Corrige IEPP Sociologie 2006 BAC+1
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Epreuve de sociologie : éléments de corrigé ************************* La dissertation de sociologie doit à la fois respecter les canons habituels de toute dissertation et permettre aux candidats de faire la preuve d’une bonne connaissance des travaux sociologiques. Sans être attaché à des règles purement formelles, le jury rappelle qu’une dissertation se doit, autant que possible, de respecter les lois du genre : une introduction qui définisse précisément les termes du sujet, qui en délimite son champ et qui justifie la problématique adoptée et l'annonce du plan ; le corps du devoir doit comprendre deux ou trois parties clairement articulées et mettre en évidence la progression du raisonnement ; la conclusion, enfin, doit synthétiser les points saillants de la démonstration et ouvrir sur un questionnement plus large. Le jury rappelle, par ailleurs, qu’une dissertation sociologique ne saurait se confondre avec un essai littéraire ou philosophique, mais qu'il s'agit bien d'un exercice à part entière qui exige des candidats une réelle familiarisation avec la littérature spécialisée, auteurs classiques ou contemporains, ainsi qu’une connaissance détaillée des enquêtes statistiques ou qualitatives les plus récentes. L'amateurisme manifesté par certains candidats, qui semblent avoir choisi cette épreuve par défaut, a été lourdement sanctionné. Sans proposer un corrigé in extenso ni un plan modèle, tant les problématiques pertinentes sur un même sujet ...

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Langue Français

Extrait

Epreuve de sociologie : éléments de corrigé
*************************
La dissertation de sociologie doit à la fois respecter les canons habituels de toute
dissertation
et permettre aux candidats de faire la preuve d’une bonne connaissance des travaux
sociologiques. Sans être attaché à des règles purement formelles, le jury rappelle qu’une
dissertation se doit, autant que possible, de respecter les lois du genre : une introduction qui
définisse précisément les termes du sujet, qui en délimite son champ et qui justifie la
problématique adoptée et l'annonce du plan ; le corps du devoir doit comprendre deux ou trois
parties clairement articulées et mettre en évidence la progression du raisonnement ; la
conclusion, enfin, doit synthétiser les points saillants de la démonstration et ouvrir sur un
questionnement plus large.
Le jury rappelle, par ailleurs, qu’une dissertation sociologique ne saurait se confondre avec un
essai littéraire ou philosophique, mais qu'il s'agit bien d'un exercice à part entière qui exige
des candidats une réelle familiarisation avec la littérature spécialisée, auteurs classiques ou
contemporains, ainsi qu’une connaissance détaillée des enquêtes statistiques ou qualitatives
les plus récentes. L'amateurisme manifesté par certains candidats, qui semblent avoir choisi
cette épreuve par défaut, a été lourdement sanctionné. Sans proposer un corrigé
in extenso
ni
un plan modèle,
tant les problématiques pertinentes sur un même sujet peuvent être diverses,
les commentaires ci-dessous ont pour objectif de fournir quelques points de repères aux
étudiants qui composeront dans cette épreuve l'année prochaine.
Parcours scolaire et réussite sociale
. Ce sujet a été choisi par la très grande majorité des
candidats qu'ils l'ont malheureusement trop souvent reformulé sous une forme plus proche
d'une question cours qui aurait pu être : « La réussite scolaire est-elle un facteur de mobilité
sociale ? » Ce faisant, ils ont opéré une double simplification, à la fois sémantique et
syntaxique, qui leur ont fait perdre de précieux points.
Au plan conceptuel, la notion de parcours scolaire ne se réduit pas en effet à celle de réussite
scolaire, mesurée en nombre d'années d'étude ou en niveau de diplôme. Elle fait référence à
l'ensemble de la carrière scolaire, en particulier à son degré de fluidité (élèves à l'heure où en
retard) et aux choix d'orientation dans des filières plus ou moins sélectives, et partant, plus ou
moins valorisées sur le marché du travail. De même le concept de réussite sociale ne devait
pas être confondu avec le seul cas de la mobilité sociale ascendante qui n'en constitue que
l'une de ces manifestations. Il importait de bien mettre en évidence les différentes dimensions
de ce concept ainsi que son caractère relatif. La notion de réussite sociale comporte en effet
deux grandes dimensions : une dimension objective, d’abord, qui fait référence au jugement
que la collectivité tout entière porte sur la valorisation – plus ou moins grande –
d’une
position sociale ; une dimension subjective, ensuite, qui renvoie au sentiment personnel de
réussite de chacun, lequel dépend du niveau des aspirations individuelles : là où telle personne
peut avoir une impression de réussite sociale en occupant telle position, une autre personne
occupant la même place peut tout aussi bien avoir l'impression d'un échec relatif. Le
sentiment de réussite sociale est, en effet,
influencé par le milieu social d'origine et
la
trajectoire – ascendante ou descendante – des individus. Ajoutons enfin que la
réussite
sociale doit être relativisée en fonction de la pluralité des échelles de valeurs (celle de l'argent,
du pouvoir, du savoir) auxquelles elle fait référence et qui ne sont pas nécessairement
congruentes.
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