Les combattantes de l effroi
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Description

Quatre chevaliers se battent pour que tous puissent choisir leur religion.Paternité, pas d'utilisation commerciale. J'offre aux autres la possibilité de reproduire, distribuer et communiquer votre création et les œuvres dérivées, mais uniquement dans un but non commercial.

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Publié le 27 janvier 2016
Nombre de lectures 18
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

ette histoire se déroula dans une forêt réputée pour la chasse de ses imposants cerfs et
ses fameux sangliers, quelque part en Lorraine.
En fin d’après-midi, la cavalière, nommée Blanche de MorteLune, alla dans la forêt
chasser le gibier. La jeune fille aperçut un buisson bouger. Elle tira une flèche droit
dessus et c’est alors qu’elle entendit un gémissement venant du fourré. Inquiète, elle
s’approcha avec méfiance de l’arbuste, écarta doucement ses branches avant d’apercevoir un homme blessé et
évanoui de douleur. En le voyant si amaigri, elle crut d'abord que c'était un pauvre paysan, mais, en voyant sur
son pâle visage au menton remonté de magnifique yeux bleus saphir, elle pensa alors qu’il pouvait être un fils de
roi.
Elle le prit délicatement par la taille et le mit avec peine sur son colossal destrier noir. Elle l'attacha à l'aide d'une
épaisse corde trouvée à quelques pas de sa bête. A ce moment, la chasseuse vit autour du cou du jeune homme,
un morceau de bois délicatement taillé, c’était le symbole des «Namalures». Blanche de MorteLune, stupéfiée par
cette découverte, resta sans voix: cette religion s’opposait à la religion Chrétienne.
Le dieu des Namalures était Namal. Ils pensaient qu'il réincarnait les humains mort en des animaux plein de vie.
Les plus braves et les plus courageux se transformaient en d'immense ours ou en majestueux lion, les
malhonnêtes et les mauvais croyants se retrouvaient en des sangliers dodus, exactement ceux que cherchaient les
chasseurs. Leurs nouveaux corps dépendaient de leurs vies et leurs caractères passaient.
Elle monta sur son étalon et galopa jusqu’au château.
Au loin, perchées sur une colline, sept grandes tours de pierre surplombaient la forêt. A la lisière du bois, on
pouvait apercevoir les toits de marbre des tours, qui émerveillaient les chasseurs. En s’approchant on pouvait
admirer l’eau claire des douves. En cas d’incendie forestier, les profonds fossés empêchaient les flammes
d’atteindre la forteresse. Pour accéder à la demeure, on devait traverser un imposant pont-levis en bois brut, Dès
l'aube, il était ouvert pour accueillir des passagers mais le soir il se refermait pour empêcher d'éventuelles
attaques. Dans la cour, se trouvait une magnifique église décorée de majestueux vitraux colorés de rouge et de
bleu. A côté de celle-ci se trouvaient les écuries qui abritaient de magnifiques chevaux, certains de chasse,
d'autres de combat. Derrière la chapelle, se tenait un donjon si grand, qu'il intimidait certains. A l’intérieur de
celui-ci, des centaines de tapisseries recouvraient les murs des salles, et une pièce présentait des fenêtres
entourées d’or qui s’ouvraient sur la chapelle. Blanche arriva rapidement au château. Son code de la chevalerie lui avait en effet apprit à ne jamais se mesurer à
un plus faible ou à un homme blessé.
Elle descendit de son cheval et transporta le jeune homme à l’Hôtel Dieu dans le but de le soigner.
es médecins vinrent l'aider à guérir. Deux heures plus tard, le jeune homme se réveilla et,
bien qu’étendu sur un lit et éclopé, se redressa aussi rapidement qu’un chevreuil et sauta
hors de la chambre. Il se mit alors à crier
tel un fou.

Impétueux et rapide, il rejoignit les écuries et monta sur le premier cheval qu’il aperçut. Le
cheval hennit et il fonça comme l’éclair dans la forêt noire.

La confrérie de Blanche, nommée «Combattantes de l'effroi», était composée de la téméraire Éloïse de Boisjoli, de
la combattante Léonord de Belleforêt et de la malicieuse Anthéa de Hauterive. Intriguées par tant de bruit, elles
arrivèrent en courant à l’entrée de la chambre d’où le jeune homme avait disparu. Elles demandèrent ce qui
s’était passé; Blanche leur raconta toute l’histoire.

Au loin, on entendait le fugitif proférer des menaces contre les chrétiens:

«- Vous mangeurs de sang et de chair, comment osez-vous tuer! Ayez honte… Nous les Namalures nous
vengerons! »

Les «Combattantes de l'effroi» restèrent figées jusqu’à ce que la panique envahisse à nouveau le château. Elles ne
comprenaient pas pourquoi le jeune homme était si soudainement parti et avec tant de rancœur. Blanche, après
le malheureux accident, n’avait cherché qu’à l’aider.

Les filles revêtirent leurs armures d’acier ainsi leurs heaumes rutilants et partirent à la recherche du jeune
homme car des menaces avaient été dites: l’estropié était devenu un ennemi.
Elles cherchèrent aux quatre coins de la forêt, remontèrent les rivières et aucun sentiers ne leur échappèrent. Les
recherches furent vaines et l’ennemi resta introuvable. A la tombée de la nuit, Blanche, Eloïse Léonord et Anthéa
regagnèrent leur demeure. a vie du château reprit son cour et plus personne ne pensa à ce qu’il s’était passé.

Quinze jours plus tard, dans la plus grande salle du château eut lieu un grand
banquet en l’honneur des 70 ans du Roi. Autour de la table dressée pouvait
s’asseoir une multitude de personnes; ce jour-là se trouvait les seigneurs et les
chevaliers voisins. Les assiettes en porcelaine ainsi que les couverts en or et en argent étaient délicatement
installés sur une nappe d’un riche tissu. Une bonne odeur flottait dans l’air frais de la pièce. Les premiers plats
arrivèrent, on vit d’abord des tartes de tous les goûts. Le repas continua, on vit passer les serviteurs avec des mets
de toute sorte comme du poulet au citron et même de la dinde rôti avec autour des marrons chauffés. Et tout se
déroulait parfaitement bien jusqu’à l’arrivée d’un soldat. Le dessert allait être servi quand le garde annonça à
haute voix qu’il avait une lettre adressée au Roi. Il dit ensuite qu’un homme dont il ne connaissait ni l’identité ni
l'origine lui avait remis. Le jeune homme s’en alla et le seigneur demanda à un curé de lui lire le message car
aucune autre personne dans le village ne savait lire. Alors celui-ci lut les quelques lignes très bien écrites du
parchemin :

«Vous les chrétiens dévoreurs de nos familles,
Vous avez voulu me tuer
Mais grâce aux «Namalures»
Je m’en suis sauvé

Vous espèce de démon
Laissez notre religion!
Car seul notre Dieu,
Mérite les cieux

Par cette lettre je vous assure
Que la guerre est déclarée
Et que rien dans vos armures
Ne nous fera reculer

Faites attention à votre seigneurie
iQui sera bientôt détruite».



Le prêtre s’exclama que c’était une œuvre de Satan et il commença à prier pour supplier son Dieu de le protéger.
Tout le monde était stupéfait par la réaction du religieux et par la haine que les Namalures portaient aux
chrétiens. Le code de la chevalerie disait de défendre l’église chrétienne et de se battre pour le christianisme. Ils
leur feraient donc comprendre que tout Homme avait le droit de choisir sa religion. Le seigneur s'en alla de la pièce avec un air inquiet, que seules les quatre chevalières remarquèrent.
Tous les invités s'en retournèrent effarés par cette réception gâchée.

Le lendemain, Anthéa dite la malicieuse ainsi que Léonord la combattante, allèrent chercher des branches dans
la forêt pour allumer le feu. Elles allèrent chacune de leurs côtés, Léonord prit le chemin qui mène à la rivière où
le peuple puise l'eau, et Anthéa partit vers le centre des bois. Quelques instants plus tard, un cri retentit au
milieu de. Anthéa comprit que quelque chose de grave se passait alors elle jeta ce qu'elle avait ramassé et se mit à
courir aussi vite qu'elle pouvait. Elle prit le chemin qui menait au cours d'eau mais elle n'entendait plus de bruit.
Soucieuse, elle se demandait où était Léonord, elle cria de toute ses forces:
«Léonord! Léonord! Où es-tu?! Réponds moi je t'en supplie!»
Désespérée, de ne pas entendre de réponse, elle s'empressa de retourner au château pour avertir ses amies. Elle
courut vers le royaume à travers les arbres, et c'est alors

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