Corrigé de l épreuve de Philosophie BAC S
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Publié le 23 septembre 2014
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Langue Français

Extrait

BACCALAURÉAT
Série : S
Épreuve :Philosophie
Session 2014
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PROPOSITION DE CORRIGÉ
1
L’artiste est-il maître de son œuvre?
Une telle question est importante car on considère souvent qu’un grand artiste est un maître. Est-ce bien le cas ? Un artiste est-il un maître. Le mot « maître» peut s’entendre enplusieurs sens : il y a le maître d’école ou le maître qui dirige. Le mot maître vient du latin «magister » qui a également donné le terme « magistrat» ou magistral. Il renvoie aussi à l’idée de maîtrise ou de contrôle.
L’artiste maîtrise-t-il totalementson œuvre? Non pas toujours et plus encore? La possède-t-il lorsqu’il a vendu celle-ci. En effet, la plupart du temps les artistes ne sont plus maîtres de leurs travaux car ils les vendent à d’autres. Cependant en droit français depuis l’arrêt Dubuffet(du nom du célèbre artiste) il est malgré tout reconnu à l’artiste qui vend son travail, un droit moral sur celui-ci. Celui qui l’achète n’a pas tous les droits à ce sujet. Il ne peut le détériorer par exemple. Qu’en serait-il en effet si les différents propriétaires de l’origine du Monde de Courbet(célèbre tableau qui a récemment fait parler de lui) avait décidé de le repeindre ou de rhabiller le modèle que le tableau présente dans sa nudité la plus absolue? Tout le travail de cet œuvre et tout son génierepose sur cette forme à la fois d’indécence et de beauté éternelle à laquelle il nous renvoie. Le droit nous dit ainsi que, même lorsqu’il en perd la propriété physique, l’artiste conserve encore un droit de regard sur son travail. Il en est « maître ». Mais pourquoi et d’où vient cette maitrise ainsi accordée par le droit français à l’œuvre d’art? Tous les droits n’ont pas la même approche. Cette conception juridique s’explique peut-être par un certain rapport que la culture occidentale entretient avec la maitrise par l’artiste de son œuvre et c’est elle qu’il convient peut-être d’interroger en débutant notre travail.
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L’art a pris en Occident laïc, la place de la religion. Nous avons désormais une approche religieuse de l’art qui explique ce culte désormais fait à la culture et aux grands hommes (écrivains ou « génies ») qui ont en quelque sorte pris la place des Saints ou des Prophètes d’autrefois. Dans cette conceptions sécularisée de l’art, l’artiste est donc comme dépossédé de son œuvre. Il n’enest pas le maître. Elle exprime en quelque sorte un au-delà qui le dépasserait.
Cette conception est parfaitement bien exprimée par Hegel dans sescours d’Esthétique. Pour Hegel, l’art est l’expression de l’Esprit en marche en quelque sorte. Chaque civilisation peut être comprise par son art. Ce n’est donc pas par hasard si telle culture est plus marquée par l’architecture ou telle autre par la peinture ou par la musique. Plus l’Esprit est présent en elle et plus elle sera, selon lui, portée par un art spiritualisé et spirituel.
L’artiste n’est donc nullement maître de son art pour Hegel. L’artiste ne fait qu’exprimer un «Esprit » qui le dépasserait. Qu’est ce que cet Esprit? Une forme d’absolu en marche pour notre auteur. Pour le Sociologue de l’art, P. Francastel, cet esprit serait plutôt celui d’une époque et tout le travail de cet auteur a donc consisté à essayer de comprendre un travail artistique et à rédiger une histoire de l’art permettant de comprendre une société.
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L’artiste n’est donc pas maître d’un art qui le dépasse bien souvent et qui exprime ce qu’il expose au vrai sens du terme. En d’autres termes, l’artiste est le porteur d’émotions qui le submergent et qui vont au-delà de son propre contrôle. Ce n’est donc pas par hasard, nous dit Francastel si les peintres hollandais de la Renaissance ont surtout peint des scènes bourgeoises. Ces peintres vivaient à une époque et dans une société qui glorifiait ce type d’existence.
Pourrait-on dire pour autant que Rembrandt ne doit rien à son génie, qu’il ne peut être appelé « maître » et était-il ainsi le serviteur de contraintes qu’il ignorait? Ces contraintes ne sont-elles d’ailleurs que sociales?
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Nullement. En effet, l’artiste est souvent celui qui se laisse guider par son imaginaire ou par son intuition. Il n’est donc pas maître de son œuvre au sens ou cette œuvre exprime un imaginaire qui se nourrit lui-même de ce qu’il a pu vivre ou de ce qu’il a pu ressentir.
Lorsque Picasso peint Guernica il est submergé par la souffrance et c’est cette souff rance qu’il cherche à dépasser en peignant ce travail. Il ne maîtrise pas son œuvre. Il est porteur d’un message qui va au-delà de son être et c’est en cela et pour cette raison que son travail se veut universel.
Freud, exprimera cela dans toute son œuvreet dans le Malaise dans la culture, il rappellera notamment en quoi la production artistique est œuvre de sublimation. L’art est un langage, un peu comme le rêve pour Freud et il exprime un inconscient qui existe sans que l’artiste ne le maitrise. Pour Freud ce n’est pas l’artiste qui est maitre de son œuvre mais l’œuvre qui possède l’artiste au sens où celle-ci exprime bien souvent des émotions qu’il ne parvient pas à exprimer, qui vivent en lui sans qu’il puisse réellement le savoir.
Les psychologues utilisent d’ailleurs beaucoup l’art pour comprendre cet inconscient aujourd’hui. De nombreux travaux mettent en évidence des techniques qui permettent de décrypter les dessins des malades ou des enfants. De plus l’art thérapie est présenté comme un moyen de soulager ses émotions.
Mais l’art est aussi l’expression d’une œuvre et une œuvre est un travail. Peut-on dire que c’est le travail qui possède toujours le travailleur? Etre un artiste n’est ce pas aussi en un sens être maitre et si c’est être maitre d’œuvre en quel sens cela doit-il s’entendre?
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En Droit Français - puisque nous avons débuté avec lui terminons avec luile maitre d’œuvre, est dans un ouvrage celui qui dirige celle-ci. Lorsqu’un bâtiment est construit par exemple, le maitre d’œuvre est l’architecte qui sait exactement ce qu’il veut faire et qui conçoit l’œuvre. Même s’il est « dominé» d’une manière ou d’une autre et dépassé par différents facteurs qu’il ignore, l’artiste maîtrise son œuvre au sens où il conçoit celle-ci. Il est le concepteur. Il est celui qui l’a pensé. Picasso est bien celui qui a conçu son tableau Guernica et qui a voulu qu’il soit ce qu’il fut. Courbet est bien celui qui a voulu représenter l’origine du Monde comme il a voulu le représenter.
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L’artiste est donc le maître de l’œuvre au sens où, tel un chef d’orchestre, il est celui qui met sa main à la pâte et fait qu’une certaine nature prenne la forme de la culture. Il est celui par qui la nature devient culture.
Mais il est surtout maitre de l’œuvre au sens que Kant donne à ce terme dans la Critique de la Faculté de Juger. Il est un véritable artiste lorsqu’il crée et lorsqu’il donne ses règles à l’art, lorsque c’est un génie.
Qu’est ce que le génie? C’est le véritable artiste. Celui qui crée l’art et qui maitrise l’œuvre. Il maitrise l’œuvre car ce n’est pas l’œuvre qui fixe les règles du jeu mais lui qui donne ses règles à l’œuvre. L’artiste génial est donc le maître au sens ou il est le virtuose. Le virtuose est celui qui a la « virtu » et la virtu est la traduction grecque de l’arétéLe véritable artistequi signifie l’excellence. est donc le maitre de l’œuvre et l’œuvre c’est l’excellence. Il est donc celui qui maitrise son œuvre car il lui fait dire ce qu’il veut mais il est aussi celui qui maitrise son art.
En conclusion, par certains côtés, l’artiste est dépassé par son œuvre. Souvent celle-ci va au-delà de lui-même et elle exprime plus qu’il ne le pensait. Elle est le produit de son imaginaire et cet imaginaire trouve ses sources dans des zones qui vont au-delà de ce qui peut être vu. L’artiste est parfois le jouet de quelque chose d’autre qui le dépasse. Cependant, il est surtout lui-même un orfèvre et un virtuose et en ce sens c’est un maitre car il maîtrise son art. Il le domine. Il est ce par quoi il exprime ce qu’il désire, ce par quoi il ne se laisse jamais déborder et ce par quoi il montre à tout un chacun qu’il est toujours capable de se dépasser, de devenir lui-même le maitre d’œuvre de sa propre existence.
L’artiste est donc, par ce biais là, un peu notre maître, c’est-à-dire celui qui nous apprend et qui apprend en apprenant.
BAC PHILO S. DEUXIEME SUJET
Vivons-nous pour être heureux ?
Ce sujet nous interpelle sur le but de la vie. Quel est-il ? Est-ce que nous sommes sur terre pour être heureux mais aussi est-ce que le but de notre vie serait le bonheur? Il s’interrogeégalement sur la place que le bonheur occupe dans nos existences respectives.
Cette question n’est pas sans poser problème car lorsque nous voyons ceux qui vivent autour de nous et lorsque nous voyons le monde tel qu’il nous entoure nous n’avons pas vraiment le sentiment
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que nous vivons pour être heureux. Les hommes en effet semblent toujours s’ingénier à se rendre la vie impossible et à se rendre malheureux soit les uns les autres, soit eux-mêmes.
La vie n’est de plus pas le propre de l’homme. Les plantes sont aussi vivantes et cherchent-elles le bonheur. Ce sujet est donc à la lisière du vivant et de l’éthique.
Pour y répondre, il convient sans doute de partir de ce qu’est le vivant et pourquoi il vit.
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Se demander pourquoi nous vivons c’est aussise demander pourquoi la vie et quelle est sa raison d‘être. Il s’agit donc ici de se demander ce qu’est la cause de l’être de la vie. La Bible, elle-même ne le dit pas. Elle nous dit que le Dieu de la Bible a créé l’Univers mais nous ne savons pas pourquoi. Le Texte indique simplement qu’avant de se reposer, le Dieu créateur, vit que sa création est bien, « tov » en hébreux qui peut aussi renvoyer à « bonne ». La création est bonne, la vie est bonne.
Le vivant dans la Bible est là parce qu’il est bon. On nepourrait d’ailleurs évoquer le terme de «bon vivant » en ce sens car pour elle, tout ce qui est vivant est bon. Le Lévitique reprend cette expression en rappelant que lorsqu’il fallait faire un choix, lorsque le choix était douloureux, il fallait toujours finalement opter pour la « vie ». La vie est le bien.
Pour ceux qui ne croient pas en la Bible, en revanche, le vivant ne serait que le produit du hasard et de la nécessité. Nous serions vivants par le simple fait du hasard. En conséquence, à la question : pourquoi vivons-nous? Les croyants en la Bible répondent parce que c’est le bien même et les autres parce que.
Le sujet, pourrait dans un sens appeler à une réponse et une recherche métaphysique. Toutefois, dans le monde laïc qui est le nôtre, la Métaphysique n’a guère ses lettres de noblesse. Depuis Kant, en effet et quelques autres, ce savoir n’est plus considéré comme un savoir qui serait digne d’apporter les réponses judicieuses. Comment savoir en effet ce qui est à l’origine de la vie? Qui pourrait nous le dire ?
Il convient donc d’être plus prudent, pour Kant et dans laDoctrine de la Vertu, celui-ci soutient même que le but de la vie ne saurait être le bonheur. Les hommes ne vivent pas pour être heureux et ne peuvent vivre pour cette raison car le bonheur est par essence subjectif pour lui.
Pour répondre à la question, pourquoi vivons-nous, il importe de trouver une réponse universelle et pour Kant, seule la morale au sens où il l’entend peut être universelle. L’homme vit afin de grandir et defaire vivre la morale, une morale dont l’injonction est l’impératif catégorique qui consiste à faire en sorte que la maxime de notre action soit toujours une loi universelle.
Nous vivons en quelque sorte pour faire advenir l’humanité pour Kant et permettre à celle-ci de subsister contre les assauts perpétuels de tous les barbares qui la mutilent chaque jour. Il y a parfois parmi ces barbares, certaines personnes qui ne pensent qu’à leur bonheur. Pour Kant, ceux-là n’ont pas compris le but de la vie. Ce sontdes hédonistes et bien souvent des égoïstes qui ont oublié qu’ils appartenaient à une espècel’espèce humaine- qui avait quelque responsabilité vis-à-vis de la Création.
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Cette position n’est pas sans poser problème. En effet, qu’est ce que l’humanité et qui pourrait le dire ? De plus, il y a de nombreuses personnes qui se sacrifient au nom de cette recherche d’universel et qui finissent toujours un jour par réclamer leur dû.
Ils fonctionnent un peu suivant cette logique que Mauss a pu décrire et qui se caractérise par le Potlatch. Ils donnent et attendent un jour ou l’autre à recevoir d’autrui et parfois plus que ce qu’ils ont donné. Pour reprendre, cette formule, l’écrivain J. Chardonne rappelait qu’il n’y avait pas de pire compagnon que ceux qui se sacrifient car ils viennent toujours un jour demander un autre sacrifice.
Ceux qui disent qu’ils vivent pour édifier l’humanité se sacrifient souvent pour exiger ensuite des autres des sacrifices encore plus grands. Alors pourquoi vivent-ils et pourquoi nous disent-ils que nous ne vivons pas pour être heureux ?
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On pourrait penser qu’ils soutiennent que le bonheur n’est pas le but de l’existence afin de dissuader les autres de vouloir être heureux.Ils prétendent chercher l’humanité mais en réalité, ils recherchent à ignorer les hommes dans leur être concret.
Ils ignorent ces hommes dans leur êtres concrets précisément parce qu’ils sont dans le ressentiment bien souvent nous indique Nietzsche dans la Généalogie de la Morale. Ce sont les hommes du ressentiment.
Ils sont malheureux et voudraient que les autres le soient. Ils sont ainsi car ils ont appris à brider tous leurs désirs. Ils ont assassiné une part d’eux-mêmes, la plus belle pour Nietzsche et ils voudraient tuer ceux qui veulent vivre.
Pour Nietzsche nous vivons précisément pour faire vivre nos désirs et exprimer notre volonté de puissance. Ceux qui nous disent qu’il s’agit de faire vivre et advenir l’humanité, ne font que vouloir exprimer leur propre volonté de puissance et nous affaiblir pour mieux nous dominer.
Cette volonté de puissance n’est que l’expression de la vie qui veut vivre pour être tout simplement et pour être là.
Lorsque nous voyons en effet le Palmier s’élever vers le ciel pour capter la lumière, lorsque nous voyons l’eau toujours chercher un moyen pour s’écouler, nous voyons bien qu’il y a quelque chose dans la vie qui la pousse à persévérer dans son être. La vie est là pour vivre mais pourtant est -elle produit du hasard et veut-elle n’importe quelle vie?
Cette vie est-elle celle de la lutte? Ceux qui observent les plantes aujourd’hui nous montrent qu’il n’en est rien et que au contraire, celles-ci sont solidaires entre elles. Elles ne vivent pas pour s’entre-tuer. Alors quel genre de vie cherche-t-elles ?
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Cette vie que la vie recherche peut-elle être la vie malheureuse ? Kant lui-même ne le pense pas. Il soutient dans la Doctrine de la Vertu que s’il condamne le suicide, il peut comprendre celui qui mettrait fin à ses jours parce que sa vie devient intolérable. Kant soutient cela car pour lui, la vie n’est pas le but en soi ou plus exactement pas la vie physique ou la vie phénoménale.
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Mais qu’est ce que la véritable vie? Est-elle une vie ainsi recluse et repliée sur l’esprit? D’aucuns soutiennent que cette vision kantiennes’explique par une lecture très néo platonicienne de la Bible qui ne voyait en Dieu qu’un Dieu dénué de corps ce que quelques auteurs – et notamment depuis Hobbescontestent simplement en lisant la Bible.
Pour Aristote, la véritable vie ne peut être qu’une vie heureuse. Il l’indique d’ailleurs dans l’Ethique à Nicomaque au Livre I. L’homme vit pour le bonheur et à fins de bonheur. Cependant nous ne sommes pas tous heureux pour les mêmes choses et de plus, le bonheur pour Aristote ne peut être autre que l’excellence.
Qu’est ce que l’excellence? Ce n’est pas la morale universelle Kantienne bien que celle-ci a été (mal) traduite par la vertu. L’excellence c’est pour Aristote, le «par rapport à soi-même ».juste milieu Nous vivons donc pour trouver ce juste milieu par rapport à soi.
En d’autres termes, nous vivons non pas pour le plaisir –que l’égoïste que fustige Kant – confond avec le bonheur mais pour cette excellence qui implique continuellement envie de nous dépasser. Ce dépassement cependant ne doit pas conduire à la souffrance car tel n’est pas sa vocation.
Pour Aristote, il s’agit toujours en fait d’un mouvement, d’une mise en acte. Nous vivons pour être en acte ce qui exclut une vie purement détachée comme on l’a trop cru. Nous vivons pour être noussans souffrance excessive mais parce qu’il y a précisément quelque chose en nous qui appelle cet accomplissement.
Nous vivons donc pour devenir nous-mêmes et pleinement nous-mêmes, ce qui est donc une autre forme du bonheur qui n’exclut pas les bonnes heures mais qui va au-delà de la bonne heur, au sens de la bonne fortune. Nous vivons pour réaliser pleinement ce qui vit heureux en nous.
En conclusion, le bonheur ne peut se confondre avec le seul plaisir mais il ne peut s’en détacher. L’homme heureux vitdans le plaisir et nous vivons pour devenir nous-mêmes. D’aucuns soutiennent que ce « nous» doit être universel. Mais il y a des hommes qui confondent ce souci de l’universel avec un goût pour le sacrifice de soi et des autres.
Or nul ne peut être heureuxdans le sacrifice et la vie n’appelle pas le sacrifice. La vie est ce qui appelle la vie, c’est-à-dire le mouvement, l’être qui est à la fois intérieurement et extérieurement, en surface et en profondeur, dans la conjonction pleine de l’un et de l’autre.
L’homme n’est en effet pas qu’esprit il est corps. Il n’est pas que corps, il est aussi esprit. Il n’est pas que corps ou esprit, il est corps et esprit et c’est en ce sens qu’il est et c’est pourquoi il vit.
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