Cuisinier
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Cuisinier François imagine des plats prêts à déguster Être cuisinier, c’est passionnant mais cela demande des sacrifces. Horaires contraignants, travail exigeant, le métier n’est pas de tout repos et manque de professionnels. Mais par amour de la bonne chère, les plaisirs du palais l’emportent sur le reste. Le métier en bref « La cuisine, c’est une histoire d’amour avec dame nature », voilà la devise de François. Et il Efectif la proclame joyeusement en rappelant qu’il fête déjà ses 20 ans de fourneau. Et pourtant, 170 000 cuisiniers exercent partout en ce jeune gaillard de 33 ans a gardé l’enthousiasme de ses débuts. A 14 ans, il suit le France dont 14 000 chefs cuisiniers parcours traditionnel : CAP, et BEP. Aptitudes Plus tard, il entre comme commis chez le chef cuisinier, Olivier Rollinger à Cancale. Pour exercer ce métier difcile, il faut « Cet amour de la cuisine, je l’ai découvert chez lui ». Suivront d’autres expériences être ordonné et méthodique, vif et aussi enrichissantes : chef de partie chez Jacques Thourel, ou encore, à La cantine rigoureux. Il est indispensable d’avoir une des gourmets, une maison de prestige. C’est là qu’il goûte à toutes les facettes de la très bonne résistance physique (travail cuisine, mais qu’il apprend aussi les difcultés de ce métier. « C’est une vraie jungle, une debout) et d’être résistant au stress. Un compétition permanente où très jeune on est confronté à la vie active.

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Langue Français

Extrait

Cuisinier
Être cuisinier, c’est passionnant mais cela demande des sacrifices. Horaires
contraignants, travail exigeant, le métier n’est pas de tout repos et manque
de professionnels. Mais par amour de la bonne chère, les plaisirs du palais
l’emportent sur le reste.
François imagine des plats prêts à déguster
A partir de 1 560 € bruts par mois pour
39 heures hebdomadaires pour un CAP
débutant et 1 700 € bruts après un BTS.
Salaires
Le métier en bref
2009
«
La cuisine, c’est une histoire d’amour avec dame nature
», voilà la devise de François. Et il
la proclame joyeusement en rappelant qu’il fête déjà ses 20 ans de fourneau. Et pourtant,
ce jeune gaillard de 33 ans a gardé l’enthousiasme de ses débuts. A 14 ans, il suit le
parcours traditionnel : CAP, et BEP.
Plus tard, il entre comme commis chez le chef cuisinier, Olivier Rollinger à Cancale.
«
Cet amour de la cuisine, je l’ai découvert chez lui
». Suivront d’autres expériences
aussi enrichissantes : chef de partie chez Jacques Thourel, ou encore, à La cantine
des gourmets, une maison de prestige. C’est là qu’il goûte à toutes les facettes de la
cuisine, mais qu’il apprend aussi les difficultés de ce métier. «
C’est une vraie jungle, une
compétition permanente où très jeune on est confronté à la vie active. Un combat de tous les
jours.
» Découragé ? Au contraire. François aime relever les challenges. De retour dans sa
région, il revient mais cette fois, en tant que chef : à 22 ans, il est à la tête d’un restaurant,
pendant 5 ans. De cette période, il évoque «
le plaisir et l’adrénaline provoquée par la
pression de l’assiette. Le moment du service, c’est une sensation forte et unique. On est seul
maître à bord comme dans le Vendée Globe sauf que la course ne s’arrête jamais
».
Pourtant, aujourd’hui, loin des grandes toques et des étoiles, il a choisi depuis septembre
99, d’ouvrir une activité de cuisinier traiteur.
«
J’ai racheté cette ancienne boucherie charcuterie, que je ne voulais pas voir mourir
». Car
dans ce métier, ce qui compte avant tout pour François, c’est l’amour des bons produits. «
C’est le produit qui décide. Ici, je fais surtout une cuisine retour du marché. Il n’y a donc jamais
de lassitude, c’est un métier très créatif
».
Derrière son fourneau, face à la vitrine, François s’active autour des confi ts de canards et
de ses petites crèmes au chocolat-miel. Cette cuisine ouverte sur la rue, il l’a voulue pour
que les passants voient «
le sale et le propre. Les gens maintenant oublient que cuisiner,
ce n’est pas seulement ouvrir une boîte ou une barquette mais c’est transformer un produit
en un plat que l’on a imaginé. Aujourd’hui, trop souvent, la notion de confort a dépassé la
notion d’effort
». Au petit matin, de 5 h à 9 h, François aime ce moment de tranquillité
dans sa boutique, pour mitonner ses plats à emporter : «
j’aime cuisiner de tout, des
carottes râpées aux plats sophistiqués
». Il rappelle au passage qu’on apprend la modestie
dans ce métier «
puisqu’on reste toute sa vie apprenti
».
Plus tard dans la journée, la boutique devient un lieu de vie où il aime rencontrer ses
clients et discuter. Ce choix professionnel lui a aussi permis de travailler avec sa femme,
dont il dit avec malice qu’elle «
est son meilleur commis
» et de profiter de ses deux jeunes
enfants.
Recueil de propos et texte : Centre France Publicité.
20 000 emplois se dégagent chaque
année tous secteurs confondus dont
50 % dans le secteur des collectivités.
Embauche
Le métier peut s’exercer dans les établis-
sements traditionnels, de restauration
rapide, dans les hôtels ou encore dans
la restauration collective. Les secteurs
des loisirs (centres de vacances ou de tha-
lassothérapie, casinos) et de la navigation
(paquebots de croisières, bateaux de
commerce et de pêche…) ouvrent un
grand choix de parcours professionnels
accessibles à tous. Les zones touristiques
offrent de nombreuses possibilités d’em-
plois saisonniers. De nombreux postes
sont également disponibles pour les
carrières à l’international.
Localisation
Pour exercer ce métier difficile, il faut
être ordonné et méthodique, vif et
rigoureux. Il est indispensable d’avoir une
très bonne résistance physique (travail
debout) et d’être résistant au stress. Un
bon état d’esprit est indispensable pour
bien s’adapter et s’intégrer dans l’équipe.
Aptitudes
170 000 cuisiniers exercent partout en
France dont 14 000 chefs cuisiniers
Effectif
On débute comme commis de cuisine
avec un CAP, puis chef de partie, second
de cuisine. Au sommet, on trouve le chef
de cuisine : la carte du restaurant porte
sa griffe.
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