intervenants disposent-ils ?

Ces interrogations légitimes pour les parents d’élèves, nous les avons soulevées lors de nombreux conseils municipaux. Mais M. Fousseret, ou son adjoint d’ailleurs, sont dans le déni de réalité.

L’opposition a travaillé sur différentes solutions, notamment dans le cadre d’un Projet Educatif Territorial, où nous demandions sa mise en cohérence par la déclinaison thématique et organisée quartier par quartier... La prise en considération des compétences en la matière pourrait être bénéfique à Besançon, et bien au-delà des clivages politiques dans lesquels M. Fousseret s’enferme constamment en vieux briscard politicien.

Dommage d’ailleurs que ces questions n’aient pas été abordées durant la visite de Mme Vallaud-Belkacem… En tant que Ministre de l’Education Nationale, elle aurait sans doute pu apporter des éclairages sur les villes moyennes ayant réussi la mise en œuvre de cette réforme. Toute à la joie du tour de tramway, aurait-on omis d’aborder ce sujet avec elle ?