Les parlementaires italiens de Suisse, Claudio Micheloni et Franco Narducci, ont intercédé auprès de Berlusconi.
Le 10 juin, soit le jour où Max Göldi quittait sa prison libyenne, le sénateur Claudio Micheloni et le député Franco Narducci ont écrit à Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien. Lobjet de la lettre de ces deux représentants des Italiens de Suisse au Parlement de Rome? Que le chef du gouvernement intervienne pour que Göldi rentre à la maison. Nous vous demandons une action personnelle et décisive, confiants dans les bonnes relations que votre gouvernement entretient avec le leader libyen Kadhafi», ont écrit ces deux élus du Parti démocratique (centre gauche). Finalement, lemployé dABB pourra quitter la Libye le 13 juin. En présence de Berlusconi. Nous avons agi à plusieurs pour défendre les intérêts suisses dans laffaire avec la Libye», révèle aujourdhui lhabitant de Cortaillod. Un avis repris par lArgovien Franco Narducci. A chaque fois que je voyais notre ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini, je lui rappelais que lItalie devait intervenir. Au moins pour des raisons humanitaires.» Mais est-ce que leur lettre a joué un rôle dans la libération de Göldi? Nous savons que Berlusconi la lue avec attention et quil voulait en parler avec Kadhafi», répond Franco Narducci. Nous savons aussi quil avait promis à la présidente suisse, Doris Leuthard, de faire libérer Göldi.»