Physique II 2006 Classe Prepa MP Concours Mines-Ponts
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Concours du Supérieur Concours Mines-Ponts. Sujet de Physique II 2006. Retrouvez le corrigé Physique II 2006 sur Bankexam.fr.

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Publié le 21 février 2007
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Langue Français

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A 2006 PHYS. II MP ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINTÉTIENNE, DES MINES DE NANCY, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS DE BRETAGNE, ÉCOLE POLYTECHNIQUE (FILIÈRE TSI)
CONCOURS D'ADMISSION 2006 SECONDE ÉPREUVE DE PHYSIQUE Filière MP (Durée de l'épreuve : 3 heures) L’usage de la calculette est autorisé
Sujet mis à disposition des concours : ENSAE (Statistique), ENSTIM, INT, TPEEIVP, Cycle international Les candidats sont priés de mentionner de façon apparente sur la première page de la copie :
PHYSIQUE II MP
L'énoncé de cette épreuve comporte 9 pages.
Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il le signale sur sa copie et poursuit sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il est amené à prendre.
Il ne faudra pas hésiter à formuler les commentaires (incluant des considérations numériques) qui vous sembleront pertinents. Le barème tiendra compte de ces initiatives ainsi que des qualités de rédaction de la copie. GG G Notations : le vecteur unitaire de la coordonnéecest notée; la norme du vecteurVest notéeV. c
Redécouvrons la planète Neptune ! Problème direct, problème inverse et problèmes d’interprétation La découverte de Neptune fournit à l’histoire des sciences un exemple remarquable d’histoire et de méthode scientifiques. La trajectoire de la planète Uranus, observée par Herschel en 1781, ne suit pas les lois de Newton même lorsque l’on tient compte, pour la calculer, de l’influence des six autres planètes du système solaire connues en ce temps-là (cette influence est nomméeperturbation). Le Verrier et Adams postulent alors l’existence d’une huitième planète, que l’on nommera plus tard Neptune. Leurs prévisions, confrontées aux observations astronomiques, fournissent les paramètres orbitaux de Neptune. La planète sera observée, effectivement, en 1846.Le problème comprend trois parties, corrélées entre elles par le sens ; les résultats essentiels sont souvent donnés. La première partie établit quelques résultats de la mécanique du point dans un champ gravitationnel, la deuxième partie étudie de manièreperturbative(c’est-à-dire à l’ordre le plus bas par rapport à un petit paramètre) un aspect du problème à trois corps en interaction gravita-tionnelle ; la troisième partie étudie unproblème inverse, dans le sens où l’on s’y propose de déter-miner les caractéristiques d’une planète (Neptune) à partir des anomalies de trajectoire qu’elle pro-duit sur une autre planète (Uranus). Dans tout le problème,exprimer signifie donner l’expression littérale etcalculer signifie donner la valeur numérique. I – Mise en place de l’étude Observations et données Compte tenu de l’influence gravitationnelle du Soleil et de celle des planètes connues avant l’observation de Neptune, la trajectoire d’Uranus peut être considérée avec une excellente
Physique II ; année 2006 ; filière MP.
approximation comme circulaire uniforme, de rayon et de U 2π périodeT=. La grandeur U U φ=tserait dans ce cas (à U U une constante près, définissant l’origine des temps) lalongitude héliocentrique de Neptune, c’est-à-dire l’angle entre une direction fixe dans le plan de la trajectoire (plan de l’écliptique) et la demi-droite joignant les centres respectifs du Soleil et d’Uranus. L’observation révèle un écart systématique, noté∆φ, entre ce calculé et la position réelle de la U planète. La Fig. 1 montre les données de l’époque ; l’écart résiduel semble être une fonction oscillante du temps, avec une période d’une centaine d’années ; il semble aussi qu’à cette variation se superpose une décroissance vaguement linéaire ; enfin, l’ordre de grandeur de l’écart résiduel est de l’ordre de quelques dizaines de secondes d’angle.
Pour rendre compte de ces observations, on considère le système à trois corps suivant, supposé isolé : S (Soleil), U (Uranus) et N (Neptune) ; l’influence des autres planètes est englobée dans les paramètres orbitaux de la trajectoire circulaire dont on vient de parler.
30 en unités On exprimera les masses en masses solaires(MS2×10 kg), les distances 11 astronomiques UA (1 UA1, 5×10 m, demi-grand axe de l’orbite terrestre) et les temps 7 en années(3×10 s). La constante de gravitation est notéeG.On utilisera les valeurs numériques suivantes : 5 Rayon de l’orbite d’UranusR=19,19 UAMasse d’Uranusm=4, 373×10MUU S 5 Rayon de l’orbite de NeptuneR=UA30, 08 Masse de Neptunem=5,178×10MNN S I – 1 Particule dans un champ gravitationnel ‰1– On considère la trajectoire circulaire (rayonR,périodeT) d’une particule de massemdans le champ de gravitation d’une particule de masseM; l’ensemble des deux particules est isolé. 2 T Rappeler la troisième loi de Kepler ; exprimer le rapportC= en fonction deGde et M; 3 vérifier que, dans le système d’unités convenu,C=1. 2 ‰2– Montrer que, dans le système d’unités convenu, la valeur numérique deGestG=4. ‰3– On modélise le mouvement de Neptune comme un mouvement circulaire uniforme centré autour du Soleil et situé dans le plan de l’écliptique. La période orbitale de Neptune 2π estT, sa fréquence angulaire orbitale (ou pulsation) est notée=. Calculer les périodes NN T N T etTet Neptune en années, et leurs fréquences angulaires d’Uranus  et en U N U N −1 Ω =est années . Vérifier que l’ordre de grandeur de lafréquence de battementΝ0, 0367 U −1U année et que la valeur du rapportr=est très proche d’un nombre entier.
Redécouvrons la planète Neptune !
Notations pour les questions suivantes G G Soit(S,e,e)repère orthonormé du plan de un X Y l’écliptique, avec le Soleil pour origine (Fig. 2) ; on note G e la direction orthogonale au plan de l’écliptique for-G G G mant un trièdre(S,e,e,e) orthonormal direct en X Y Z translation par rapport au référentiel galiléen de Coper-nic. Le dernier alignement Soleil-Uranus-Neptune (conjonction) a eu lieu en 1822 ; cette année sera prise comme l’origine des temps. Ent=0, le Soleil, Uranus et G Neptune sont alignés ; le vecteuredésigne le vecteur X JJJG unitaire portant à cette date le vecteurSU. On note dans G G G (S,e,e,e) la longitude héliocentrique d’Uranusφ(t)=SX,SU et on noteφ(t)la X Y Z N correction due à Neptune. On a doncφ(t)=t+∆φ(t). U N G G G ‰4– Le référentiel lié au repère(S,e,e,e)est-il galiléen ? X Y Z ‰5– Une origine arbitraire étant fixée, on définit les positions respectives de S par le vecteur G G G r, de Uranus parrde Neptune par et r. Exprimer, dans un référentiel galiléenR, le S U N principe fondamental de la dynamique successivement pour le Soleil, pour Uranus et pour Neptune. G G G ⎛ ⎞G ρρ ρ G G G G G GNN U ‰6– On poseρ=rr,ρ=rr, etGm− =f. Montrer que G G G N N S U U S N3 3 ⎜ ⎟ ρρ ρ ⎝ ⎠ N U N JJG 2G G dρ ρ U U +G(M+m)=f. 2G3 S U dtρ U G G G ‰7– Dans , rdonnées le repèr polaires d’Uranus sont notées e mobile(S,eρ,eφ,e)les coo JJJG G [ρ(t),φ( )] et l’on a=ρ. Le m Ut SUUeρouvement non perturbé d’Uranus correspond à G G f=0(m=0). Les grandeurs non perturbées seront dorénavant repérées par le symbole N (0) en exposant. Les coordonnées polaires d’Uranus dans ce mouvement non perturbé (0) (0)(0(0 sont donc notées[ρ(t),φ(t)], avec(t)=t. Justifier queρ(tR. UU U U I-2 Perturbation d’une orbite képlérienne
(0) Soit une orbite képlérienne circulaire. L’excentricité de la trajectoire est nullee=0, le ( ) (0) la trajectoire= e quence angulaire est demi grand axe est égal au rayon dea R)t la fré notée On considère une orbite képlérienne voisine, version perturbée de cette orbite (1 circulaire. L’orbite perturbée est une ellipse de demi grand axea=R+a et (1(0 d’excentricitée=e+e=e. Cette orbite peut être vue comme résultant de la composition de deux classes indépendantes de perturbations :
Physique II ; année 2006 ; filière MP.
Classe I : l’orbite reste circulaire, mais avec un rayon différent :a=R+a,e=0. Classe II : l’orbite devient elliptique, le grand axe reste inchangé :a=R,e=e0. Avec des notations standard, le mouvement perturbé est décrit en coordonnées polaires par υ(t) ρ(t)=R+u(t) etφ(t)=ωt+, ce qui définit les fonctionsu etυ. La pulsation
dφ1 dυ instantanée du mouvement est=ω+ =ω+∆ω(t).dt Rdt ‰8– Pour une orbite perturbée de classe I (orbite circulaire),u(t)=aest constant. Déduire 3 2 tedυ3 de la troisième loi- loi de Kepleraω=Cque= −a. ⎣ ⎦ dt2 ‰9– Justifier que, pour la perturbation de classe II, la période du mouvement ne change pas ; 2dφted déduire de la loi des airesρ=Cque, à l’ordre le plus bas,= −2ωu. ⎢ ⎜ ⎟ ⎥ ⎣ ⎝dt⎠ ⎦dt
II – Étude du problème direct
On affirme dans cette partie l’existence de Neptune et on détermine comment cette planète affecte la trajectoire d’Uranus. On se réfère donc, à partir de maintenant à l’équation du mouvement de la question 6.
II-1. Équations perturbatives aux ordres les plus bas
‰10– Dans quelle mesure la force peut-elle être évaluée (a priori tout au moins) à partir du mouvement non perturbé des planètes Uranus et Neptune ? On admettra dans la suite l’expression
⎛ ⎞ G(0)G(0)G(0) G ρρ ρ N U Nf=Gm. N3 3 G(0)G G(0) ρρ ρN U N ⎝ ⎠ G G G , le mouvement non perturbé d’Uranus est décrit ‰11– Dans le repère mobile(S,eρ,eφ,e) JJJG 0G GG(0) =ρ=. Exprimer, par le vecteurSU eρR eρdans ce repère, les composantes deρet de UN U G(0)G(0) ρρen fonction de , et=. N UU NU N G G G En déduire les expressions des composantes de :=f e+f e, sous la forme ρ ρ φ φ =ε ρFρetφ=εF, avec φ (costk) F= −costet ρ 2 3 / 2 (12kcost+k) sin(t) = − + Fφsin(t). 2 3 / 2 (12kcost+k) Exprimer etken fonction deG,m,RetR. N U N 6−2 Numériquement (voir Fig. 3)ε2, 26×10UA.(année) etk0, 638.
Redécouvrons la planète Neptune !
G GM S ‰12et de – En comparant les ordres de grandeur respectifs de , vérifier la légitimité 2 ρ U G de l’approximation faite sur à la question 10.
(0) (0)υ(t) ‰13– On poseρ(t)=ρ(t)+u(t) etφ(t)=φ(t)+. Montrer queu etυ obéis-U U U sent au système différentiel linéarisé suivant, noté [C-13] (C pour complet et 13 pour numéro de la question) :
2 u2Ω υ3u=εF U U +2u=εF U
II-2. Étude de la solution forcée
[C13]
∞ ∞ ‰14– Justifier les développementsF=acosnt etF=bsinnt. Pourquoi la ρnφn n=0n=1 solution forcée du système [C-13] est-elle développable en série de Fourier ? ∑ ∑ ‰15– On poseu(t)=εucosntet(t=ε υsinnt. Justifier les parités respecti-n n n n ves des fonctionsuLe calcul conduit à l’identificationet . 2 2 2 a(na2b)2nΩ Ωa+(3+n)b 0nn U U n U n u= −,u=etυ=. 0 2n2 2 2n2 2 2 2 2 3n(Ω −n)n(n) U UU Retrouver l’expression deuprocédant à un moyennage judicieux du système [C-13]. en 0 Les valeurs numériques deété calculées à la question 3. Pour quelle et de ont U valeur den,notéer, y a-t-il quasi résonance, c’est-à-dire quasi nullité des dénominateurs ? Dans la suite, on se limitera aux polynômes trigonométriques u(t)=εu+εucos(rt),υ(t)=ευsin(rt). 0r r
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II-3. Étude de la solution complète
‰16– Le calcul donnea=1,50etb= −1,18. 2 2 Déduire de la question 15 que (t)= −γsin(2t); calculerγ en seconde N d’arc. La Fig. 4 confronte le résultat de ce calcul et les données expérimentales. C’est évidemment très mauvais ; sans doute parce qu’il n’a pas été tenu compte de la solution homogène de [C-13]. Il faut donc revenir sur la résolution de ce système et apprécier le rôle de cette solution homogène ; c’est l’objet de la partie II-3.
‰17– Le système homogène associé à [C-13] peut se réécrire sous la forme du système [H-17] :
2 u2Ω υ3u=0 U U υ+2u=0υ+2u=2A, U U U
[H17]
est une constante d’intégration. Établir que les solutions de ce système sont la somme
(0) (0) d’une solution, dite de fréquence angulaire nulleu,υ { tante d’intégration
, faisant intervenir une cons-
et d’une solution dite de fréquence angulaire, faisant intervenir deux autres constan-U tes d’intégration,αetβ.
La solution homogène fait ainsi apparaître ainsi quatre constantes d’intégration, βet l’on a : (0) () (0)(U) U {u,υ}=u+u,υ+υ, avec {
( 0) u=4A (0) υ(t)= −6At+B U
,B,
() U u(t)=αsin(t)+βcos(t) U U () U υ(t)= −2βsin(t)+2αcos(t). U U
et
II-4. Retour sur les lois de Képler G G G soit circu-‰18– Supposons que le mouvement d’Uranus dans le référentiel(S,eρ,eφ,e) laire de rayona=R+ ∆R, où est un terme perturbatif constant ; la perturbation U U U dans ce cas est de classe I, selon la nomenclature introduite au paragraphe I-2. L’équation différentielle liantàuest alors (cf. la première équation de [H-17])2υ+3u=0. U En s’appuyant sur les considérations de la question 8, interpréter la solution de fréquence angulaire nulle de [H-17]. ‰19– On s’intéresse maintenant à une perturbation de classe II ; le mouvement perturbé est Ω Ω ( ) ( ) U U décrit paru,υ; il obéit aux lois de Kepler. Montrer qu’il résulte de la troisième loi {
Redécouvrons la planète Neptune !
de Kepler que la période du mouvement perturbé est égale à la période du mouvement non perturbé, ce dernier étant circulaire uniforme ; on justifie ainsi que la fréquence angulaire de la solution périodique soit. U II-5. Retour sur le moment cinétique
() () U U nυ ‰20– Vérifier que la solutio{u,
vérifie l’équation différentielle suivante [L-20]
(1(1 υ+2u=0. U Mettre cette observation en perspective du résultat de la question 9.
II-6. Considérations numériques
[L20]
‰21– Expliquer pourquoi il est plus aisé de tester expérimentalement la solution(t)que la solutionu(t). ‰22– La solution générale du système [C-13] donne l’expression suivante pourφ(t)N 1 φ(t)== −γsin 2t+(6At+B2βsint+2αcost) N U U U R U . = −γsin 2t+β Ωt+β+βsint+βcost 1U2 3U4U    Perturbation due à Neptune Solution affine de l'équation homogène Solution périodique de l'équation homogène Les quatre paramètres inconnus,B, etβ(ouβ,β,βetβ) se déduisent des données 1 2 3 4 expérimentales. Plutôt que de considérer les valeurs des fonctions cherchées et de leurs dérivées à un instant donné, nous allons adopter une méthode d’obtention globale des paramètres, en considérant la mesure quadra-tique d’erreurD, définie sur points par
2 M 21calculé mesuré D= ⎡∆φ(t)− ∆φ(t).⎣ ⎦ M N k N k Mk=1 Pourquoi cet estimateur donne-t-il des résul-tats préférables à ceux que donnerait l’ajustement en un point ? Donner, sans développer les calculs, le principe d’obtention des paramètres inconnus. Commenter le résultat du calcul, représenté Fig. 5 (et qui, pour information, correspond * à la valeur minimaleD=17, 2 '') ; en parti-M culier, comparer l’ordre de grandeur des exp oscillations deφ(τ)à l’amplitudeγ.N ‰23Les fréquences angulaires2etU dans l’expression deφ(t) sont quasiment N
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commensurables ; elles font donc apparaître le phénomène de battement (Fig. 6), de fré-quence angulaire=2. b U Calculer la périodeTà associée . Est-il possible, pour une durée d’observationT très b b inférieure àT, de séparer les composantes oscillatoires de fréquence angulaire2et ? b U
III – Esquisse du problème inverse
Jusqu’ici, nous avons supposé l’existence de la planète perturbatrice (Neptune) et nous avons étudié la manière dont sa présence affecte la trajectoire d’Uranus. Dans la réalité, il en est allé tout autrement. L’affirmation de l’existence de Neptune est un tour de force de physique théorique. Pour en avoir une idée, nous considérons le modèle simplifié suivant : Si l’on ne tenait pas compte de la perturbation apportée par la planète Neptune, on trouverait que la trajectoire non perturbée d’Uranus autour du Soleil serait circulaire (orbite képlérienne de (0 grand axea=R d’excentricitée=0 ; fréquence angulaire,φ(t)=φ(t)= Ωt). Cette U U U trajectoire calculée tient compte des solutions du système homogène (H-17) ; elle n’est évidem-ment pas observable. La trajectoire observéesembleképlérienne, de grand axeaet d’excentricitée<<1; son équation polaire est
2 a(1e) ρ= ≈a1ecos(φ). ⎣ ⎦ N 1+ecos(φ)au premier ordre ene dφ 2 2 Elle vérifieρ=R. U U dt Les parties III-1 et III-2 ci-après sont traitables indépendamment l’une de l’autre. III-1. Premier traquenard de l’ajustement : masquage de l’effet prépondérant ‰24Établir que, au premier ordre ene, (1 φ(t)=φt)=t+2esin(t). U U Avant la découverte de Neptune, il s’agissait seulement d’ajustereaux données expérimentales. ‰25– Il résulte de ce modèle (et du calcul de la question 22) que la seule correction à considérer est, dans le cadre de ce modèle, celle qui est due à Neptune :
φ(t)=φ(t)t≈ −γsin 2t≈ −γsint.N U U  Perturbation due à Neptune Justifier maintenant l’affirmation suivante : 1 La trajectoire perturbée ressemble à une orbite képlérienne, avec l’excentricité (incorrecte !)e= −γ2 3 (≈ −2×10). La vraie correction(γ900′′)est relativement importante ; il se trouve que, lorsque l’on considère une orbite képlérienne incorrecte, la correction résiduelle est plutôt faible (cf. question 16). L’influence de Neptune peut donc être masquée par une valeur incorrecte de l’excentricité d’Uranus.‰26– Avec quelle précision faut-il mesurer l’excentricité d’Uranus pour être sûr que ses anoma-lies de trajectoire soient liées à la présence d’un corps étranger ?
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