BOOK UNIVERSITE D ETE 2011 LE BONHEUR ET LE TRAVAIL
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  • cours - matière potentielle : ch' ti
Université d'Eté 2011 – Arras Le bonheur et le travail 1/35 BOOK UNIVERSITE D'ETE 2011 LE BONHEUR ET LE TRAVAIL 23 JUIN MATIN « Kmint qu'i va ? » (Comment ça va ?) Afin de nous familiariser avec le Nord, nous avons eu droit lors de l'accueil café à un cours de Ch'ti donné par un conteur de la région. Nous n'avons pas toujours tout compris, mais la bonne humeur était là ! La leçon s'est terminée par la danse du ch'ti kun gougna reprise par tous les participants, un moment d'anthologie dans l'histoire du Club.
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Langue Français
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Extrait

Université d’Eté 2011 – Arras
Le bonheur et le travail

BOOK UNIVERSITE D’ETE 2011
LE BONHEUR ET LE TRAVAIL

23 JUIN MATIN

« Kmint qu'i va ? » (Comment ça va ?)
Afin de nous familiariser avec le Nord,
nous avons eu droit lors de l’accueil
café à un cours de Ch’ti donné par un
conteur de la région. Nous n’avons pas
toujours tout compris, mais la bonne
humeur était là ! La leçon s’est
terminée par la danse du ch’ti kun
gougna reprise par tous les participants, un moment d’anthologie dans l’histoire du Club.
Après le Adé ! (au revoir) du conteur, nous avons tous gagné nos places pour assister à la première
intervention.

‘Je déclare ouverte la quatrième édition de l’Université des Eté des DRH !’
Christophe LEPARQ, fondateur du Club DéciDRH, lance le départ de l’Université d’été d’Arras et
remercie le Comité de pilotage du Club qui depuis le mois de
novembre travaille sérieusement sur le bonheur… au travail. Il
nous demande si nous avons le moral car de l’autre côté de
l’atlantique il semblerait que nous paraissions quelque peu
déprimés…. « S’il y a bien une fonction qui peut agir avec les
directions générales pour concilier travail et bonheur ce sont
bien les DRH ! » rappelle Christophe Leparq. C’est là tout
l’objet de l’Université qui va dérouler pendant deux jours des
témoignages et des retours d’expérience sur ce sujet.
« Nous sommes à Arras grâce à une rencontre avec Jean-François Lescart, DRH d’Häagen Dazs
France, qui a convaincu il y a 20 ans les américains à venir implanter leur usine de glaces à Arras, et
qui a convaincu quelques années plus tard le Club DéciDRH à établir son Université à Arras ! » indique
Christophe Leparq.
Le Club n’existerait pas sans ses partenaires, que Christophe remercie : Aderhis (conseil en SIRH),
Barthelemy Avocats (un des plus grand cabinet conseil en doit social), le groupe Demos (leader dans
le domaine de la formation et du elearning), Northgate Arinso (fournisseur de solutions RH et SIRH),
OpenPortal (solution de modélisation des processus de gestion de capital humain) et Théorème
(société de conseil en management des risques et de courtage).
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Le bonheur et le travail


Ralf Gottwald, DRH adjoint de Veolia Transport,
animateur de la première matinée, invite ensuite
Philippe Presles, médecin, éthicien, MBA du groupe
HEC, Associé de l’Institut Prévenir-Guérir, essayiste
(« Tout ce qui n’intéressait pas Freud » Laffont 2011) à
nous faire partager sa conception de LA PSYCHOLOGIE
DU BONHEUR
« Il s’agit moins de bonheur et travail que de bonheur AU travail. L’homme en tant qu’être conscient
est capable d’être heureux partout et d’être malheureux partout. Cette notion de conscience est
fondamentale » affirme Philippe Presles.
Est-ce que le bonheur durable existe ?
Oui si on arrive à le développer dans tous les aspects du temps (passé, présent, futur). Il est
important de savoir utiliser le passé pour se construire, profiter du présent en prenant du plaisir à ce
que l’on fait, et aspirer à un but idéal dans l’avenir.
« Les forces positives de chacun, sources principales de bonheur, ne doivent pas être réservées à la
sphère privée. » continue Philippe Presles. Nous devons exercer nos qualités (gentillesse, optimisme,
gratitude, intégrité,…) dans l’environnement professionnel. Ainsi que l’ont montré les travaux de
Barbara Fredrickson, ressentir des émotions positives élargit notre horizon mental, augmente la
créativité, facilite la relation aux autres, nous rendant ainsi plus performants et plus contributifs à la
collectivité.
Le bonheur est-il à la mode ?
Oui. Mais c’est bien sûr aussi un sujet de fond, comme le prouvent par exemple les cours de Tal Ben
Shahar à Harvard sur la psychologie positive, suivis par 1 400 élèves chaque semestre, ce qui
représente 20% des élèves. 93% recommandent ce cours, et pour 23% d’entre eux ce cours a changé
leur vie. La psychologie du bonheur est une science récente qui devient un domaine officiel de
recherche en 1998.

LE BONHEUR DANS LE TRAVAIL : MYTHE OU REALITE ?
Christian Larose, vice-président du conseil économique,
social et environnemental CGT, co-auteur du rapport « bien-
être et efficacité au travail » remis au Premier ministre
Le bonheur se construit à plusieurs et dans la durée
François Fillon a commandé ce rapport en 2010 à deux
dirigeants d’entreprises -Henri Lachmann, président de
Schneider Electric et Muriel Penicaud, DRH de Danone- et à un représentant syndical en la personne
de Christian Larose. « Le postulat de départ était de rédiger un rapport de praticiens et non de
techniciens, afin d’aboutir à des actions concrètes pour lutter contre le stress au travail » précise
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Le bonheur et le travail

Christian Larose. Il était indispensable que ce rapport soit rédigé sur une ligne commune, ce qui a été
le cas.
Les auteurs ont choisi de rédiger le rapport sous l’angle du bien-être et de la productivité plutôt que
sous l’angle de la souffrance. En effet bien-être et efficacité économique vont ensemble.
Trois principaux facteurs d’augmentation du stress au travail ont été constatés :
 Le management : Le bien-être concerne au premier chef les directions d’entreprise et les
syndicats. Il est fortement lié à la culture d’entreprise. Mais les managers n’ont pas
forcément tous été formés à la gestion des hommes. Selon Christian Larose, « avec
l’augmentation de la financiarisation on a oublié que l’homme est la ressource essentielle de
l’entreprise. Des managers peuvent obtenir de très bons résultats chiffrés mais avoir une
attitude catastrophique envers leur équipe. » D’après lui la rémunération des dirigeants
devraient être aussi fonction des critères sociaux. Un bon manager doit avoir l’esprit
d’écoute ; il doit savoir corriger et pas seulement ordonner.
 Le dialogue social : l’angoisse vient toujours du changement de périmètre de l’entreprise
(rachat, fusion, etc). Or beaucoup d’espaces de dialogue sociaux ont disparu : espaces
machine à café, réunions-débats, .. Les managers de proximité ne comprennent pas toujours
les indications contradictoires qu’ils reçoivent. Leur rôle passe de plus en plus de
gestionnaire à exécutant.
Les nouvelles technologies modifient les façons de travailler. Les collaborateurs reçoivent
trop de mails, la barrière entre vie privée et vie professionnelle s’amenuise, les échanges de
visu diminuent.
Il faut mesurer l’impact social lié à tout changement dans l’organisation.
 Les structures qui doivent veiller à la santé du salarié. Christian Larose indique que le CHSCT
a été « ghettoïsé » alors qu’il s’agit de l’organe le plus important dans l’entreprise puisqu’il
concerne la santé. Toutes les entreprises privées et publiques sont confrontées à des
questions de santé. Le fonctionnement du CSHCT devrait être revu.
Dix propositions pour conclure le rapport
1. L’implication de la DG est indispensable
2. Les managers sont responsables de la santé des collaborateurs
3. Il faut donner aux salariés les moyens de se réaliser au travail
4. Les partenaires sociaux doivent être impliqués dans tout ce qui touche aux conditions de
santé
5. La mesure des conditions de bien-être et de sécurité est essentielle
6. Les managers doivent être préparés et formés à leur rôle de manager
7. La performance collective doit être valorisée par rapport à la performance individuelle
8. L’impact des changements doit être anticipé et pris en compte
9. La santé au travail ne se limite pas à l’entreprise mais doit englober les sous-traitants
10. Le salarié en difficulté doit être accompagné
Depuis la remise du rapport au Premier ministre en 2010, 600 accords ont été signés dans les
entreprises en France. Selon Christian Larose « environ 500 sont des déclarations d’intention. 20 sont
de « vrais » accords, capables de faire évoluer les situations. »
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Le bonheur et le travail


Marc Grosser, Directeur des affaires sociales et de la
responsa

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