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Description

  • mémoire
2011.12
  • tête de la comédie de béthune
  • oies sauvages aux oiseaux de mer
  • accent aigu avec le soutien du département
  • comédie de béthune -centre dramatique national
  • région provence- alpes-côte d'azur
  • région provence-alpes-côte d'azur
  • théâtre national
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

2011.12
Cher public, chers complices d’une belle aventure partagée,Voici la nouvelle saison que j’ai préparée avec l’équipe du théâtre.Ce sera une saison de transition au cours de laquelle, outre les diversspectacles invités, vous pourrez découvrir le travail de Mathieu Bauerqui va prendre ma succession à la direction du théâtre à partir du moisde juillet, mais la plupart d’entre vous le connaissent déjà. Trois de sesderniers spectacles, souvenez-vous, avaient été accueillis au théâtre cesdernières années: Top Dogs, Tendre Jeudi etTristan et… Quand j’ai pris la direction de cette maison, le ministère de la Culturem’avait donné pour mission la transformation de ce qui était un théâtredestiné seulement aux plus jeunes en un théâtre capable de satisfairetous les publics, cette mutation devant devancer et accompagner laconstruction du Nouveau théâtre. Mission accomplie je crois: le patienttravail de terrain développé tout au long des huit années qu’a duré lechantier du théâtre a permis de lier des relations �dèles avec tous ceux,vous les premiers, qui nous avez accompagnés dans cette aventure. Et nous pouvons être �ers de ce beau théâtre qui a vu le jour.Aux effets d’annonce, aux af�rmations brutales et au ramdam événe-mentiel, j’ai toujours préféré le travail de terrain, l’écoute attentive etl’esprit de collaboration au sein d’une équipe solidaire. Plutôt que laconcurrence et la mise en avant des égos, la subtile alchimie des com-plicités, le souci permanent de laisser à chacun son espace et la possi-bilité de développer ses compétences et d’af�rmer ses désirs. Ce qui demande un investissement de chaque minute, une présencepermanente en même temps que la capacité de s’effacer pour laisserplace aux initiatives. C’est ainsi que s’est constituée l’équipe que vous connaissez et en quij’ai toute con�ance: c’est elle qui continuera avec mon successeur.Une de mes premières préoccupations aura été de favoriser la rencontredes générations – un esprit dont les Petites conférences ont été le symbole.À leur propos, je suis heureuse de pouvoir annoncer à ceux qui s’inquié-taient de leur disparition que je continuerai de les programmer àMontreuil, Mathieu Bauer s’y est engagé dans la mise en place de sonprojet artistique.Je créerai la saison prochaine dans la salle Maria Casarès une adaptationduMerveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède, le célèbreroman de Selma Lagerlöf. Ce sera la première création d’une nouvelle compagnie que j’ai baptiséeL’équipée,et avec laquelle je vais reprendre une vie nomade, placéeainsi sous le signe des oies sauvages migrant vers la Laponie.C’est avec cette compagnie que je développerai un projet itinérant surle département de la Seine-Saint-Denis, dont je ne manquerai pas devous tenir informés au fur et à mesure de sa mise en place.La saison 2011-2012 retrouvera d’autres contes, avec le plus célèbred’entre eux peut-être, Le Petit Chaperon rouge, que mettra en scèneJoël Pommerat. Tout comme elle retrouvera la Scandinavie, avec l’Ennemipublic, une des grandes pièces d’Ibsen mise en scène par Thierry Roisin.Et sans doute qu’il n’y a pas loin non plus des oies sauvages aux oiseauxde mer, avec cette Mouette de Tchekhov que Mikaël Serre, pourtant,déplacera quelque peu dans le temps et l’espace, puisqu’elle ira versl’Amérique. Là même où deux autres spectacles programmés puisent leur inspira-tion:Lignes de faille, que Catherine Marnas tire d’un roman de NancyHuston et qu’elle dé�nit comme «une sorte de comédie musicale roma-nesque», et Please kill me, l’adaptation en forme d’épopée distancée queMathieu Bauer a tirée du livre de Legs McNeil et Gillian McCain surl’histoire du mouvement punk à New York.Pour être complète il me reste à ajouter le Maupassantqu’AntonKouznetzov a réalisé avec la sixième promotion de l’École de théâtre duLimousin, soit ces comédiens mêmes que vous avez pu voir cette annéedans les trois pièces de Marivaux que j’avais réunies dans Le Jeu de l’île. Et aussi et encore la reprise deModèles, le spectacle de Pauline Bureaucréé cette année à la salle Maria Casarès.Je crois que je n’ai rien oublié.Je crois… Mais si, il faut bien que j’aie la sensation d’oublier quelquechose, comme lorsqu’on quitte une maison que l’on a beaucoup aimée.Mais voilà, il est temps de lever la tête en direction des vols d’oiseauxsauvages. Et aussi de souhaiter à Mathieu Bauer d’être aussi heureux dans cettemaison que je l’ai moi-même été.Gilberte Tsaï
6théâtre - à partir de 8 ansLE PETIT CHAPERON ROUGE8théâtreLA MOUETTE10théâtreM. DE MAUPASSANT11théâtreMODÈLES12 théâtreLIGNES DE FAILLE15musiqueCONCERT AFRICOLOR16théâtreENNEMI PUBLIC20théâtre/création - à voir en familleS’ENVOLER...CONTE BORÉAL22théâtre musicalPLEASE KILL ME 25musiqueAUDITIONS/CONCERTS26danseRENCONTRES CHORÉGRAPHIQUESINTERNATIONALES DE SEINE-SAINT-DENIS28àP pEarTtiIr TdeE 1S0  aCnOsÉRNFENCES«LUMIÈRES POUR ENFANTS»
6théâtre - à partir de 8 ansLE PETITCHAPERONROUGEAffronter la peur pour ne plus en être esclave,telle est la morale de ce conte.Il était une fois une petite �lle qui, entre sa grand-mère vraimenttrès vieille et sa mère trop occupée, se sentait seule et s’ennuyaitbeaucoup. Lui restait le désir de jouer à avoir peur… Cette visiondu Petit Chaperon rouge,Joël Pommerat la doit à sa propremère qui, enfant, habitait à la campagne et devait chaque jourmarcher des kilomètres pour aller à l’école. Alors il l’imagineparcourant un paysage familier et toujours mystérieux, écoutant,regardant, fantasmant de terri�antes rencontres. Alors surscène, trois générations d’une même famille affrontent le loup.Qui a le plus peur? Elles, ou, face à elles, l’animal solitaire? d’après le conte populairede et mise en scène Joël Pommeratdu 13 au 21 septembre 2011AvecIsabelle Rivoal, Murielle Martinelli ou Valérie Vinci, Ludovic Molière ouRodolphe Martin Collaboration artistiquePhilippe Carbonneaux Scénographieet costumes Marguerite Bordat Scénographie et lumièreÉric Soyer AccessoiresThomas RamonSonFrançois Leymarie et Grégoire Leymarie.ProductionCompagnie Louis Brouillard. CoproductionCentre dramatique Régional de Tours, Théâtre Brétigny-Scène conventionnée du Val d’Orge. Avec le soutiende la Région Haute-Normandie. Texte édité par ActesSud-Papiers (coll. Heyoka Jeunesse), 2005. La Compagnie Louis Brouillard est conventionnée et reçoit le soutiendu ministère de la Culture – Drac Île-de-Franceet de la Région Île-de-France. Joël Pommerat est artiste associé à L’Odéon-Théâtre de L’Europe et au Théâtre national de Bruxelles.7
8théâtreLA MOUETTE Conflit de générations, rapports de pouvoir, amour et trahisons en tous genres, le monde du théâtre,image de notre monde. Actrice célèbre, Arkadina forme avec Trigorine, auteur non moinscélèbre, un couple people,atteint par l’usure. Son �ls, Treplev,rêve d’écrire pour le théâtre, et pour la �lle qu’il aime, Nina.Elle va cependant le quitter pour Trigorine, sans pour autantparvenir à se faire une place, ni à ses côtés, ni dans le métier. Telle est la base de cette Mouette, adaptée et mise en scène parMikaël Serre qui, jusqu’à présent, a monté des auteurs de sontemps(Mayenburg, Kroetz notamment). Cette fois, s’il abordeTchekhov, c’est pour raconter les rapports de force, de pouvoirentre metteurs en scène, acteurs, producteurs, auteurs, aujourd’hui. «Il m’est arrivé de travailler en Russie, dans les années 90, eten lisant Tchekhov, j’avais peine à imaginer dans quel mondeil avait vécu et travaillé, tellement tout a changé, dans la dureté.Pas seulement en Russie, et moi, je travaille pour des specta-teurs et avec des acteurs qui vivent le présent. Les con�its de daprès Anton Tchekhovadaptation et mise en scène Mikaël Serredu 6 au 20 octobre 2011Avec Servane Ducorps, Jean-Marie Frin, Elsa Grzeszczak, Gaël Leveugle, Sam Lowyck, MOC, Pascal Rénéric, Christèle Tual.Dramaturgie Jens Hillje Scénographie Antoine Vasseur et Ludovic LagardeLumièreSébastien Michaud MusiqueDavid Bichindaritz et Richard LecoqCostumesFanny Brouste Assistante à la mise en scène Chloé BrugnonAssistante à la scénographieÉlodie Dauguet Assistante costumièreIngrid Robinet. théâtrePOUR ALLER PLUS LOIN (P.35)- STAGE«CONCEVOIR LES LUMIÈRES», SAMEDI 15 OCTOBRE 2011- RENCONTRE«LE CULTE DE L’AUTHENTICITÉ EN ART», JEUDI 13 OCTOBRE 2011générations demeurent tout aussi perturbants, plus dif�cilespeut-être encore à régler, dans la mesure où les aînés viennentde l’après 68, une époque de désinvolture libérée. Disons queTrigorine se conduit en mu�e, mais avec un côté décontractérock and roll…Arkadina et lui appartiennent à la générationdes années 70, un temps où croire à la possibilité de créer unmonde meilleur était encore possible, ça ne l’est plus. Et le théâtrene peut plus prêcher la bonne parole humaniste, puisque sonfonctionnement se révèle aussi brutal que dans les milieux d’argent.Je ne pouvais pas voir dans cette pièce, des personnages mélan-coliques. Ce sont des êtres de combat capables de souffrir, etqui alors laissent aller leur colère, et en effet se battent. La vraiedouleur, réelle, est dif�cile à exprimer, à faire partager, à rendresensible. La colère est davantage lisible. Elle se transmet parexplosion.Finalement, entre bouffonnerie et violence, entredouleur et cynisme, nous vivons un monde très shakespearien.»Certes, Mikaël Serre ne fait pas de cadeau à ses personnages.Il les entraîne dans un maelström de passions, de rage, de rires,avec des trouées de tendresse. Et leur façon d’être, de vivre,Tchekhov, sans aucun doute, ne la renierait pas. ProductionLa Comédie de Reims-Centre dramatique national. CoproductionLa rose des vents-Scènenationale Lille Métropole. Avec le soutien technique du Centre National des Arts du Cirque et de laCompagnie Éclats d’Épices - Thierry Suty, Joël Suty et Isadora Dodéro. Remerciements Théâtre Nanterre- Amandiers.9
10théâtre/repriseM. DE MAUPASSANTLe spectacle ne raconte pas la vie de Maupassant mais à travers une vingtaine de ses nouvelles, c’est lui qu’il peint. Ce projet, qui a achevé trois ans de formation d’acteurs à l’Académie – École supérieure professionnelle de théâtre en Limousin, est né d’une rencontre entre un metteur en scèned’origine russe et un groupe de jeunes comédiens français. Ensemble ils ont découvert Maupassant sanguin, subversif et délicat, dont l’œuvre est hantée de rêves et frappée d’une lucidité telle qu’elle le mènera jusqu’à la folie. Les scènes, leschants, les danses, sont comme les touches d’un tableau impres-sionnistequi trouble le regard. Au-delà de son apparence, quiest l’homme? La réponse en est à la fois grotesque et tragique...d’après des nouvelles de Guy de Maupassantmise en scène Anton Kouznetsovdu 7 au 10 novembre 2011AvecYannis Bougeard, Denis Boyer, Amélie Esbelin, Laure-Hélène Favennec,Aurore James, Samuel Martin, Mathilde Monjanel, Aurélie Ruby, Thomas Visonneau.ScénographieGiulio Lichtner LumièreGérard Gillot SonJean-Pascal LamandCostumesRozenn Lamand ChorégraphieSalem Hammadi Chef de chœurTatiana Pykhonina Réalisation décors et costumesAteliers du Théâtre de l’Union.Productionpour la création Théâtre de l’Union-Centre dramatique national du Limousin. Production pourla reprise Théâtre Dom.théâtre/repriseMODÈLESDes petites filles modèles de notre enfance aux top-modèlesdes magazines, comment se construit une féminité?De Marguerite Duras à Cat Power, de Virginie Despentes àPierre Bourdieu, Pauline Bureau cherche. Avec six artistes desa génération, comédiennes, musiciennes, chanteuses, drama-turge et vidéaste, elles s’interrogent. Sans en attendre de réponsedé�nitive. Juste la possibilité de se raconter. Dans le détail.«On ne naît pas femme on le devient» a dit Simone de Beauvoir.De quelle manière, demande cette équipe-là?Après avoir enthousiasmé les spectateurs à sa création en janvierdernier au Nouveau théâtre de Montreuil et avant de partir entournée, Modèlesrevient dans nos murs.mise en scène Pauline Bureaudu 22 au 26 novembre 2011Écriture collective deSabrina Baldassarra, Benoîte Bureau, Pauline Bureau,Laure Calamy, Sonia Floire, Gaëlle Hausermann, Sophie Neveux, Marie Nicolle,Emmanuelle Roy, Alice Touvet Avec des fragments deMarie Darrieussecq,Pierre Bourdieu, Virginie Despentes, Marguerite Duras, Catherine Millet, Virginia Woolf. Avecles comédiennes-musiciennes Sabrina Baldassarra, Laure Calamy, Sonia Floire, Gaëlle Hausermann, Marie Nicolle Création sonore et musiqueliveVincent Hulot Dramaturgie et collaboration artistiqueBenoîte BureauScénographie Emmanuelle Roy et Alice Touvet LumièreJean-Luc ChanonatVidéo Gaëlle Hausermann CostumesAlice Touvet assistée deMarion Harre.CoproductionCompagnie la Part des Anges, Nouveau théâtre de Montreuil-Centre dramatique national, Comédie de Picardie. Avec le soutiende la Spedidam et du Conseil régional d’Île-de-France au titre de lapermanence artistique. Production pour la reprise Compagnie la part des Anges. Pauline Bureau est artisteassociée à la Comédie de Picardie.11
12théâtreLIGNES DE FAILLELes quatre âges d’une familled’aujourd’hui, multiculturelle, en quête de son passé, de l’originede ses blessures. Rassemblée en quatre parties, l’histoire se passe sur un solcomme en équilibre au-dessus du vide, blanc et lisse commeune page vierge, avec seulement une table de cuisine, recouverteounon d’une toile cirée, quelques chaises, et des maquettes miniatures symbolisant l’endroit où cela se passe – gratte-ciel,maisonnettes, horloges, arbres…L’histoire est celle d’une famille: l’AGM (arrière grand-mère)cantatrice; la grand-mère en fauteuil roulant; le père et la mère,le �ls. Famille middle classmulticulturelle et multireligieuse,très contemporaine en somme. Et pas seulement aux États-Unis, où commence en 2004 son histoire, imprégnée de para-d’près le roman de Nancy Hustonamise en scène Catherine Marnasdu 1erau 11 décembre 2011 AvecSarah Chaumette, Julien Duval, Pauline Jambet, Franck Manzoni, Olivier Pauls, Catherine Pietri, Bénédicte Simon, Martine Thinières.ScénographieCarlos Calvo et Michel Foraison Lumière Michel Theuil Son Madame Miniature assistée deFred Garnier et Lucas LelièvreCostumes Dominique Fabrègue assistée d’Édith Traverso Maquillage Sylvie Cailler Arrangements musicaux pour les chants Olivier PaulsVidéoCarlos Calvo et Olivier Reiso Assistante à la mise en scènePauline Jambet.Les costumes et une partie du décor ont été réalisés par les ateliers du TNS.théâtrePOUR ALLER PLUS LOIN (P.35)- STAGE«CRÉER ET RÉALISER DES COSTUMES», SAMEDI 3 DÉCEMBRE 2011- RENCONTRE«SECRETS DE FAMILLE ET DEVOIR DE MÉMOIRE», SAMEDI 10 DÉCEMBRE 2011noïa antiterroriste, entre autres. Une famille qui s’est construitedans et par les chaos, les con�its de notre monde, amenée à remonter le temps comme pour une psychanalyse de groupe…On la retrouve donc en 1982 à New York, au moment des mas-sacres de Sabra et Chatila, autour du père redevenu adolescent.Puis en 1962 à Toronto, autour de la grand-mère, à son tourjeune femme, abandonnée par ses parents, rongée de doutes etde culpabilité, qui va retrouver sa mère, laquelle a autre choseà faire, et que l’on rejoint presque encore gamine, en 1944, venued’un lebensborn(1)recueillie par une famille allemande...Cette histoire, Catherine Marnas l’a rencontrée dans le livre deNancy Huston Lignes de faille, en a gardé le titre, le texte, dont ellea choisi des extraits, concentrés sur les principaux personnages. «J’avais besoin de suivre des destins qui vont d’un point A à unpoint B, dans une ligne arrêtée, avec un vrai �l conducteur.Le pari, c’est de faire accepter que les mêmes comédiens jouentleur personnage à tous les âges, y compris l’enfance. MaisNancy Huston ne leur a pas donné un langage enfantin, et detoute façon, l’inconscient n’a pas d’âge, ni les blessures…»Et c’est effectivement la continuité d’un récit qui traverse lestemps. Une épopée dont chaque épisode est amorcé par l’undes personnages. Il pose la situation, et tout naturellement l’em-mène sur scène. La grande réussite de Catherine Marnas, c’estque tout s’enchaîne tout naturellement, comme une musiquepudiquement sensible, celle de la mémoire. (1) Des lieux où les nazis faisaient élever des enfants de type aryen, kidnappés un peu partout,et qui pouvaient faire l’objet d’expériences.CoproductionThéâtre La Passerelle-Scène nationale de Gap et des Alpes du Sud, Théâtre des Salins-Scène nationale de Martigues, Théâtre National de Strasbourg, Théâtres en Dracénie-Draguignan, CompagnieDramatique Parnas. Avec le soutiendu Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, DRAC et RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur. La Compagnie dramatique Parnas est subventionnée par la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Conseil général des Bouches-du-Rhône, la Villede Marseille.13
musiqueAFRICOLORENSEMBLE ZELLIG THÉO GIRARD ET ADAMA COULIBALYTHÉO GIRARD ET ADAMA COULIBALY QUARTETUn quartet atypique mené par le contrebassiste Théo Girard et le joueur de donso n’goni (le luth traditionnel des chasseursmandingues) Adama Coulibaly où les chants bambaras se mêlentaux improvisations dans une recherche de transe rythmique et vocale.Adama Coulibaly donso n’goni et chantThéo Girard contrebasse MachaGharibian accordéon et chantSébastien Brun batterie.ENSEMBLE ZELLIG «NOCTURNES D’AFRIQUE»Une traversée des musiques et du temps, guidée par les sonsvenus de jadis, vibrants, vivants, enlacés aux improvisations,aux interprétations de notre monde contemporain. La mise enscène d’Ivan Morane y intègre des fragments de textes dus àl’écrivain congolais Alain Mabanckou. Il s’agit là d’une formede «spectacle multiple» où tous les arts sont conviés: un voyagesans pareil.Étienne Lamaison clarinette basse et clarinette lithuanienneAnne-CécileCuniotflûtesSilvia Lenzi violoncelle et viole de gambeCarole Hemard voixIvan Morane mise en espace.jeudi 15 décembre 2011 à 19h30ProductionAccent Aigu avec le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis et de la Direction Régionaledes Affaires Culturelles Île-de-France - ministère de la Culture et de la Communication.15
16théâtreENNEMI PUBLICOu comment la défense de l’intérêtpublic face à des intérêts financierspousse un honnête homme versla folie.Après Montaigne,présenté au Nouveau théâtre de Montreuilen 2009, Thierry Roisin (à la tête de la Comédie de Béthune,Centre dramatique national du Nord-Pas de Calais depuis2004), revient avec un texte puissant: Un Ennemi du peupled’Ibsen et une équipe de comédiens remarquables menés parYannick Choirat. Impressionné par l’actualité de la fable, ThierryRoisin décide de mettre en scène son Ennemi public,à partird’une nouvelle traduction et adaptation signée FrédéricRévérend.«Aujourd’hui, le titre original prend des couleurs post stali-niennes, qui déplacent le problème.»Le problème: dans une ville d’eau nordique, l’essor d’une station thermale très lucrative est menacé par la découverte de Stockmann, médecin en chef de la station, et frère du mairede la ville. L’eau destinée aux curistes est puisée dans un infectd’après «Un Ennemi du peuple» de Henrik Ibsentraduction et adaptation Frédéric Révérendmise en scène Thierry Roisindu 12 au 29 janvier 2012AvecXavier Brossard, Yannick Choirat, Noémie Develay-Ressiguier, Didier Dugast, Dominique Laidet, Florence Masure, Laurent Meininger.Collaboration artistiqueOlivia Burton ScénographieLaure PichatLumièreGérald Karlikow Musique François Marillier Costumes Laurianne Scimemi.théâtrePOUR ALLER PLUS LOIN (P.35)- STAGE«ÊTRE COMÉDIEN», SAMEDI 28 JANVIER 2012- RENCONTRE«SEUL CONTRE TOUS», SAMEDI 21 JANVIER 2012cloaque. L’assainissement nécessaire oblige à la fermeture del’établissement et induit des coûts importants. D’abord soutenupar la presse locale et les progressistes de la cité, Stockmann seretrouve rapidement seul dans son combat acharné pour la vérité.«Humilié, trahi, il se laisse alors envahir par des idées extré-mistes, dont certaines aujourd’hui devenues insoutenables, etque nous avons évacuées… Mais Ibsen est visionnaire. Le con�itentre la santé publique et l’intérêt économique, qui prend le passur toute autre considération, est d’une actualité brûlante – endehors même de la question nucléaire. D’autre part, et c’estpeut-être l’une des raisons pour lesquelles la pièce est rarementjouée, elle met en doute les principes de la démocratie en criti-quant la loi de la majorité qui ici mène au désastre. Ibsen va trèsloin dans ce domaine, parfois trop... mais il nous invite à nousmé�er des pensées toutes faites, des évidences admises une foispour toutes. En�n ce qui nous touche, c’est la façon dontl’homme qui, au départ semble un héros, va se laisser piéger etdevenir un tyran potentiel. À force de se battre contre l’hostilitégénérale, il se veut, il se voit, seul contre tous, à détenir la vérité.Thème qui nous mène à un théâtre sans quatrième mur, englo-bant dans sa lumière le public, le mettant en liaison directe avecles personnages et leur trouble. En�n la dimension comique estici essentielle: Ibsen, après le relatif échec des Revenantsen1881, écrit une comédie féroce et dérangeante où il peint, sousl’angle de la satire, une société qu’il connaît bien.Tout repose pour nous sur le plaisir de jeu, un rythme trèssoutenu et un humour diabolique.»ProductionLa Comédie de Béthune-Centre dramatique national Nord-Pas de Calais. CoproductionCentredramatique national des Alpes-Grenoble. Avec le soutiendu Jeune théâtre national.17
20théâtre/création - à voir en famille LE.CSONETE NBOVOAL R.. Métamorphosé en lutin et emportépar une bande d’oies sauvages quivont l’emmener jusqu’en Laponie, Nils Holgersson passera de l’état de vaurien à celui de héros et desage. Le fait de voler et le contactquotidien avec les animaux sont lesdeux clefs qui lui ouvrent le monde.Nils Holgersson, un petit garçon qui ne pense qu’à dormir,manger, faire des bêtises et jouer de mauvais tours, vit dansla ferme de ses parents en Scanie, dans le sud du pays. Il aimeparticulièrement persécuter les animaux, à commencer parles oies. Un dimanche où ses parents l’ont laissé seul à la maison, il rencontre un tomte, une sorte de lutin qui, pour le punir, le transforme lui aussi en un être tout petit. Par contre, il lui octroie la capacité de parler avec les animaux. Au même moment,un jars de la ferme décide d’accompagner un groupe d’oiesTexte de Jean-Christophe Bailly et Gilberte TsaïUne rêverie autour du «Merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède» de Selma Lagerlöffmise en scène Gilberte Tsaïdu 2 au 17 février 2012AvecYannis Bougeard, Laure-Hélène Favennec, Aurore James, Mathilde Monjanel, Thomas Visonneau (distribution en cours).théâtre/création - à voir en famille POUR ALLER PLUS LOIN (P.28)- PETITE CONFÉRENCE«IL ÉTAIT UNE FOIS LA CARTOGRAPHIE», SAMEDI 19 NOVEMBRE 2011 À 15H PAR BERNARD BÈZES- PETITE CONFÉRENCE«AVEC LES OISEAUX, MIGRATIONS ET AUTRES VOYAGES», SAMEDI 14 JANVIER 2012 À 15H PAR ÉLISABETH DE FONTENAYsauvages dirigé par la doyenne des oies, Akka de Kebnekaïsedans leur migration vers la Laponie. Dans sa tentative pour leretenir, Nils, devenu donc tout petit, s’envole avec lui, �nissantpar se caler sur son dos.S’adaptant à sa vie nouvelle et se transformant au fur et àmesure, il survole ainsi la Suède et toutes ses provinces.Les cinquante-cinq chapitres du roman sont l’occasion dedécouvrir les caractéristiques naturelles, les ressources, lescoutumes et le folklore du pays.Selma Lagerlöf, qui avait reçu en 1902 une commande de l’Association nationale des enseignants a�n d’écrire un livre degéographie à destination des enfants de l’école publique, auraeu le génie, tout en réalisant ce programme sur la base de sespropres voyages, de trans�gurer ses observations de voyageuseet d’éducatrice en un conte merveilleux, aérien, qui est devenul’un des livres pour la jeunesse les plus connus dans le monde. L’idée de ce spectacle part de la grande séduction qu’exercetoujours ce livre déjà vieux d’un siècle et du désir d’en retrouverle climat, en confrontant certains épisodes aux techniquesd’imagerie aériennes actuelles, a�n, peut-être, de faire s’envolerle plateau du théâtre et les spectateurs avec lui. Tout commeSelma Lagerlöf, bien avant le GPS et même avant l’aviation, afait s’envoler les enfants de Suède puis des millions de lecteurs,en les accrochant à des oiseaux migrateurs qui sont aussi lesmessagers d’une nature préservée. Production Compagnie L’Équipée, Nouveau théâtre de Montreuil - Centre dramatique national. Avec le concoursde l’Institutfrançais, l’Institut suédois à Paris, Lantmateriet (Institut Géographique national en Suède).21
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