CREATION D'UNE MINI ENTREPRISE EN SECONDE GENERALE ET TECHNOLOGIQUE AU LYCEE PIERRE CORNEILLE DE ROUEN

Pierre Corneille

Description

Niveau: Secondaire, Lycée

• exposé

1 CREATION D'UNE MINI-ENTREPRISE EN SECONDE GENERALE ET TECHNOLOGIQUE AU LYCEE PIERRE CORNEILLE DE ROUEN Comment favoriser l'intégration d'un groupe de jeunes Norvégiens pour leur entrée dans une classe de seconde d'enseignement général ? La création d'une mini-entreprise, dans le cadre de l'accompagnement personnalisé, permet de relever ce défi. L'organisation et la définition précise des postes encouragent chaque élève à trouver sa place au sein du groupe où l'accent est mis sur le partage des pratiques et des expériences. La cohésion nécessaire pour le fonctionnement de l'entreprise doit permettre la réalisation des objectifs visés et renforce les relations entre les élèves tout en développant leurs compétences. La section norvégienne du lycée existe depuis 1918 et les élèves norvégiens sont intégrés pendant trois ans au système scolaire français. Ils y recherchent la maîtrise de la langue et la découverte de la culture française, l'obtention du baccalauréat avec mention afin de permettre de bonnes poursuites d'études postbac, que ce soit en Norvège, à l'étranger ou bien en France. Mais cette intégration ne se fait que dans un sens. C'est pour cela que la mini- entreprise, en relation avec la Norvège, pouvait être un moyen pour les élèves français de découvrir et de connaître mieux le pays et la culture de camarades présents dans leur classe. Cette motivation initiale du projet s'accompagne bien entendu de considérations pédagogiques qui lui donnent toute sa place au sein de l'accompagnement personnalisé dans une classe de seconde d'enseignement général.

• travail indirect


• entreprise


• établissement d'enseignement général


• difficulté scolaire


• classe de seconde d'enseignement général


• prise de confiance


• projet innovant

Sujets

• Exposé
• Évreux
• Vivien
• Corneille
• Wayne Thiebaud
• Entreprise

Informations

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• Langue: Français

Extrait

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Comment favoriser l'intégration d'un groupe de jeunes Norvégiens pour leur entrée

dans une classe de seconde d'enseignement général ? La création d’une mini-entreprise, dans

le cadre de l'accompagnement personnalisé, permet de relever ce défi. L’organisation et la

définition précise des postes encouragent chaque élève à trouver sa place au sein du groupe où

l'accent est mis sur le partage des pratiques et des expériences. La cohésion nécessaire pour le

fonctionnement de l'entreprise doit permettre la réalisation des objectifs visés et renforce les

relations entre les élèves tout en développant leurs compétences.

La section norvégienne

du lycée existe depuis 1918 et les élèves norvégiens sont

intégrés pendant trois ans au système scolaire français. Ils y recherchent la maîtrise de la

langue et la découverte de la culture française, l'obtention du baccalauréat avec mention afin

de permettre de bonnes poursuites d'études postbac, que ce soit en Norvège, à l'étranger ou

bien en France.

Mais cette intégration ne se fait que dans un sens. C'est pour cela que la mini-

entreprise, en relation avec la Norvège, pouvait être un moyen pour les élèves français de

découvrir et de connaître mieux le pays et la culture de camarades présents dans leur classe.

Cette motivation initiale du projet s'accompagne bien entendu de considérations

pédagogiques qui lui donnent toute sa place au sein de l'accompagnement personnalisé dans

une classe de seconde d'enseignement général.

Ce projet existe grâce au soutien de M. Thiébaud, Proviseur du lycée Pierre Corneille

de Rouen, sur une proposition du rectorat de l'Académie de Rouen validée par l'Ambassade de

Norvège. Enfin, il a reçu un accueil positif de la communauté du lycée suite à un vote au C.A.

Effets obtenus sur les élèves :

Au travers d'un projet qui n'est pas étiqueté disciplinaire, la création d'une mini-

entreprise est l'occasion de permettre le rapprochement individuel entre élèves et favoriser

l'intégration de camarades d'origine norvégienne. Mais c'est aussi une occasion de travailler

différemment sur des compétences : soit parce qu'un élève qui a déjà construit telle

compétence permet à ses camarades partenaires de son service de la construire à leur tour

grâce au travail coopératif, soit parce qu'une action conduit l'enseignant à organiser la

construction de cette compétence pour tout le service.

La contrainte temporelle liée à la réalisation du projet sur une année inculque à l'élève

une prise de conscience des obligations du monde professionnel bénéfique à leur intégration

future. Cette action proposée et suivie sur la base du volontariat, suscite chez les élèves un

investissement et une envie de réussir qui se vérifie sur la durée. L’intitulé non disciplinaire

du projet augmente la motivation des élèves alors même que son déroulement s’inscrit dans

une démarche contraignante commune à toute démarche pédagogique.

Après plusieurs mois de fonctionnement, on peut constater que le groupe d'élèves est

plus soudés et que le pari de favoriser l'intégration des Norvégiens a été réussi pour la plupart

d'entre eux. Si une évaluation quantitative de l'évolution des résultats semble dans l'immédiat

difficile, un climat scolaire plus serein et plus propice au travail est remarqué par l'équipe

éducative.

Pour plusieurs élèves du projet qui se trouvent en difficulté scolaire, la mini-entreprise

est l'occasion pour eux d'entreprendre et de réussir les tâches qu'ils se sont fixées. Deux