Charles Étienne Louis CAMUS août mai par Grandjean de Fouchy

Description

Niveau: Secondaire, Lycée

• mémoire

1~ HISTOIRE DE L'ACADEMIE ROYALE parU.e ~Z(96~DE HARL E~-ËT t E NNE- L o u-!s CAM.us.. Examinateur desÉcolesroyalesdei'Actiiterie

• fes dons


• lanternesdes moulinsou des autresmachinesfern- biabies


• principalementconfa- çré fes


• académiefuppliale roi de vouloirbien lesnommertousdeux


• ia têtedes batimensdu


• histoire de l'academie royale

Sujets

• Mémoire
• Couplet
• Clairaut
• Canini
• collège

Informations

• Publié par: sucun
• Nombre de lectures: 47
• Langue: Français

Extrait

1~

HISTOIRE

DE

L'ACADEMIE

ROYALE

parU.e

~Z(96~

DE

H A R L E~-ËT t E N NE- L o u-!

s C AM.us..

Examinateur

desÉcoles

royales

de

i'Actiiterie

<ScduGwk,

de

laSociété

royale

de

L&nd~es,

Secrétaire

&Pro~etïeur

del'Académie

royate

d'Architecture,

& Honoraire

de

cettede

Marine,

naquit

a

CEeuy

en

Brie,

le

2

Août

1690,

d'Étienne

Camus,

Chirurgien

de

cette

vi!!e,

& de

'Marguerite

MaiHard.

Lesinclinations

desenbms&

déveioppent

ordinah-emeat

plus

tôt

qu'on

ne

penfe,

&He~

fare~u'un

examen

attentif

Seéciairé

ne.

découvre

dès

leurs

premières

années

des

marques

dece

qu'ils

doiventêtre

un

jour.

Celle

du

jeune

Camus

pour

lesMathé-

matiques

& la

Mécanique

s'annonça

de

manicre

à

ne

pouvoir

être

équivoque;

au

lieu

ties

jeux

&

des

amufëmens

ordinaires

aux

enrans,

il étoit

continuellement

occupé

àAire.d~ërentes

pièces

avecdu

boisou

du

fer,

&:uncouteau

qui

étoit

fon

unique

outil,

&il

s'y prenoitavec

une

très-grande

adreffe.

Cette

adreffe

n'étoitcertainement

pas

lefruit

d'une

longue

habitude

ni

d'un

pénibte

apprentiHage:

&t~e}-empiiedes-brsdu

génie,

né

avec

lui,

fervoitde

gu~e

a

<es~maias,

&

&~ok

bien

les rendre

adroites.

Cemême

génie

lui&Mo:t

au~i~ur

que

i'étude

des

Mathé-

matiques

exigeoit

d'autres

connoifïances

qu'H

falloit

acquénr,

&

,d~

F~e

dedixans

ilneceffoit

d'importuner

fes

parens

pour

être

envoyé

au

Coiiége

à Paris.Ils

en.(entôient

la

néceSité,

maisla

modicité

de

leurfortune

les

faifoithénter;

ils

osèretit

cependant

compter

auéz

fur

fa

fageffe

&

fur

fes

tatens

pour

franchir

cet

obfhcie,

&

ils

i'envoyèrent

à Paris

ou

il

commença

fesétudes

nu

Collége

de

Navarre;

combien

peu

d'enfans

decet

âge

feraient

d~nes

d'une

telle

confiance

"iis

eurent

bientôt

lieu

defefavoir

bon

gré

decette

démarche,

le ~:ne

Camus

nefut

pas

long-temps

à devenir

un

desmeilleurs

écoiiers

d'.i

Collége

& fes

fliccès

leur

revinrent

de

touscôtés:

it

U'empbvoh

cependant

à

cesétudes,

oùH

réunH!bit

.u

bien

qu'une