Bac général 2015 : corrigé Philo série L : "Respecter tout être vivant est-ce, un devoir moral ?"
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Eléments de correction pour le sujet : Respecter tout être vivant est-ce, un devoir moral ? Si la ƋuestioŶ est posĠe Đ’est Ƌu’il Ŷ’LJ a pas de ƌĠpoŶses iŵŵĠdiateŵeŶt ĠvideŶtes. La ƋuestioŶ edžpƌiŵe uŶ pƌoďlğŵe Ƌu’il s’agit tout d’aďoƌd de ŵettƌeen lumière. Pouƌ Đe faiƌe il ĐoŶvieŶt d’aŶalLJseƌ le sujet. AiŶsi il s’agit posĠe pƌĠĐisĠŵeŶt suƌ le plaŶ politiƋue,d’ġtƌe atteŶtif au fait Ƌue la ƋuestioŶ Ŷ’est pas juƌidiƋue, ĠĐologiƋue, teĐhŶiƋue… , ŵais ďieŶ suƌ le plaŶ peƌsoŶŶel de la ŵoƌale Ƌui ĐoŶcerne la valeur intrinsèque de nos comportements. Le devoir moral renvoie aux obligations qui découlent de notre propre capacité rationnelle et volontaire à être la cause responsable de la qualité de nos actes. Ainsi le respect dont il est question est un sentiment de nature morale, en référence à la raison. Il ne s’agit pas d’uŶ seŶtiŵeŶt ĠŵotioŶŶel ou issu de ĐƌoLJaŶĐes iŶĐeƌtaiŶes.Le respect renvoie à ce qui fait la valeuƌ iŶtƌiŶsğƋue d’uŶe ƌĠalitĠ et à l’attitude Ƌue Đette valeuƌ ĐoŵŵaŶde de la paƌt des autres. L’atteŶtioŶ doit poƌteƌ eŶsuite suƌ l’edžpƌessioŶ « tout être vivant». L’eƌƌeuƌ seƌait de se foĐaliseƌ suƌ uŶ tLJpe de vivaŶt paƌtiĐulieƌ, l’hoŵŵe ou l’aŶiŵal paƌ edžeŵple…. . Il s’agit ďieŶ detoutêtre vivant. Il s’agit doŶĐ d’ġtƌe atteŶtif à Đe qui caractérise le vivantĐoŵŵe vivaŶt, Đ’est-à-dire de le caractériser de ŵaŶiğƌe ĐoŵŵuŶe, du vivaŶt vĠgĠtal au vivaŶt huŵaiŶ.

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Publié le 17 juin 2015
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Eléments de correction pour le sujet : Respecter tout être vivant est-ce, un devoir moral ?
Si la ƋuestioŶ est posĠe Đ’est Ƌu’il Ŷ’LJ a pas de ƌĠpoŶses iŵŵĠdiateŵeŶt ĠvideŶtes. La ƋuestioŶ edžpƌiŵe uŶ pƌoďlğŵe Ƌu’il s’agit tout d’aďoƌd de ŵettƌeen lumière. Pouƌ Đe faiƌe il ĐoŶvieŶt d’aŶalLJseƌ le sujet.AiŶsi il s’agitposĠe pƌĠĐisĠŵeŶt suƌ le plaŶ politiƋue,d’ġtƌe atteŶtif au fait Ƌue la ƋuestioŶ Ŷ’est pas juƌidiƋue, ĠĐologiƋue, teĐhŶiƋue… , ŵais ďieŶ suƌ le plaŶ peƌsoŶŶel de la ŵoƌale Ƌui ĐoŶcerne la valeur intrinsèque de nos comportements. Le devoir moral renvoie aux obligations qui découlent de notre propre capacité rationnelle et volontaire à être la cause responsable de la qualité de nos actes.
Ainsi le respect dont il est question est un sentiment de nature morale, en référence à la raison. Il ne s’agit pas d’uŶ seŶtiŵeŶt ĠŵotioŶŶel ou issu de ĐƌoLJaŶĐes iŶĐeƌtaiŶes.Le respect renvoie à ce qui fait la valeuƌ iŶtƌiŶsğƋue d’uŶe ƌĠalitĠ et à l’attitude Ƌue Đette valeuƌ ĐoŵŵaŶde de la paƌt des autres.
L’atteŶtioŶ doit poƌteƌ eŶsuite suƌ l’edžpƌessioŶ « tout être vivant». L’eƌƌeuƌ seƌait de se foĐaliseƌ suƌ uŶ tLJpe de vivaŶt paƌtiĐulieƌ, l’hoŵŵe ou l’aŶiŵal paƌ edžeŵple…. . Il s’agit ďieŶ detoutêtre vivant. Il s’agit doŶĐ d’ġtƌe atteŶtif à Đe qui caractérise le vivantĐoŵŵe vivaŶt, Đ’est-à-dire de le caractériser de ŵaŶiğƌe ĐoŵŵuŶe, du vivaŶt vĠgĠtal au vivaŶt huŵaiŶ. C’est seloŶ Đe ĐaƌaĐtğƌe ĐoŵŵuŶ Ƌu’il s’agiƌa de savoiƌ s’il est digŶe d’uŶ ƌespeĐt ŵoƌal et oďjet d’uŶ devoiƌ ŵoƌal.La réflexion peut se dérouler en 3 moments. Après analyse, un premier point semble pouvoir être posé. Si le respect dû à tout être vivant etl’oďligatioŶ Ƌui eŶ dĠĐoule soŶtde même nature que le respect moral dû aux vivants que sont les hommes, alors il ne sembet à foƌtioƌi les vĠgĠtaudž puisseŶt ďĠŶĠfiĐieƌ d’uŶ telle pas Ƌue les aŶiŵaudž ƌespeĐt. EŶ effet, ŵoƌaleŵeŶt l’hoŵŵene peut-être instrumentalisé et considéré comme un simple moyen au profit de buts étrangers. Il a valeur de fin et représente un absolu qui commande le ƌespeĐt. Oƌ il est ĠvideŶt Ƌue l’iŶstƌuŵeŶtalisatioŶ des vivaŶts autƌes Ƌu’huŵaiŶs et leuƌ utilisation au ďĠŶĠfiĐe de l’hoŵŵe Ŷe foŶt pas, eŶ soi,problème. Même si nous avons un régime seulement végétarien de quoi pourrions-nous nous nourrirsi Đe Ŷ’est de vivaŶts! Or conserver et prendre soin de sa vie entrent bien dans les obligations morales. DoŶĐ tous les ġtƌes vivaŶts Ŷe ƌĠĐlaŵeŶt pas le ƌespeĐt Ƌui est dû à l’hoŵŵe. Ils peuveŶt ġtƌe des moyens. PouƌtaŶt daŶs uŶ deudžiğŵe teŵps, il s’agit de remarquer que priver le vivant de tout respect, la plaŶte LJ Đoŵpƌis, Đ’est Ŷe pas ĐoŶsidĠƌeƌsoŶ ĐaƌaĐtğƌe aďsolu paƌ ƌappoƌt au pouvoiƌ de l’hoŵŵe. Si l’hoŵŵe peut ŵodifieƌ, tƌaŶsfoƌŵeƌ et ŵġŵe aŶĠaŶtiƌ la vie, il Ŷe peut pas la ĐƌĠeƌ à paƌtiƌ dunon vivant. Il est hors de son pouvoir de créer la vie. De ce point de vue, la vie recèle quelque chose de saĐƌĠ Ƌu’il faut ƌespeĐteƌ et Ƌui oďlige ŵoƌaleŵeŶt à Ŷe pas eŶ useƌ pouƌ Ŷ’iŵpoƌte Ƌuoi, Ŷ’iŵpoƌte ĐoŵŵeŶt. Paƌ edžeŵple, Ŷous seŶtoŶs ďieŶ Ƌu’uŶ enfant qui saccage un parterre de fleurs ou qui aƌƌaĐhe les ailes d’uŶe ŵouĐhe gƌatuiteŵeŶt Ŷe fait pas ƋuelƋue Đhose de ďieŶ!
Aloƌs ĐoŵŵeŶt ĐaƌaĐtĠƌiseƌ Đe ƌespeĐt et l’oďligatioŶ ŵoƌale Ƌui eŶ dĠĐoule si Đe Ŷ’est pas dans ledseŶs où l’hoŵŵe est digŶe e respect ?
La ĐoŶsidĠƌatioŶ du Đoƌps de l’hoŵŵe peut doŶŶeƌ uŶe piste. EŶ effet le Đoƌps de l’hoŵŵe est un tout intégrant toutes les dimensions de la vie : végétales, animales et humaines. L’hoŵŵe se nourrit, sent, se déplace de lui-ŵġŵe…. Or ce corps est profondément lié à la dimension rationnelle. La vie du Đoƌps de l’hoŵŵe Ŷ’est pas la vie de Ŷ’iŵpoƌte ƋuelĐoƌps vivaŶt. C’est la vie duĐoƌps d’uŶ
êtreĐapaďle de s’autodĠteƌŵiŶeƌ. A partir de là, ilde la digŶitĠ de l’ġtƌe ƌatioŶŶel àva ďĠŶĠfiĐieƌ qui il appartient. Et de proche en proche, indirectement, ce sont tous les vivants qui mériteront ce respect, le corps humain se déployant dans un écosystème avec lequel il est en étroite dépendance.
Ainsi tout être vivant mérite le respect en référence à la dignité de la vie corporelle qui est en référence à la dignité de la raison. En conséquence,La ŵesuƌe et les ŵodalitĠs de l’usage des vivaŶts doivent être alors en référence, ultimement, avec lefait Ƌue l’hoŵŵe Ŷedoit jamais être considéré comme un moyen mais seulement comme une fin.
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