Conseils pratiques pour réussir à l Université
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Conseils pratiques pour réussir à l'Université

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Description

Choisir d’être étudiant c’est choisir une des longues voies pour aller plus loin sur les plans personnel et professionnel. C’est alors une occasion d’approfondir vos connaissances et d’acquérir une façon d’apprendre. Ce document contient des stratégies qui peuvent vous aider à atteindre vos objectifs d’étude avec plus de plaisir et de satisfaction. Dans ce qui suit, nous avons essayé de retenir quelques astuces et stratégies pour la réussite de vos
études en ce qui concerne :
- les méthodes de travail ;
- la concentration ;
- l’écoute en classe ;
- la prise de note ;
- la lecture active ;
- la préparation aux examens ;
- les travaux longs ;
- les exposés oraux ;
- les motivations ;
- la procrastination scolaire ;
- la gestion du temps.
Nous espérons que ce document sera un guide pour vous et saura répondre à vos attentes.
Alors bonne lecture et bonne étude !

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Publié le 18 août 2011
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Langue Français

Extrait

Conseils pratiques pour réussir à l'Université  Choisir d’être  étudiant c’est choisir une des longues voies pour aller plus loin sur les plans personnel et professionnel. C’est alors une occasion d’approfondir vos connaissances et d’acquérir une façon d’apprendre.  Ce document contient des stratégies qui peuvent vous aider à atteindre vos objectifs d’étude avec plus de plaisir et de satisfaction. Dans ce qui suit, nous avons essayé de retenir quelques astuces et stratégies pour la réussite de vos études en ce qui concerne :  - les méthodes de travail ; - la concentration ;  l’écoute en classe ;  -- la prise de note ; la lecture active ; -- la préparation aux examens ; - les travaux longs ; - les exposés oraux ; - les motivations ; - la procrastination scolaire ; - la gestion du temps.  Nous espérons que ce document sera un guide pour vous et saura répondre à vos attentes.  Alors bonne lecture et bonne étude !  METHODES DE TRAVAIL  S’adapter à la faculté  Pour s’adapter à la faculté, il faut d’abord bien comprendre ce qui est demandé dans les différentes activités proposées : cours magistral, travaux pratiques et dirigés. Il faut ensuite se donner les moyens d’y parvenir.  1. Assister au cours  L’assiduité est la condition sine qua non de la réussite. Nombre d’étudiants s’absentent aux cours, parce que le pro fesseur est ennuyeux, l’amphi bondé ou l’horaire peu commode. C’est une erreur à ne pas commettre.  En effet, pendant le cours, votre mémoire enregistre automatiquement certains éléments ; vous comprenez mieux comment le professeur passe d’une étape à une autre, vous saisissez les articulations. Le professeur signale les cas particuliers, les formules qui ne s’appliquent que dans certains cas. Enfin, vous passez moins de temps à retravailler un cours auquel vous avez assisté qu’un cours photocopié ou recopié. Et puis, ne pas aller au cours vous place sous la dépendance des autres, vous en êtes réduit à recopier les notes plus ou moins fiables de camarades plus ou moins disposés à les prêter.  2. Avoir envie d’aller plus loin  Il faut se passionner pour ses études, ne pas refermer son classeur pour penser à autre chose dès la fin du cours, mais se poser des questions, avoir envie d’aller
plus loin, se conduire en apprenti chercheur. Cette curiosité peut s’exprimer par la lecture des ouvrages conseillés par le professeur et la consultation des sujets d’examens des années précédentes.  3. Types d’activités  - Le cours magistral  Il est donné par le professeur, le plus souvent devant un amphi de 200 à 1 000 étudiants. Les occasions de poser des questions sont rares. L’ essentiel est de savoir prendre des notes. A chacun sa technique. Mais, pour prendre des notes efficaces, il faut avant tout s’adapter au professeur, observer sa manière de procéder ; certains parlent vite, mais répètent la même chose sous différentes formes, illustrent leur propos par des schémas au tableau. Il importe de repérer les moments essentiels, lorsque l’enseignant donne une définition, ou signale ce qui est important par des phrases telles que « ce qu’il faut retenir, c’est... », « donc, vous noterez ceci... » ou « encadrez cette formule ». A saisir également, le moment où l’enseignant donne des indications sur ce qu’il attend à l’examen : « Au partiel, il faudrait dire... ».  - Les travaux dirigés (TD)  Il s’agit de séances de manipulations destinés à montrer l’application concrète du cours. Et là aussi, le groupe est restreint et les étudiants peuvent demander à l’enseignant tous les éclaircissements nécessaires.  -L’exposé   Enfin, vous pouvez avoir à préparer un exposé. C’est le moment de laisser libre cours à l’initiative. Vous pouvez adopter à cette occasion une méthode qui sera utile tout au long du cursus universitaire. Elle consiste à constituer des dossiers sur différents thèmes et à y stocker tout ce qui s’y rapporte : articles, idées notées sur des feuilles de papier, fiches de lecture...  Travailler seul ou en groupe ? Il y a des activités qui exigent qu’on travaille seul, pour savoir ce dont on est capable : apprendre son cours, le mettre en fiches, et faire les exercices demandés. Mais on peut utilement recourir au travail en groupe pour : -compléter son cours : vérifier que l’on a bien pris ses notes - se faire expliquer ce qu’on n’a pas compris -s’entraider - se critiquer : soumettre son travail aux autres est le meilleur moyen d’en tes ter la cohérence- vérifier ses connaissances (en s’interrogeant mutuellement) et se situer - (par rapport aux autres).  S’insérer dans le milieu universitaire  Pour réussir à l’université, il faut se prendre en charge, devenir adulte. Pour ne pas se faire broyer par cet univers, il faut savoir s’y insérer.  L’étudiant qui fonctionne de manière exclusivement scolaire ne disposera que d’une seule source d’information : l’enseignant.  Il lui manquera une foule de renseignements préci eux sur ce que veulent les professeurs « l’un exige que l’on soit clair et succinct ; un autre préfère que l’on soit exhaustif sur un sujet », leur manière de noter, les bons groupes de TP ou de TD, les matières à choisir pour avoir les meilleures chances de réussite. Toutes ces informations transitent par le « bouche à oreilles, par des réseaux. Celui qui n’est
pas inséré dans le milieu universitaire, ni dans un groupe de référence, en sera privé.  LA CONCENTRATION  La concentration demande des conditions favorables pour se faire. Un environnement approprié et un bon contrôle de l’esprit sont de grands atouts. Aussi, l’atteinte d’un bon niveau de concentration demande Telle la mobilisation d’énergie.  Vous vous décidez de vous mettre au travail. Nul n’ignore q u’il n’est pas suffisant de s’asseoir devant ses livres, de manipuler des crayons pour faire une étude efficace. Il faut une concentration, une orientation de son attention sur la tâche à effectuer. La concentration n’est pas un état passif mais une discip line de l’esprit, caractérisant l’orientation de l’esprit, des activités mentales vers un seul objet.  Pour faciliter la concentration, il faut apprendre à reconnaître et à recréer un environnement favorable, adopter une méthode active de travail.  *Travailler dans un endroit adéquat  Il faut éviter les endroits comme le café étudiant, les jardins publics, le bus ... qui sont des endroits riches en stimulations. Choisissez plutôt un endroit paisible, bien éclairé où vous ne serez pas constamment dérangé.  *Trav ailler dans une position qui incite à l’action  Le lit, le fauteuil moelleux sont à proscrire. Choisissez une position assise.  * Dégager sa table de travail de tout objet attrayant  Les revues, les cassettes, les photos ... qui sont des objets de distraction risqueraient de vous déconcentrer. Alors, dégager les de votre table de travail.  * Garder sous la main les objets utiles à votre travail  En ayant à votre disposition crayons, gomme à effacer, marqueur, règle, dictionnaire... vous n’aurez plus à vous leve r chaque fois que vous en aurez besoin. Ainsi, votre concentration sera plus facile à maintenir. L’utilisation du crayon ou du marqueur permet d’être plus actif en augmentant le nombre de stimulations sensorielles orientées vers le travail et aide l’esprit à rester dans la partie.  * Prendre quelques minutes (environ 20 mn) pour faire un réchauffement  Il s’agit pour cela, de parcourir par exemple les grands titres du chapitre à étudier, de refaire les exemples, de relire les définitions, de revoir ses notes etc. Cette étape d’immersion graduelle facilite grandement la concentration. Vous pouvez vous représenter le travail intellectuel comme le « sport du cerveau » où la période de réchauffement est extrêmement importante. C’est à ce moment que vous réactivez, dans votre matière grise, les concepts et les notions que vous manierez plus aisément par la suite.  * Savoir planifier votre travail  Plus il vous est difficile de vous mettre à la tâche, plus vous devez vous fixer des tranches horaires restreintes. Ainsi, planifiez votre travail d’heure en heure, de
demi-heure en demi-heure, de quart d’heure en quart d’heure. Prévoir de petites pauses - récompense après chaque tranche. N.B : Ne vous accordez la pause que si l’objectif est atteint.  * Savoir résister aux idées parasites  Inscrivez sur un bloc-note les idées qui vous viennent souvent à l’esprit et qui vous gênent dans votre concentration. L’expérience montre que ces idées (envie de grignoter, de téléphoner, de vous lever...) consignées cesseront de vous taraud er.  * Soyez indifférent aux bruits environnants  Un bon moyen de vous immuniser contre la curiosité de lever la tête au moindre bruit, est de vous empêcher de la satisfaire de façon complète: chaque fois que vous aurez envie de relever la tête et d’écouter ce qui se passe, forcez-vous à garder les yeux rivés sur votre feuille. Vous trouverez cela difficile au début mais vous arriverez rapidement à faire abstraction des sources de distraction mineures de votre environnement. Votre concentration ne s’en porter a que mieux.  L’ECOUTE EN CLASSE   L’écoute, loin d’être un état passif est un ensemble d’actions orientées vers la compréhension. C’est une activité qui demande un effort intellectuel pour sélectionner, organiser et intégrer l’information transmise par l’ém etteur. Ainsi, pour améliorer la situation d’écoute il faut :  - choisir une bonne place en classe, - se préparer pour les exposés magistraux, -développer une attitude d’écoute active et méthodique.   * Le choix d’une bonne place en classe  Choisir une b onne place à l’avant de la classe permet de mieux entendre le professeur, de lire plus facilement au tableau et de maintenir un bon niveau de concentration. Car il faut garder les mêmes exigences pour le choix d’une place en classe que pour le choix d’un siège lors d’un spectacle.  * Bien se préparer pour les exposés magistraux  Avant un cours, il est conseillé de relire les notes précédentes et de consulter le matériel de référence (manuels, textes...) car cela permet :  - de revoir le vocabulaire et les concepts qui seront utilisés ; - de situer le cours à venir dans son contexte et de percevoir la suite des idées ; - de préciser ce que vous saisissez moins bien de façon à préparer des questions au professeur.  La préparation aux cours magistraux contribue également à augmenter votre motivation à assister aux cours et à rehausser votre sentiment de compétence par rapport à cette matière.  * Développer des habitudes d’écoute actives et méthodiques  Une écoute active et méthodique stimule votre concentration et favorise votre
compréhension. La prise de notes, les signes non verbaux d’écoute (hochement de tête, sourire, regard pétillant ou interrogateur etc.), les questions posées et la connaissance des étapes du cours sont autant de stratégies qui permettent de développer des habitudes d’écoute efficaces.  LA PRISE DE NOTES  La prise de notes en classe vous permet ensuite de réviser facilement la matière et de bien réussir les examens. Elle constitue le seul moyen d’avoir accè s à l’information donnée lors d’un exposé.  Certaines personnes préfèrent écouter attentivement sans prendre de note; argumentant qu’on ne peut prendre des notes et écouter en même temps. Cette stratégie ne peut être adoptée que lorsque vous êtes sûre que l’information présentée pendant le cours se retrouve dans différentes sources de référence où vous pouvez faire des synthèses et pouvoir réviser. Dans le cas contraire, s’il s’agit d’un exposé oral sans base de référence, la prise de notes est toujours né cessaire car le taux d’oubli est très élevé et rapide.   Quelques astuces pour prendre des notes  * Utiliser des feuilles mobiles et n’écrire que sur un côté seulement (ne pas écrire au verso). Ainsi, lors de la révision, vous pouvez étendre vos feuilles afin de saisir l’ensemble des idées d’un cours.   *Utiliser une marge du côté gauche de votre feuille qui servira à compléter vos notes de cours et à inscrire les mots clés.  *Sachez discerner et différencier les idées principales et les détails. Cela permet de comprendre le développement des idées.  *Ecrire de façon espacée en sautant une ligne ou deux à la fin de l’exposé d’une idée.  *Utiliser des abréviations qui vous feront gagner du temps, mais complétez celles qui sont complexes après le cours pendant qu e vous les saisissez encore.  * Revoyez vos notes le plus tôt possible pour contrer l’oubli. Faites le tout de suite après le cours ou au plus tard le soir même. Ce petit travail consiste à enlever les fautes d’orthographe et à rajouter les informations man quantes, à compléter les phrases mal écrites, inachevées ou trop abrégées. Cet exercice est facile quand le cours est encore tout frais ; en plus, c’est une excellente manière d’apprendre.   Abréviations usuelles  Pour une prise de notes efficace, apprenez à abréger certains mots.  adj adjectif ms mais art article mvt mouvement ! attention nb nombre auj aujourd’hui ns nous  av avant nv nouveau bcp beaucoup pdt pendant
cad c’est - à - dire p-ê peut-être cpdt cependant pq pourquoi chgt changement qd quand ct comment qq quelque csq conséquence ss sans dcd décider sf sauf dt dont soc social écoq économie sol solution id idem st sont imp important svt souvent s jamais stt surtout lg long tps temps tjr toujours tt tout  LA LECTURE ACTIVE   La lecture active exige des conditions appropriées et un haut niveau d’activité; il est nécessaire d’atteindre un bon niveau de concentration et savoir ce que vous voulez retirer de la lecture.  * Pour obtenir un bon rendement, il faut créer un environnement physique favorable. Ainsi, un bon éclairage (pas trop fort ni trop faible) constitue la première condition de travail. Ensuite choisir une position convenable, c’est -à-dire une chaise droite et confortable et proscrire la position couchée ou un siège confortable moelleux.  * Lire l a préface du texte qui contient d’habitude des informations importantes.  * Faire un bref survol du chapitre en lisant l’introduction, les titres de section, le premier et le dernier paragraphe de chaque section et enfin la conclusion.  * Lire comme si vous deviez expliquer à quelqu’un ce que contient chaque paragraphe en soulignant les passages importants et en inscrivant les mots -clés dans la marge.  En cas de lecture difficile suite à la fatigue ou à la complexité du texte il faut :  * Relire le texte en enlevant les adjectifs et adverbes. Le sens du texte sera peut être plus clair ;  * Relire le passage ou le texte à haute voix en variant les intonations ;  * En discuter avec le professeur ou consulter un autre livre.  LA PREPARATION AUX EXAMENS   Rappelons qu e l’examen ne se prépare pas dans la semaine ou les jours qui le précèdent. Cette préparation à court terme est nécessaire mais pas suffisante. Par contre, c’est la préparation à long terme, l’étude régulière qui permet l’apprentissage de la matière.  
A propos de la préparation à long terme  La préparation à long terme est essentielle à un apprentissage de qualité; elle consiste :  - à assister au cours, à y être actif et à avoir une bonne concentration ;  - à prendre des notes pendant les cours en prenant soi n de souligner les points  essentiels ;  - à faire les lectures requises pour les cours et à les réviser avant le cours suivant ;  - à faire la synthèse des textes les plus importants ; - à demander des explications aux personnes ressources lorsque vous éprouvez des difficultés avec une partie de la matière ;  - à travailler le plus régulièrement possible  NB. Des séances d’études massives la veille d’un examen peuvent vous aider, mais seule la revue fréquente de la matière tout au long du trimestre peut vou s permettre d’atteindre un haut niveau d’assimilation et de mémorisation de la matière.  A propos de la préparation à court terme  Une bonne préparation à court terme consiste à :  *prendre des informations sur l’examen afin d’étudier d’une façon appropriée,  * se préparer au moins deux (2) mois à l’avance,  * assister aux derniers cours,  * comprendre, réciter, réviser car il est tout aussi nécessaire d’avoir mémorisé ce qu’on a compris que de comprendre ce qu’on a mémorisé,* se faire un plan d’étude en commençant par les parties les plus importantes.  * se procurer des examens des années antérieures.  * réviser l’ensemble de la matière la veille de l’examen, permet d’avoir la matière fraîche en mémoire lors de l’examen.  NB : Si votre examen a lieu le matin, arrêt ez d’étudier tôt le soir qui le précède et consacrez-vous à une activité qui vous détend et vous aide à dormir. Vous arrivez ainsi plus frais et dispo pour faire l’examen.  Comment aborder sa copie d’examen  * Eviter les discussions de dernière minute qui ne font qu’augmenter le niveau  d’anxiété et brouiller la mémoire.  * Lire attentivement les instructions afin d’éviter les pièges.  * Structurer le temps disponible et calculer le temps à accorder à chaque question
en gardant du temps pour revoir votre copie à la fin.  * Décaler les questions difficiles en passant à la suivante quitte à y revenir plus tard.  * Faire un plan de réponse pour les questions à développement et ne commencez à écrire au propre qu’après avoir décidé de l’ordre des éléments que vous vou lez mentionner.  Répondre à toutes les questions si possible sauf dans le cas où vous perdez des * points pour les mauvaises réponses.  * Prendre un temps de repos si vous sentez la panique approcher en fermant les yeux et en respirant profondément jusqu’à c e que vous vous sentiez mieux.  LES TRAVAUX LONGS   Lorsque vient le moment de produire un travail long, il nous arrive souvent d’être à cours d’idées ; l’inspiration ne vient pas. Cela peut contribuer à vous stresser davantage car le temps passe. Dans ce cas, il est conseillé de clarifier au départ ce que vous avez à faire comme travail (essai, dissertation, travail de recherche...).  A. Les types de travaux  * L’essai : Il consiste à présenter votre vision personnelle d’un sujet donné. Cela donne place à l’originalité, l’intuition, la subjectivité. Cependant, votre pensée doit demeurer organisée et bien structurée.  *La dissertation : Ici, il s’agit de débattre d’une question, de défendre une thèse en vous référent aux faits et aux idées de façon rigoureuse. Il y a une place laissée à l’originalité, mais vos propos devront cependant être mieux pesés et vous devrez soutenir vos idées avec plus d’arguments que votre seule intuition.  *Le travail de recherche : On demande ici l’approfon dissement de vos connaissance sur un sujet donné et de les transmettre de façon logique et rigoureuse.  B. Les différentes étapes de réalisation d’un travail  -Il faut tout d’abord choisir un sujet d’intérêt bien délimité,  -dans un second temps, l’attention va à la recherche et à l’organisation des différentes sources d’informations,  -les troisième et quatrième étapes sont consacrées à l’élaboration d’un plan de travail puis à la rédaction du travail,  - la dernière étape consiste à peaufiner le texte et à le dactylographier.  * Le choix du sujet  Lorsque vous avez une idée du sujet que vous voulez traiter, formulez -la de trois ou quatre façons différentes. Faites une revue de la littérature sur le matériel existant sur ces su ets (les index, les catalo ues, l es ouvra es...). Vous aurez ainsi
une idée de ce que vous pourrez utiliser comme matériel de base et vous pourrez ensuite choisir définitivement votre sujet parmi ces possibilités.   Exemple: 1 - Les personnes handicapées. 2 - Les personnes handicapées en fauteuil roulant. 3 -L’intégration des personnes handicapées en fauteuil roulant en  milieu scolaire. 4 -L’intégration des personnes handicapées en fauteuil roulant dans les classes régulières.  Ainsi, à partir de l’information recueillie, vous choisissez votre sujet et essayez de répondre aux questions suivantes afin d’orienter votre recherche :  - à quelle question générale veux-je répondre, quel sens prendra mon travail, quel est mon point de vue et comment je compte l’exposer?  * La recherche  Les ressources en bibliothèque qui peuvent être utiles sont entre autre les catalogues, la section des références (encyclopédies, index, livres de référence) et la section des périodiques. Adressez-vous au bibliothécaire pour avoir ces informations.  Dans certains cas, vous pouvez aussi organiser des rencontres avec des spécialistes connaissant bien votre sujet de recherche.  Une fois la collecte des informations terminée, organisez -vous pour systématiser votre matériel. Une façon efficace de le faire consiste à travail ler avec trois types de fiches: les fiches de bibliographie (liste des références à consulter), les fiches de notes (ne noter que le matériel directement pertinent pour votre sujet, qu’il s’agisse de citations ou de paraphrases venant directement du texte) , les fiches de notes personnelles (idées personnelles et critiques tout au long de votre lecture).  * Le plan de travail  Il s’agit ici de décider si vous allez présenter votre matériel de façon chronologique, si vous allez vous centrer sur la description d ’un processus ou si vous allez orienter votre organisation sur le développement d’un argument.  Après le choix de l’organisation, vous décidez de l’ordre de vos idées principales. Ecrire un plan détaillé de façon à pouvoir visualiser le déroulement logique de votre pensée et classer les fiches de notes selon cet ordre en les numérotant. Après avoir établi votre plan, qui n’est certes pas immuable, vous passez à l’étape de la rédaction.  * La rédaction  - Pour la rédaction, il est préférable de choisir un endro it tranquille, bien éclairé et confortable, en somme un environnement favorable.  -Ayant déjà écrit l’essentiel sur vos fiches, alors commencer tout de suite à rédiger même si l’ordre ne vous semble pas logique; cela viendra plus tard.  Dites-vous que vous ferez au moins deux (2) brouillons. Alors, écrivez plus que
moins car il est plus facile de couper plus tard que de rajouter.  -En ce qui concerne l’introduction, annoncez le but de votre travail, essayez de capter l’attention du lecteur et faites ressorti r un peu comment se déroulera le texte.  NB : Il est préférable de faire l’introduction après avoir fait le corps  du travail à produire.  - Vous commencez avec vos fiches en énonçant la première idée principale que vous soutiendrez avec les informations col lectées. Faites ainsi pour le reste du texte.  - Revoyez le plus tôt possible votre brouillon pendant que ce que vous avez écrit est encore frais en pensant maintenant à la logique du texte. Et assurez -vous que chaque idée principale est clairement démontré e et appuyée par les informations collectées.  - Faites une révision finale de votre texte en le complétant et en vous mettant à la place du lecteur. Soyez clair et logique en faisant en sorte qu’il n’y ait qu’une idée par paragraphe.  - Assurez-vous que vou s avez fait une transition pour passer d’une idée à une autre. Cela permet au lecteur de saisir l’enchaînement des idées.  N.B : Utilisez un dictionnaire des synonymes pour varier les termes qui reviennent fréquemment.  -Attention ! n’oubliez pas de conclur e !!! : la conclusion résume le but décrit dans l’introduction. Ici, il vous est possible de donner votre appréciation de la situation ou de prédire des développements ou ouvertures) futurs.   LES EXPOSES ORAUX   Il n’est pas facile de prendre la parole en p ublic. Or, de nos jours, nous sommes appelés à le faire de plus en plus fréquemment que ce soit lors d’entrevues, de réunions ou de colloque. Alors il est impératif de développer les aptitudes nécessaires qui vous permettront de transmettre d’une manière a ussi claire qu’intéressante vos connaissances. A cet effet, nous vous proposons quelques astuces.  A LA PRÉPARATION DE L’EXPOSÉ  -Tout comme un travail écrit, l’exposé oral demande une bonne préparation. La préparation comporte trois (3) étapes qui sont :  1) -La détermination de la forme de l’exposé  Il est impératif pour vous de déterminer la forme de votre exposé. C’est -à-dire que vous devez préciser s’il s’agit :  * d’un exposé mémorisé : dans ce cas, l’exposé est préparé et appris par cœur . Le
risque est que vous pouvez oublier certaines parties ou détails.  * d’un exposé lu : il vous assure une fidélité au message à transmettre et permet de ne rien oublier. Cependant, il devient rapidement ennuyeux.  * d’un exposé improvisé : dans ce cas, vous vous adress ez au public sans préparation mais en fonction de l’inspiration du moment. L’exposant se doit d’être spontané, à l’aise face au public, et doit avoir de la suite dans les idées.  * d’un exposé improvisé préparé : ici, il s’agit d’avoir devant vous les grand es lignes de l’exposé accompagnées de repères, de mots -clés et de données importantes. C’est la forme la plus avantageuse d’autant plus que le contenu est prêt, les oublis sont évités...  2) - Le choix et la délimitation du sujet  En choisissant votre sujet, assurez-vous qu’il intéresse vous et votre public. Dans la mesure du possible, choisissez toujours un sujet que vous connaissez déjà, cela vous met plus en confiance et diminue la crainte du public. Cela vous amènera à atteindre l’objectif de l’exposé à savoir : informer l’auditoire, susciter en elle la discussion, la convaincre, l’amener à agir dans le sens de votre opinion et, enfin, la divertir.  A cet effet, nous attirons votre attention sur le fait qu’il est préférable d’en savoir plus que moins sur votre sujet. Gardez-vous de vouloir tout dire mais ayez en tête le message central de votre exposé et vous en tenir au temps qui vous est alloué.  3) -La collecte et la classification de l’information  Selon le même processus que l’exposé écrit, pour recueill ir les informations d’un exposé oral, vous aurez à vous adresser aux personnes - ressources, aux bibliothèques, aux institutions publiques etc.  Ensuite, vous assemblerez ces informations (cf notes sur travaux longs) sur différentes fiches et vous classerez ces informations en associant chacune de vos fiches avec l’idée principale qu’elle illustre.   N.B : La préparation personnelle.  Lorsque vous avez fini de rédiger votre travail, il vous est recommandé de vous exercer devant un miroir ou devant quelques personnes. Ainsi vous pourrez recevoir du feed-back, corriger certaines lacunes et gagner de la confiance. Cet exercice doit être fait deux (2) ou trois (3) fois afin de vous familiariser avec le texte et de corriger les lacunes.  Evitez de vous exercer à la dernière minute, car cela peut vous rendre anxieux lors de ces exercices et nuire à votre performance.  B LA PAROLE EN PUBLIC  -Le trac est souhaitable lorsque vous voulez prendre la parole en public. Ce pendant, il est nécessaire de prévenir cette situation d’anxiété qui, sans doute, peut être un handicap à notre prestation. Pour ce faire :  
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