Cahier numérique de philosophie, TES1 et TS1 - L'hystérique (L'inconscient)

Grégoire Florence

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• Publié par: gregoire.florence
• Publié le: 12 juin 2012
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• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 18 Mo

Extrait

Cahier numérique de philosophie

TES1 année 2011/2012

II/ L'expérience du corps propre 2/ Corps et conscience B/ L'hystérique (l'inconscient)

Photographie des hystériques, Dr Charcot, La Salpêtrière

Fiche de synthèse

Les petites perceptions Leibniz,Nouveaux essais sur l'entendement humain,préface

L'inconscient n'est pas une invention freudienne. Avant l'hypothèse d'une instance psychique qui contient tout ce qui est sous la conscience, Leibniz pose le problème de l'ensemble dudegré de clarté de la connaissance immédiate que nous faisons du monde.

« il y a à tout moment une infinité de petites perceptions en nous, mais sans aperception ».

Leibniz est aussi l'inventeur ducalcul infinitésimal. Il n'y a donc pour lui aucune contradiction à affirmer que les parties sont supérieures au Tout. Et en effet, le Tout n'est qu'un ensemble confus d'éléments qui, diviséen ses plus infimes parties, metà jour une multiplicitéinfinie.

 Ainsi, selon Leibniz, il y aune multiplicitépetites de perceptions quiéchappentà notre conscience et qui font pourtant notre expérience du monde. Ces petites perceptions sont des impressions confuses oùm se êlent une multiplicité de perceptions indistinctes et cependant produisant leurs effets. Aussi, l'expérience sensible que nous faisons du monde n'est claire qu'en apparence, mais confuse dans ses parties. C'estl'accoutumance (l'habitude)fait que ces qui petites perceptions ne sont pas aperçues par la conscience. Ainsi du bruit d'un boulevard (exemple du moulinà eau réactualisé): je ne cesse d'entendre son vacarme, mais celui- ci m'est habituel ; aussi, je perçois le bruit mais ne l'aperçois plus, c'est-à-dire n'y prête plus attention. Et pourtant, ce bruit n'est détermine pas moins mon expérience des choses. L'inconscient perceptifest donc l'ensemble de ces perceptions qui déterminent notre rapport au monde sans que nous leurs accordions une quelconque attention. C'est là affirmer que l'expérience que nous faisons des choses est d'abord pauvre, parce que confuse, et que nous devons prêter attentionàla richesse infinitésimale du monde.