Bac2016-corrigé-philosophie-BacES-pondichéry
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Baccalauréat Pondichéry Session 2016 Ép reuve :Philo so phieESBA C Duré ed el’ é p re uve: 4 heure s C o e fficie nt: 4 PRO PO SITIO NDE C O RRIG É 1 SUJET 1 La vérité ! Vaste sujet !La véritéest-elle une science, une « recette » intellectuelle ou une esthétique de la gestion collective ? Ces interrogations soutiennentune question plus générale… la vérité sert-elle à gouverner ou nourrit elle des logiques universelles à « repenser »? La vérité n’est pas fatalement « l’amie » utile de la morale d’une société cherchant son équilibre : elle demeure même selon Machiavel la première démarche humaine qui vise uniquement l’adaptation à des situations toutes particulières : le pragmatisme prend ici le dessus sur l’universel ! Entre la vertu(ARISTOTE), le bien et justice (PLATON), la vérité parait s’entendre avec une pensée intérieure qui vise l’ordre et l’efficacité… conception holiste définie comme un bien commun ! Mais quel bien commun ? La vérité et la société entretiennent donc une relation proche et Platon dans LA REPUBLIQUE vient renforcer ce constat : le réel symbolise aussi cette union sacrée que le raisonnement vient compléter avec certitude et logique… la société est peut-être une œuvre mathématique et la vérité « l’encre » de cette même œuvre… la gestion historique, économique, culturelle des hommes répond à des reflexes scientifiques qui n’ont donc qu’un seul et unique projet : l’équilibre de l’état !

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Publié le 18 avril 2016
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Langue Français

Extrait

Baccalauréat Pondichéry
Session 2016
Ép re uve :Philo so phie ESBA C
Duré e d e l’ é p re uve : 4 he ure s
C o e ffic ie nt : 4
PRO PO SITIO N DE C O RRIG É
1
SUJET 1 La vérité ! Vaste sujet ! La vérité est-elle une science, une « recette » intellectuelle ou une esthétique de la gestion collective ? Ces interrogations soutiennent une question plus générale… la vérité sert-elle à gouverner ou nourrit elle des logiques universelles à « repenser »? La vérité n’est pas fatalement « l’amie » utile de la morale d’une société cherchant son équilibre : elle demeure même selon Machiavel la première démarche humaine qui vise uniquement l’adaptation à des situations toutes particulières : le pragmatisme prend ici le dessus sur l’universel !
Entre la vertu (ARISTOTE), le bien et justice (PLATON), la vérité parait s’entendre avec une pensée intérieure qui vise l’ordre et l’efficacité… conception holiste définie comme un bien commun ! Mais quel bien commun ?
La vérité et la société entretiennent donc une relation proche et Platon dans LA REPUBLIQUE vient renforcer ce constat : le réel symbolise aussi cette union sacrée que le raisonnement vient compléter avec certitude et logique… la société est peut-être une œuvre mathématique et la vérité « l’encre » de cette même œuvre… la gestion historique, économique, culturelle des hommes répond à des reflexes scientifiques qui n’ont donc qu’un seul et unique projet : l’équilibre de l’état !
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La société est la vérité de l’état et son exigence est la réussite collective… pour Aristote, l’être humain vit en communauté et celle-ci reste politiquement structurée par une vérité sensible et intérieure mais paradoxalement tous ces liens sociologiques demeurent illusions. Nietzsche assure que la vérité reste immuable et même si l’homme semble être fait pour rechercher la vérité, cette dernière alterne toujours entre scepticisme et dogmatisme… ne trouvant jamais sa fixité ! Donc une réponse figée et indiscutable. Sujet 2 Le bonheur et le plaisir sont faussement liés en philosophie : le premier désire l’éternité mais le deuxième reste éphémère… Le bonheur est donc une quête permanente… l’aboutissement d’une vie réussie ? Mill va encore plus loin et définit le bonheur comme une notion capable de faire abstraction de la satisfaction : ce qui compte, c’est son accessibilité ! Le bonheur est-il un animal difficile à maitriser ? Pour les STOICIENS, le bonheur doit éliminer les désirs, pour la sérénité de l’esprit ! Selon Schopenhauer, le bonheur est une chimère… et croire que nous existons pour être heureux conduit à la frustration permanente. Finalement, la loi du bonheur répond à des fonctions sociologiques proches de l’utopie car viser le bonheur, c’est viser une excellence ancrée dans le dessein des autres. Ainsi, je suis heureux car les autres me poussent souvent à l’être :
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ce mimétisme obtient des résultats négatifs : cette autodétermination « joyeuse » n’apporte rien et comme a pu le dire SARTRE : « l’important, ce n’est pas ce qu’on a fait de nous mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu’on a fait de nous ». Le bonheur devient donc une force si nous lui donnons un sens ! Texte de MILL « Le sujet de ce texte n’est pas ce que l’on appelle le libre arbitre mais la liberté sociale ou civile : la nature et les limites du pouvoir que la société peut légitimement exercer sur l’individu. ». L’homme doit conquérir son indépendance… il n’a pas signé de contrat avec l’Etat. Le libéralisme symbolise ce texte, qui se veut le garant des propriétés individuelles… les contraintes imposées sont les ennemis de l’homme ! L’Etat qui s’agrandit rend le citoyen prisonnier de ses idéaux, et l’empêche de s’épanouir économiquement ou humainement : l’utilitarisme guette ! Mill devient donc dans son texte un adversaire sensible des thèses Rousseauistes…LE SOUVERAISNISME et la tyrannie de la majorité doivent s’effacer au profit de la liberté d’action et d’entreprise. .. En évitant tous les conservatismes qui étouffent l’imagination et la prise de risque ! Le politiquement correct à son tour devra être anéanti en privilégiant l’éducation collective et non l’éducation de masse… la société libre est la société qui sauve !
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