Crise économique : la France en sort-elle renforcée ?
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Français

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2ème édition de l' observatoire Eight Advisory sur l'état de la France. Quelle place pour la France dans les classements internationaux ? La France sort-elle renforcée après 5 années de crise ?

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Publié le 12 octobre 2015
Nombre de lectures 3
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

QUELLEPLACE POURLAFRANCEDANS LES CLASSEMENTS INTERNATIONAUX? E L’OBSERVATOIRE SUR L’ÉTAT DE LA FRANCE, 2 ÉDITION.
L A F R A N C E S O R T- E L L E R E N F O R C É E A P R È S 5 A N N É E S D E C R I S E ?
1
2
Le mot du Président
 Pascal Raidron Président Eight Advisory
Il y a deux ans, Eight Advisory publiait la première étude consacrée à la position de la France dans une
vingtaine de classements pays portant sur la compétitivité, le climat des affaires, l’innovation et l’éducation.
L’excellent accueil que nous avions alors reçu, tant de la part de nos clients que de nombreuses institutions,
témoigne de l’importance pour les entreprises de disposer d’outils et d’informations aïn de sélectionner les
territoires les plus favorables au développement de leur activité, mais aussi pour les gouvernements aïn de
trouver les moyens d’attirer les investisseurs étrangers.
Nous y avons par conséquent vu un encouragement à mettre à jour et à enrichir cette synthèse des
classements internationaux de façon à porter un regard d’ensemble sur l’évolution de la France depuis 2008
et sur la façon dont elle a traversé cette crise que l’on appelle désormais la « Grande Récession ».
Tel est l’objet de cette nouvelle étude.
Quels sont les principaux enseignements de l’édition 2015 ? Si la France reste une puissance économique
importante malgré une position fragilisée du fait d’une croissance atone, de déïcits récurrents et d’un
taux de chômage élevé, son environnement règlementaire, sa ïscalité et la rigidité de son marché du
travail demeurent des freins importants dans la compétition mondiale. Par ailleurs, contrairement à une
légende tenace, la qualité de vie ne nous distingue plus d’autres nations européennes ou nord-américaines.
En revanche, notre pays dispose d’atouts incontestables qu’il convient de valoriser et sur lesquels nous
pouvons nous appuyer pour rebondir. Nos entreprises sont parmi les plus innovantes, et ce, dans de mul-
tiples secteurs. Notre capacité à former des managers et des chercheurs est largement reconnue. La qualité
de nos réseaux et de nos infrastructures nous avantage par rapport à nos « compétiteurs » directs.
Il existe ainsi aujourd’hui un vrai «French Paradox» car notre pays est fort là où l’on ne l’attend pas…
Un message optimiste et porteur d’espoirs, pour peu que nous parvenions à retrouver les chemins de
l’attractivité et reconnaître enïn le rôle majeur de nos entrepreneurs dans la création de richesses et dans
l’image de marque de notre pays.
3
4
Les points clefs de l’étude commentés par Alexis Karklins-Marchay
Comment la France a-t-elle traversé la crise?
 1IFONDAMENTAUX MACROÉCONOMIQUES :  UNE POSITION APPRÉCIABLE MAIS QUI S’EST  FRAGILISÉE AVEC LA CRISE La France occupe une position forte dans l’économie e e mondiale. Elle se situe entre la 5 et la 6 place en termes de e PIB, alors qu’elle n’est que le 21 pays du monde en termes e de population. Elle se positionne comme le 6 exportateur de e marchandises dans le classement de l’OMC, et comme le 4 exportateur de biens et services. Ces bonnes performances sont le signe, là encore, d’une puissance économique et d’un rayonnement indéniables. Cependant, cette situation appréciable s’est fragilisée avec la crise. L’économie française apparaît ainsi depuis 2008-2009 en recul sur la plupart des grands indicateurs macro-économiques. Après cinq années de faible croissance, la France est passée derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni en terme de PIB par habitant. Sa dette publique a nettement progressé, passant de 76% à 97% du PIB en 5 ans, même si son niveau d’endettement demeure à des niveaux compa-rables à ceux de ses principaux partenaires. Enïn, le chômage a fortement progressé depuis 2008 pouratteindre désormais les 10,3% de la population active, soit près du double des taux observés en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux États-Unis.
2IL’ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIRE ET LE CLIMAT DES AFFAIRES : UNE SITUATION PEU  FAVORABLE QUI ÉVOLUE TRÈS LENTEMENT Ce recul sur les grands indicateurs macro-économiques se conjugue avec un environnement réglementaire qui apparaît moins favorable à la liberté d’entreprendre ou à la facilité de faire des affaires que dans d’autres pays comparables à la France. La part élevée des dépenses publiques dans le PIB, l’importance de la réglementation et les rigidités per-çues sur le marché du travail valent traditionnellement à la France d’être mal positionnée dans de nombreux classements. e La France occupe ainsi la 31 place dans le classement e Ease of Doing Business de la Banque mondiale, la 23 place dans le Global Competitiveness Index édité par le World e Economic Forum, et même la 73 dans l’Index of Economic Freedom, publié par le Wall Street Journal et calculé par le think-tank conservateur Heritage Foundation.
Alexis Karklins-Marchay Directeur général délégué
Il faut surtout remarquer qu’en dépit de la volonté afïchée par les différents gouvernements de mener des réformes facili-tant la vie des entreprises, la France a eu tendance à reculer par rapport à ses partenaires dans ces classements entre 2009 et 2014. Si elle est restée stable dans le Ease of Doing Business, elle a perdu 9 places dans l’Index of Economic Freedom et 7 places dans le Global Competitiveness Index qui prend notament en compte l’opinion des milieux d’affaires.
3IL’ENVIRONNEMENT ET LA QUALITÉ DE VIE : RÉPUTATION FAVORABLE QUI NE SE TRADUIT UNE  QUE PARTIELLEMENT DANS LES CLASSEMENTS La situation pourrait être différente dans le domaine de l’envi-ronnement et celui de la qualité de vie dans lesquels la France a une réputation généralement favorable. L’analyse diffère selon le référentiel choisi. Comparée aux pays émergents, la France garde un avantage très consé-quent dans ces domaines. Si l’on prend, par exemple, l’indice de développement humain (IDH) qui intègre, en plus des dimensions économiques, différents critères liés à l’éducation, à la santé et à l’espérance de vie, la France e se situe à la 20 place quand les principaux pays e émergents arrivent en moyenne aux alentours de la 80 place. On retrouve des écarts du même type concernant des sujets tels que, l’écologie, la liberté de la presse, la corruption et la situation des femmes. Le diagnostic est sensiblement différent dès lors que l’on com-pare la France aux autres pays développés et notamment à ses e pairs européens. Cette 20 place dans l’IDH situe la France, loin des pays scandinaves, mais aussi nettement derrière l’Al-e e lemagne (6 ) et le Royaume-Uni (14 ). De la même manière, la e France n’occupe que la 23 place dans le Democracy Index, la e 27 place dans l’Environmental Performance Index qui mesure la performance écologique, avec des scores faibles en matière de qualité de l’air, d’émission de CO2L’idée selon laquelle une sorte de « mieux vivre à la française » constituerait un avantage compétitif fort ne se retrouve donc que très partiellement dans les données objectives : sur l’en-semble des critères qui mesurent la qualité de vie, la qualité de la démocratie, les performances environnementales, la France se situe au mieux dans la moyenne de ses pairs et parfois en retrait, notament par rapport à l’Allemagne, voire au Royaume-Uni.
2015 et après : Quels atouts pour la France?
1IDES ENTREPRISES INNOVANTES  QUI RÉUSSISSENT À L’INTERNATIONAL Face à ces constats, la France possède cependant de solides atouts. Le premier réside dans ses entreprises. Dans un pays où l’opinion publique se montre très inquiète des effets de la mon-dialisation, la France apparaît comme le pays européen des très belles entreprises capables de tirer proït de cette mondialisation. e La France se positionne ainsi à la 4 place mondiale dansle classement des plus grandes entreprises de Fortune 500. C’est un atout essentiel : d’Axa à Sodexo en passant par LVMH, L’Oréal, Michelin ou Airbus, la France a vu prospérer des champions qui ont non seulement résisté à la crise, mais qui ont su améliorer leur position au cours des dernières années. La force d’innovation est également un point très remarqué. e La France atteint ainsi la 2 place dans le Top 100 des entreprises les plus innovantes publié par Forbes, grâce notamment à des entreprises aussi différentes que Dassault Systèmes, Essilor, Illiad, Pernod Ricard, Hermes, Danone ou Bureau Veritas, ou aux représentants de la French Tech présents en force au CES de Las Vegas. La France occupe en parallèle la e 3 place mondiale dans un autre classement sur le même thème, le Top 100 Global Innovators de Thomson Reuters.
 2IUNE CAPACITÉ RECONNUE À FORMER  DES TALENTS DE CLASSE MONDIALE Le deuxième atout pour la France tient dans sa capacité à former des talents de classe mondiale. Si elle se situe dans
la moyenne de l’OCDE sur l’éducation (PISA 24/65), elle se distingue par sa capacité à former les élites des plus grandes entreprises, laboratoires de recherche et grandes institutions internationales. La qualité de la recherche française est reconnue dans plusieurs classements internationaux. Quant au cliché tenace selon lequel les français seraient moins aptes que d’autres dans les affaires, il est fortement contredit par le leadership incontesté dans les re formations managériales : 1position du classement européen e du Financial Times sur les masters en management, 2 pour le classement européen des écoles de commerce du même e quotidien et 4 dans le classement mondial Eduniversal sur les Business Schools.  3I DES RÉSEAUX ET DES INFRASTRUCTURES  DE TRÈS GRANDE QUALITÉ La qualité des réseaux et des infrastructures constitue un autre élément remarquable. Ces atouts sont notamment soulignés par le Global Competitiveness Index du World Economic Forum. Sur 144 pays classés, la France e occupe la 4 place mondiale en matière d’accès à e e Internet, la 4 pour la qualité de ses routes, la 10 sur e la qualité des infrastructures, la 12 sur le niveau de sarecherche scientiïque. Autant d’indicateurs qui témoignentde la qualité globale de ses réseaux et infrastructures et qui constituent les forces essentielles du modèle français.
NOUVEAUX PARADOXES FRANÇAIS, NOUVEAUX DÉFIS
En combinant des classements issus d’horizons très différents, l’étude apporte un éclairage singulier sur la place de la France dans le monde.
Depuis 2008-2009, la France a souffert des conséquences d’une croissance faible et d’un taux de chômage élevé. Mais on voit également que, si le modèle français a reculé au cours de la crise, il n’a pas pour autant décroché et dispose de nombreux atouts pour rebondir.
De nouveaux « French paradox » se dessinent qui sont autant de témoignages de la capacité de résilience des français. Alors qu’ils sont décrits dans tous les sondages comme l’un des peuples les plus pessimistes du monde, les français ont l’une des démographies les plus dynamiques des pays développés. Très critiques vis-à-vis de la mondialisation, tentés selon les études par le repli sur eux-mêmes, ils parviennent souvent
mieux que les autres à créer des champions mondiaux capables de tirer leur épingle du jeu à l’international et de relever le déï de l’innovation.
Inquiets de la perte d’inuence de leur pays, ils sont leaders dans la formation des élites managériales et essaiment dans les plus grands
groupes mondiaux.
À l’évidence, les forces actuelles du modèle français ne sont plus celles traditionnellement identiïées : elles ne résident pas – ou plus – dans des avantages en termes de qualité de vie, de bien-être… Elles sont à chercher du côté de la dynamique des entreprises, de la capacitéd’innovation, de la formation et de la qualité des réseaux et des infrastructures.
5
6
CONJONCTURE MACROÉCONOMIQUE
e 6 puissance mondiale mais des signes de fragilité
PIB 2014 e 6 FMI
2009 e 5
EMPLOI (TAUX DE CHÔMAGE) 2015 2010 10,3% 9,5% Au sens du BIT, INSEE
DETTE PUBLIQUE (% PIB) 2014 2009 97% 76% Government Debt, The Economist
ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES
Une attractivité économique certaine mais un marché du travail et un environnement des affaires trop rigides
RÈGLEMENTATION DES AFFAIRES 2014 2009 e e 31 31 Ease of doing Business, Banque Mondiale
LIBERTÉ ÉCONOMIQUE 2014 2009 e e 73 64 index of economic freedom, Heritage foundation and WS
COMPÉTITIVITÉ 2014 2009 e e 23 16 Global Competitiveness Index, World Economic Forum
QUALITÉ DE VIE
Une position favorable d’un point de vue mondial, mais moyenne par rapport aux autres pays développés
DÉVELOPPEMENT HUMAIN 2014 2009 e e 20 19 IDH, Nations Unies
PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE 2014 2009 e e 27 27 EPI, Yale
DÉMOCRATIE 2014 2008 e e 23 24 Democracy Index, The Economist
ENTREPRISES
De très grandes entreprises qui réussissent à l’international
TAILLE DES ENTREPRISES 2014 2009 e e 4 3 Fortune 500, Fortune
ENTREPRISES INNOVANTES 2015 2012 e e 2 3 Top 100 des entreprises les plus innovantes, Forbes 2014 2011 e e 3 3 Top 100 des entreprises les plus innovantes, Thomson Reuters
FRANCE : INDICATEURS CLÉS
ÉDUCATION
Des formations supérieures reconnues mondialement
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE 2012 2009 e e 24 24 PISA, OCDE
ENSEIGNEMENT EN MANAGEMENT 2014 2009 er er 1 1 Hors US, Master en Management, FT
BUSINESS SCHOOL 2014 2009 e e 4 2 Eduniversal
QUALITÉ DES RÉSEAUX
Une très forte capacité à développer des réseaux
QUALITÉ GÉNÉRALE DES INFRASTRUCTURES 2014 2009 e e 10 5 GCI, WEF
QUALITÉ DES ROUTES 2014 2009 e e 4 2 GCI, WEF
ABONNEMENT INTERNET PAR HABITANT 2014 2009 e e 4 11 GCI, WEF
7
A U S T R A L IE
IN D E
S U È D E
S U IS S E
N IG É R IA
2
5
3
4
S U È D E
B E L G IQ U E
B R É S IL
T U R Q U IE
PAY S - B A S
S U È D E
P O L O G N E
N IG É R IA
ITA L IE
7
9
1 4 1 7
A U T R IC H E
1 7 8 9
9
ITA L IE
B R É S IL
8
7
8
IN D E
+ 0
+ 0
C H IN E
+ 0
A L L E M A G N E
A R G E N T IN E
2 5
F R A N C E
J A P O N
A U S T R A L IE
C A N A D A
- 1
PAY S
- 1
+ 0
J A P O N
C H IN E
A L L E M A G N E
- 1
1 7 4 1 9
A L L E M A G N E
F R A N C E
C H IN E
J A P O N
1 0 3 8 0
2 9 4 5
R O YA U M E - U N I
3 8 6 0
5
2
3
4 6 1 6
4
P IB  E N M I L L I A R D S ( U S $ C O U R A N T S )
CLASSEMENT 2014 sur 189 pays
+ 0
- 2
+ 1 1
- 1
C A N A D A
C O R É E D U S U D
A U S T R A L IE
B E L G IQ U E
S U IS S E
P O L O G N E
+ 3
IN D O N É S IE
1
6
É TAT S - U N IS
TOP 25 DES PAYS EN MONTANT DE PIB
1
TOP 25 DES PUISSANCES ÉCONOMIQUES (PIB en US$ courants) Source : FMI
1 5
2 3
1 9
1 4
1 3
1 1
1 0
+ 4
8
2 5
1 2
2 4
- 5
- 1
+ 0
+ 2
5 4 7
5 7 0
5 7 4
7 1 2
1 8 5 7
1 1
1 3
1 0
2 0
2 3
2 2
2 1
PAY S - B A S
IN D O N É S IE
M E X IQ U E
1 2
T U R Q U IE
IN D E
B R É S IL
Source : FMI (Avril 2015) http://www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2014/02/weodata/download.aspx
E S PA G N E
R U S S IE
ITA L IE
- 5
F R A N C E
PAY S  B A S
M E X IQ U E
2 1
2 2
- 1
+ 1
- 1
+ 2
T U R Q U IE
PAY S
2 1 4 8
2 3 5 3
2 0
1 8
1 7
1 6
1 5
1 6
1 8
8 0 6
8 6 6
1 7
A R A B IE S A O U D IT E
7 5 2
1 2 8 3
8 8 9
1 9
1 4
M E X IQ U E
IN D O N É S IE
6
2 8 4 7
2 0 5 0
1 4 0 7
+ 1
1 4 4 4
ÉVOLUTION 2009-2014 en position
R O YA U M E - U N I
VA R IAT IO N S
É TAT S - U N IS
É TAT S - U N IS
CLASSEMENT 2009 sur 189 pays
E S PA G N E
+ 1
C O R É E D U S U D
+ 2
R U S S IE
R O YA U M E - U N I
R U S S IE
C O R É E D U S U D
E S PA G N E
C A N A D A
S U IS S E
P O L O G N E
A R A B IE S A O U D IT E
A R G E N T IN E
A R A B IES A O U D IT E
5 4 0
5 3 5
IR A N
2 4
B E L G IQ U E
POINTS D’ANALYSE
Les États-Unîs domînent le classement et conservent leur rang de premîère puîssance économîque mondîale. e La Chîne (2 ) demeure la premîère puîssance asîatîque, avec un PIB désormaîs 2.25 oîs supérîeur à celuî du Japon. e La France a cédé la 5 place au Royaume-Unî en 2014 (selon les données FMI). L’Inde et la Russîe gagnent deux places et rejoîgnent le top 10. e En revanche, l’Espagne sort du top 10 et descend à la 14 place (-5 places). L’Autrîche aît partîe des pays européens enregîstrant une baîsse împortante de quatre places et quîtte le top 25. De même, la Belgîque perd cînq places et quîtte le top 20. Le Nîgérîa, premîère puîssance arîcaîne, entre dans le top 25. D’une açon générale, sur les 5 dernîères années, les pays « émergents » ont progressé tandîs que les pays européens ont connu un recul relatî.
TOP 4 DES PAYS EN TERMES DE PIB (US$ courants)
1
2
3
4
TOP 4 PROGRESSION
N IG É R IA
A R A B IE S A O U D IT E
A R G E N T IN E
R U S S IE , IN D E , IN D O N É S IE
+ 1 1
+ 4
+ 3
+ 2
1
2
3
4
TOP 4 BAISSE
E S PA G N E , B E L G IQ U E
A U T R IC H E
P O L O G N E
ITA L IE , C A N A D A , A U S T R A L IE , T U R Q U IE , S U IS S E , N O RV È G E , F R A N C E , PAY S  B A S
- 5
- 4
- 2
- 1
9
R U S S IE
IN D E
F R A N C E
1 5
A U S T R A L IE
A R A B IE S A O U D IT E
T U R Q U IE
PAY S  B A S
1 4
1 3
1 2
1 1
1 7
1 6
1 5
2
1
2 1
1 9
5
4
3
1 0
5
1 0
9
C H IN E
É TAT S - U N IS
S U È D E
J A P O N
C A N A D A
A L L E M A G N E
A L L E M A G N E
É TAT S - U N IS
B E L G IQ U E
ITA L IE
R O YA U M E - U N I
C A N A D A
C O R É E D U S U D
P O L O G N E
S U È D E
PAY S - B A S
B E L G IQ U E
C H IN E
1 7 6 1 7
1
5
A L L E M A G N E
M E X IQ U E
R O YA U M E  U N I
3 7 2 2
2 7
2 4
3 9
3 8
2 3
É TAT S  U N IS
4 1
+ 3
- 3
+ 1
IN D O N É S IE
TOP 5 MONDIAL
T U R Q U IE
6
8
7
IN D E
J A P O N
10
C O R É E D U S U D
- 3
+ 1
+ 1
CLASSEMENT DES 25 PREMIÈRES PUISSANCES MONDIALES
C H IN E
B R É S IL
F R A N C E
R U S S IE
+ 3
A U S T R A L IE
S U IS S E
A R G E N T IN E
N IG É R IA
E S PA G N E
N IG É R IA
A L L E M A G N E
T U R Q U IE
CLASSEMENT 2014 sur 189 pays
E S PA G N E
CLASSEMENT 2014
IN D E
IN D E
C H IN E
J A P O N
ÉVOLUTION 2009-2014
- 1
1 6 0 6
1 4
+ 1
M E X IQ U E
E S PA G N E
IN D O N É S IE
S U IS S E
B E L G IQ U E
A R G E N T IN E
A L L E M A G N E
PAY S - B A S
PIB EN PARITÉ DE POUVOIR D’ACHAT Source : FMI
2
3
7 3 7 6
4 7 5 1
4
1 7 4 1 9
J A P O N
ITA L IE
B R É S IL
C A N A D A
A R A B IE S A O U D IT E
ITA L IE
R O YA U M E - U N I
1 5 9 2
P O L O G N E
A U S T R A L IE
- 3
+ 2
CLASSEMENT 2009
- 4
+ 4
4 4 8
3 7
2 5 4 9
9 5 4
2 4
N IG É R IA
P O L O G N E
S U È D E
A R G E N T IN E
- 3
+ 0
B R É S IL
F R A N C E
R U S S IE
1 3
2 1 4 1
1 1
2 1 2 8
1 7 7 9
1 2
9 4 8
2 5
4 8 1
2 6
3 5 6 5
3 2 6 4
3 5
IN D O N É S IE
7 9 9
4 7 3
3 6
1 5 6 6
1 7
1 5 0 8
1 0 9 5
1 8
2 6 7 6
2 5 8 1
7
6
8
9
C O R É E D U S U D
M E X IQ U E
1 0 4 9
2 3
1 9
P IBM I L L I A R D S E N
+ 0
CLASSEMENT 2009 sur 189 pays
+ 0
- 1
4
+ 0
+ 0
- 2
+ 0
3
2
1
Source : FMI (Avril 2015) http://www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2014/02/weodata/download.aspx
5
ÉVOLUTION 2009-2014 en position
A R A B IE S A O U D IT E
S U IS S E
+ 0
+ 0
3
1
4
2
+ 0
IN D E
C H IN E
É TAT S - U N IS
PAY S
J A P O N
C H IN E
A L L E M A G N E
É TAT S  U N IS
- 1
+ 1
- 1
+ 0
+ 0
PAY S
J A P O N
IN D E
É TAT S - U N IS
POINTS D’ANALYSE
Ce classement est ondé sur le PIB de chaque pays, exprîmé non pas en valeur absolue, maîs ramené au coût de la vîe locale (parîté de pouvoîr d’achat). re La Chîne (1 ) est passée devant les États-Unîs entre 2009 et 2014. e e e L’Inde (3 ), la Russîe (6 ) et le Brésîl (7 ) confirment leur place dans le top 10. La France et le Royaume-Unî perdent une place par rapport à 2009 maîs restent e e dans le top 10 (9 et 10 ). Plus généralement, l’Europe est en baîsse. On constate aînsî un recul de deux places e e pour l’Italîe (12 ), de troîs places pour l’Espagne (16 ) et de quatre places pour la Suède. Certaîns pays émergents ont connu à l’înverse une progressîon réelle sur cet e e îndîcateur. C’est notamment le cas de l’Indonésîe (8 ) et du Mexîque (11 ) quî ont un meîlleur classement en termes de PIB en parîté de pouvoîr d’achat (PPA) qu’en termes de PIB en valeur absolue. e Le Nîgérîa (21 ) confirme également sa posîtîon dans le top 25 sur cet îndîcateur en gagnant quatre places par rapport à 2009.
11
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