Mélissandre & Léonor
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Description

Mélissandre et Léonor revendiquent le droit de faire grève. Paternité, pas d'utilisation commerciale. J'offre aux autres la possibilité de reproduire, distribuer et communiquer votre création et les œuvres dérivées, mais uniquement dans un but non commercial.

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Publié par
Publié le 27 janvier 2016
Nombre de lectures 25
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

N os noms sont Mélissandre et Léonor. Nous sommes très diférentes mais pourtant nous nous complétons et Formons une belle équipe. Nous vivions dans une contrée paisible et lointaine au sommet d'une colline où les nuages traversaient les plus grandes tours. Cet endroit était si calme que nous entendions les oiseaux chanter et le bruit des ruisseaux qui coulaient le long de notre colline. Notre château était entouré de sapins. Le château Fait de pierres blanches avait la particularité de ne posséder qu'une seule porte qui était sécurisée par plusieurs gardes. Les habitantes de ce château Irent construire des pièces ornées d'or et de diamants. Les Fenêtres étaient si imposantes que l'on avait l'impression qu'il n'y avait pas de mur. Les domestiques se Faisaient rares car le château était peu peuplé. Une cour était installée en haut du château pour les Fêtes en été. Une serre s'étalait en bas de la colline. Le village était
accueillant.
Les chevalières passaient souvent au village pour voir si tous les villageois étaient contents ou s'ils travaillaient. Mais elles savaient que le travail était rude pour eux. Elles essayaient quand même de résoudre cette afaire. Mais si elles limitaient beaucoup leur travaux, les paysans n'en Faisaient qu'à leur tête. Les jours de Fête elles leur donnaient des jours de congé. Mais au Il du temps les habitants s’habituaient à cet emploi du temps peu chargé. Les villageois étaient heureux d'avoir des chevalières si généreuses. Les nobles admiraient leur sympathie envers leur peuple. Les paysans organisaient toutes les semaines une Fête en l'honneur de Léonor et Mélissandre qu'ils aimaient tant pour leur gentillesse. Lors de ces Fêtes, des magiciens et des jongleurs venaient du monde entier. Des tournois chevaleresques étaient prévus en bas du château. En haut de la plus grande tour, des dames les contemplaient en tricotant des braies qu'elles allaient ofrir à leur chevalier. Au tournoi, un chevalier se démarquait des autres, il se nommait Tristan de Beauvegarde. Quand il eut gagné tous les tournois, il inuença le peuple à le choisir comme seigneur. ïl promit encore plus de jours de repos et d'être d'avantage clément que nous l'étions. Tristan leur laissait trois jours de réexion pour prendre une décision. Quand le temps Fut écoulé ils choisirent à l'unanimité de le prendre comme seigneur. ïl bannit immédiatement les chevalières tant aimées. Aussitôt elles prirent leurs bagages, sautèrent sur leur cheval et partirent au galop loin du château. Quand la nuit tombait elles ne trouvèrent aucun Foyer pour dormir. Un miracle se produisit, elles trouvèrent une grotte pour y dormir. Dès qu'elles s'installèrent, elles s'endormirent. Pendant leur sommeil elles entendirent des bruits suspects, Léonor se leva et réveilla Mélissandre. Elles virent un magicien terriIant et étrange. Elles s’avancèrent prés de lui et entamèrent la discussion : « -Qui êtes vous ? s'interrogèrent les jeunes Illes.
- Je me nomme le magicien raudelon ! dit-il. -D'où venez vous ? se demandèrent les chevalières. -Je viens de la contrée d'Arcogant. répondit–il sereinement. -Pourquoi êtes vous venu de si loin ? le questionnèrent les demoiselles. -Vous êtes un peu trop bavardes à mon goût … gloussa le magicien. -En réalité je viens pour vous prédire votre avenir si méritant, annonça le monsieur. Alors il leur expliqua sa venue. » ïl dit que le roi d'Arcogant l'a envoyé pour leur dévoiler la venue de Tristan de Beauvegarde. Mais les jeunes chevalières l'inForma qu'il était venu gouverner à leur place. « -Je suis venu un peu trop tard mais je vais vous raconter la suite ! assura le magicien. -Pour cela vous devez vous rendre au château d'Arcogant où le roi vous attendra. ormula t-il. -Le voyage va t-il être long ? se renseignaient Mélissandre et Léonor. -Plus long que vous ne l'auriez imaginé ! s’exclama t-il. -Et le voyage sera plein d’embûches et d'aventures ! conIa le vieil homme. » Elles accrochèrent leur charrette sur leur chevaux et se mirent en route avec le magicien. Arrivées à un pont, elles aperçurent un cyclope terriIant avec un œil si noir qu'on pourrait mourir en le Ixant trop longtemps. Le cyclope les Fusilla de son regard en les voyant traverser sa terre précieuse. Dès que les Illes le virent, elles sautèrent se cacher derrière un buisson en pensant qu'il ne les avait pas vues. Le monstre leur demanda de sortir de cette cachette. Aussitôt, elles sortirent de leur abris, efrayées. Les trois personnages se Ixèrent pendant un long moment, puis le cyclope interrompit ce silence. ïl les menaça que si elles ne partaient pas sur le champs, il les mangeraient. Les demoiselles déterminées à vaincre Tristan de Beauvegarde Forcèrent le chemin. La bête capitula Face à leur détermination mais à une seul condition : répondre à son énigme. Sur le moment les chevalières encaissèrent la proposition. Le méchant donna l’énigme ainsi « je suis un instrument de musique mais on ne me voit pas et on ne touche pas, qui suis-je? » Léonor et Mélissandre rééchir puis Mélissandre soua dans l'oreille de Léonor une liste d'instruments dont la voix. Tout à coup Léonor cria «la voix» qui par enchantement était la bonne réponse. Le cyclope étonné de leur intelligence les laissa passer haut la main. Les Illes heureuses de leur victoires coururent sur les champs aux herbes élevées et tranchantes. Mais arrivée au milieu du champs, Mélissandre sentit une main
Frôler son épaule. Les demoiselles se placèrent dos à dos avec leurs armes. Soudain, trois bandits sortirent de nulle part. ïls avaient des cheveux crasseux, le visage répugnant, des dents aussi noires que leur regard, Leurs habits étaient tous déchirés et leurs ongles longs et jaunis. Les méchants regardèrent les jeunes Illes pendant un moment avant de leur demander leurs armes Fermement. Les chevalières reFusèrent, Alors les bandits se jetèrent sur elles, les Illes se débâtirent comme elles le pouvaient quand soudain une jeune chevalière au cheveux châtains vint à leur secours. La chevalière, Adèle, connue de tous, brandit son épée et délivra les demoiselles qui étaient sous l'emprise des bandits et le combat commença. Adèle avait un adversaire Féroce. Avec son épée elle le blessa au bras d'un coup sec, le brigand Ixa sa blessure avec dégoût et Adèle proIta de cet instant pour lui trancher la tête mais le voleur eut le réexe de se baisser et de retourner au combat. L'homme attrapa sa lame mais pas assez rapidement car Adèle planta son arme dans la main. Le bandit, terriIé par sa plaie lâcha son couteau, Adèle saisit cette dernière et l'égorgea. Léonor avait un adversaire robuste. Le brigand sortit sa lance volée à un chevalier et essaya de la tuer mais la demoiselle ne se laissa pas Faire. Elle prit son arc puis ses cinq dernières èches et tenta à plusieurs reprises de viser son œil...sans succès. A la dernière èche, s'installa un silence de plomb, une atmosphère lourde planait dans l'air mais le brigand brisa cet instant en tirant sur le pied de la chevalière avec sa lance. Léonor hurla de douleur mais eut encore la Force de tirer sa dernière èche. Elle prit en grimaçant son arc et par chance envoya la pointe dans son cœur. Mélissandre avait le dernier adversaire à battre, un grand mou un peu timide. ïl n'osait même pas tendre son couteau que la chevalière le taquina au point qu'il Fut en rage. Alors décidé à la tuer il prit son bistouri et essaya de le planter en plein cœur en vain, ce qui Faisait rire la demoiselle. Alors pour en Inir la jeune Ille ayant pitié de lui, coupa une partie de son épaule. Le grand timide efrayé, s’enFuit en courant. Les chevalières épanouies et Ières de leur bravoure passèrent la nuit ensemble et apprirent à se connaître. Le lendemain, les nouvelles amies se levèrent et continuèrent leur route vers Arcogant. Arrivées au château, elles se séparèrent d'Adèle. Léonor et Mélissandre coururent à la cour du roi, se présentèrent et Irent part de leur malheur. Aussitôt, le roi envoya son armée combattre Tristan de Beauvegarde. Trois mois après cet incident, les habitants s’excusèrent de leurs choix auprès des dames qui leur avaient tant manqué. Les chevalières réussirent à gagner le droit de grève et leurs vies Furent
de nouveau synonyme de bonheur.
Leila & Selma
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